Bernard Casoni
Bernard Casoni, né le à Cannes, est un footballeur international français reconverti entraîneur.
Pour les articles homonymes, voir Casoni.
Bernard Casoni | ||
Bernard Casoni en 2011 sous les couleurs de l'Evian TG | ||
Biographie | ||
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Nom | Bernard René Michel Casoni | |
Nationalité | Français | |
Naissance | Cannes (France) |
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Taille | 1,77 m (5′ 10″) | |
Période pro. | 1978 – 1996 | |
Poste | Défenseur central | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1970-1978 | AS Cannes | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1978-1984 | AS Cannes | 139 | (8)
1984-1988 | SC Toulon | 133 | (1)
1988-1989 | Matra Racing | 30 (1) |
1989-1990 | SC Toulon | 38 (0) |
1990-1996 | Olympique de Marseille | 221 | (3)
1978-1996 | Total | 561 (13) |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1985-1986 | France espoirs | 17 (0) |
1988-1989 | France A' | 2 (0) |
1988-1992 | France | 30 (0) |
Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
1998-1999 | Olympique de Marseille rés. | 14v 11n 22d |
1999-2000 | Olympique de Marseille | 6v 9n 11d |
2001-2002 | Étoile du Sahel | |
2002-2003 | AS Cannes | 16v 11n 14d |
2003-2004 | Stade tunisien | |
2004-2005 | Arménie | 1v 1n 6d |
2005-2009 | SC Bastia | 67v 42n 63d |
2010-2012 | Évian Thonon Gaillard | 39v 24n 20d |
2012 | Club africain | 3v 4n 2d |
2012-2014 | AJ Auxerre | 22v 17n 20d |
2014-2015 | Valenciennes FC | 10v 4n 16d |
2015 | Videoton FC | 2v 2n 6d |
2016-2017 | FC Lorient | 10v 6n 15d |
2017-2018 | MC Alger | 21v 12n 16d |
2018-2019 | Al-Khor | 4v 3n 9d |
2019 | MC Alger | 4v 0n 1d |
2020-2021 | MC Oran | 2v 5n 0d |
2021 | MC Oujda | 5v 1n 1d |
2021- | IR Tanger | 0v 0n 0d |
1 Compétitions officielles nationales et internationales. 2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris). Dernière mise à jour : 5 novembre 2020 |
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Biographie
Carrière de joueur
Pierre Casoni, le père de Bernard Casoni était défenseur de l'AS Cannes et a disputé plus de 200 matches en D2.
Bernard Casoni commence sa carrière de défenseur au tout début des années 1980 en deuxième division avec l'Association sportive de Cannes.
Il rejoint Toulon en 1984 et débute en première division le de cette année-là, au tout nouveau Stade de la Beaujoire face au FC Nantes (défaite 1-3). Il s'y construit une excellente réputation, lui ouvrant les portes de l'Équipe de France le lors d'un France-Suisse à Toulouse (victoire 2-1).
Quelques mois plus tard, il signe un contrat avec l'ambitieux Matra Racing de Paris de Jean-Luc Lagardère. Il n'y reste qu'une seule saison, puisque Lagardère se retire du football à la suite des mauvais résultats de son équipe.
Amer de ce fâcheux épilogue, Bernard retourne à Toulon. Après une bonne saison, les portes de la plus grande équipe française de l'époque s'ouvrent à lui. C'est ainsi qu'il signe en 1990 à l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie. La concurrence en défense est forte entre Boli, Mozer ou encore Amoros.
Bernard connaît alors la consécration en atteignant la finale de la coupe aux grandes oreilles, finale perdue contre l'Étoile Rouge de Belgrade le . Pendant cette période, il s'octroie définitivement une place de titulaire en équipe de France, dirigée alors par Michel Platini. Il joue d'ailleurs l'Euro 92 la saison suivante.
Mais la saison 1992-93 va annoncer le déclin de sa carrière. Une bénigne fracture au pouce gauche lui fait perdre sa place de titulaire dans le onze olympien, ainsi qu'en équipe de France, où il joue son dernier match le face à la Finlande (victoire 2-1). Il ne joue pas non plus la finale victorieuse de la Ligue des champions face aux Milanais le et doit même se contenter d'une place de remplaçant jusqu'à la rétrogradation de l'Olympique de Marseille en Division 2 à l'orée de la saison 1994-1995.
Mais pendant les deux saisons que l'équipe olympienne reste au purgatoire, il prouve qu'il n'est pas fini et permet à son équipe, aux côtés de Marcel Dib et d'autres, de retrouver l'élite en 1996. Il décide de mettre un terme à sa très bonne carrière professionnelle à cette occasion.
Olympique de Marseille
Il deviendra par la suite entraîneur des moins de 15 ans de l'Olympique de Marseille durant deux ans (de 1996 à 1998). Il entraînera ensuite l'équipe réserve jusqu'en , date à laquelle il prend les rênes de l'équipe fanion. Il y succède à Rolland Courbis, lequel démissionne après les mauvais résultats de l'automne 1999, et commence réellement sa carrière d'entraîneur professionnel. Il restera sur le banc marseillais jusqu'à la fin de l'exercice 1999-2000 où l'équipe, après une calamiteuse saison, terminera 15e, évitant de très peu la relégation en Ligue 2.
Evian TG
Le , il est nommé à la tête de l'Evian Thonon Gaillard FC alors que le club est co-leader de National mais connait une période creuse de résultats, n'ayant récolté que 9 points sur 24 possibles lors de ses dernières rencontres[1]. Il y vivra deux promotions successives, en Ligue 2 puis en Ligue 1.
Club Africain
Il rejoint au le Club africain pour un contrat de deux ans[2]. Auprès de Slim Riahi, le président du club, il déclare son désir de remporter tous les titres possibles avec ce club. Il arrive en cours de saison, celle-ci s'étendant de à [1]. Sur les 7 matchs qu'il dirige, il totalise 2 victoires, 4 nuls et 1 défaite[1]. Le , il est limogé pour insuffisance de résultats[3]. Il fait part de son incompréhension, lui qui avait vécu la fin de saison précédente comme préparation du nouvel exercice en vue[1]...
AJ Auxerre
Le , il s'engage avec l'AJ Auxerre pour 18 mois à la suite du départ de Jean-Guy Wallemme[4]. L'AJA est alors seizième de Ligue 2 et éliminée des deux coupes. Sa mission y est simple : maintenir le club. L'alchimie y prend plutôt bien avec 4 succès en . Casoni y prend en main un effectif prometteur, composé des jeunes Christopher Jullien, Willy Boly, Sébastien Haller, Paul-Georges Ntep, Yaya Sanogo accompagnés des plus expérimentés Sorin, Hengbart, Adama Coulibaly, Oliech, Le Tallec ou autre Olivier Kapo. Il mène ainsi le club à une honnête neuvième place. Il lie également une relation intime avec Ntep qui le considère comme l'un des meilleurs coachs qu'il ait eu, le faisant passer le cap de "gamin à jeune homme"[1].
En , le seul horizon de l'AJA et de son nouveau président Guy Cotret est, de nouveau, le maintien. Bernard Casoni doit alors composer avec un budget en constante diminution. De 40M€ lors de la dernière année en Ligue 1, il n'était plus que de 21M€ en 2012-2013 avec comme objectif de tendre vers les 14M€... Jusqu'en , le plan se déroule comme prévu, le club végétant entre la 13e et la 10e place. Il est alors porté par Ntep (10 apparitions dont 7 titularisations, 5 buts, 1 passe décisive), vendu pour 5M€ en janvier au SRFC. En février, l'édifice s'écroule, l'AJA tombe 17e et une série de 5 matchs sans victoire sonne le glas de l'expérience bourguignonne de Casoni[1]. Le , il est démis de ses fonctions d'entraîneur[5].
Valenciennes FC
Le , après huit saisons dans l'élite, le VAFC débute en Ligue 2. En plein marasme économique et sportif, Casoni est choisi par Jean-Louis Borloo pour remettre sur pied le club nordiste et y paraphe un contrat s'étendant sur deux saisons[6]. À deux semaines et demi de la reprise, il prend en main un effectif composé de quinze éléments, attendant alors pas moins de six à huit renforts pour constituer un effectif compétitif. Il déclare alors que son équipe, en déficit de foncier et sans repères tactiques, peut très bien terminer le mois d'août avec zéro point. Elle en prendra finalement quatre, le club pointant à la 19e place. Le bilan entre septembre et décembre est contrasté : sur 13 rencontres de Ligue 2, les valenciennois s'en tirent avec 6 victoires, 1 nul et 6 défaites, de quoi remonter jusqu'à la 9ème place[1].
Entre la 18e et la 25e journée de championnat, le club nordiste n'engrange qu'un seul point et est alors premier non-relégable à un point du 18e. Du fait de ces résultats, l'entraineur est remercié le et remplacé par David Le Frapper, jusqu'alors à la tête des U19[7].
À la suite de ce licenciement, il réclamera 1,3M€ d'indemnités au club en difficultés[8]. Le , la chambre d'appel sociale de Douai rend son délibéré dans l'affaire l'opposant à son ancien club. Le tribunal d'appel lui octroie 364 000 € pour rupture abusive de son contrat[9].
FC Videoton
Le , il signe un bail de deux ans avec le club hongrois, champion en titre, du Videoton FC[10]. Le club participe ainsi aux tours préliminaires de Ligue des Champions. Sorti au troisième tour par le BATE Borisov après être difficilement venu à bout des gallois de New Saints, le club patauge également en championnat. Il y enchaîne notamment 3 défaites consécutives, ce qui n'était plus arrivé au Videoton FC depuis [1]. À la suite de ces mauvais résultats (10 matchs officiels, 2 victoires, 2 nuls et 6 défaites dont 4 en 5 journées de championnat), il est démis de ses fonctions dès [11].
FC Lorient
Le , après dix-sept jours sans coach, le FC Lorient le choisit pour remplacer Sylvain Ripoll, démis de ses fonctions compte tenu des mauvais résultats du club[12]. Alors que Rolland Courbis, Rémi Garde, Elie Baup, Éric Roy et Hubert Fournier avaient été pressentis pour occuper le poste, c'est finalement lui qui, contre toute attente, arrive au chevet de l'équipe, 20e de Ligue 1, à 4 points du premier non-relégable. Sa réputation d'entraineur défensif, tactique, au jeu peu flamboyant ne semble alors pas correspondre aux valeurs de jeu incarnées par Christian Gourcuff puis Sylvain Ripoll dans le Morbihan[13]. Alex Hayes, directeur sportif du club breton, ne cache pas qu'il a été retenu pour ses qualités de leadership, de meneur d'hommes et sa base défensive importante, le club prenant alors près de 2 buts par match. Avec un contrat s'étendant jusqu'à la fin de la saison avec une option d'une année supplémentaire, il arrive ainsi comme "pompier" afin de pérenniser le club en Ligue 1[14]. Il est démis de ses fonctions le à la suite de la relégation du FC Lorient en Ligue 2[15].
Mouloudia Club d'Alger
Le , Casoni signe un bail d'une année avec le club Algérois à une semaines de la reprise, deuxième en championnat est qualifié à Ligue des champions africaine pour la suivante, et aussi en quart de finale de Coupe de la confédération[16], Même s’il n’a pas gagné des titres, pour les supporters, le fait de donner une identité de jeu à l’équipe est un grand exploit. Au fil du temps, Casoni a gagné le respect des supporters qui ne s’imaginent pas que le MCA accueille cette nouvelle saison sans que Casoni ne soit l’entraîneur en chef.
Le , après des mauvais résultats et une élimination amère en Ligue des champions la direction du Mouloudia décide de se séparer de son entraineur et de son directeur sportif Kamel Kaci-Saïd[17].
Al-Khor
Le , il rejoint Al-Khor dans le championnat du Qatar[18]. Quatre mois plus tard, il quitte ses fonctions[19].
Statistiques détaillées
Générales par saison
Saison | Club | Championnat | Coupe nationale | Coupe de la Ligue | Compétition(s) continentale(s) | France | Total | ||||||||
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Division | B | B | B | C | B | B | B | ||||||||
1978-1979 | AS Cannes | Division 2 | 0 | - | - | - | - | - | 0 | ||||||
1979-1980 | AS Cannes | Division 2 | 0 | 0 | - | - | - | - | 0 | ||||||
1980-1981 | AS Cannes | Division 2 | 3 | 0 | - | - | - | - | 3 | ||||||
1981-1982 | AS Cannes | Division 2 | 2 | 0 | - | - | - | - | 2 | ||||||
1982-1983 | AS Cannes | Division 2 | 2 | 0 | - | - | - | - | 2 | ||||||
1983-1984 | AS Cannes | Division 2 | 1 | 0 | - | - | - | - | 1 | ||||||
1984-1985 | SC Toulon | Division 1 | 0 | - | - | - | - | - | 0 | ||||||
1985-1986 | SC Toulon | Division 1 | 0 | 0 | - | - | - | - | 0 | ||||||
1986-1987 | SC Toulon | Division 1 | 1 | 0 | - | - | - | - | 1 | ||||||
1987-1988 | SC Toulon | Division 1 | 0 | 0 | - | - | - | 0 | 0 | ||||||
1988-1989 | Matra Racing | Division 1 | 1 | 0 | - | - | - | 0 | 1 | ||||||
1989-1990 | SC Toulon | Division 1 | 0 | 0 | - | - | - | 0 | 0 | ||||||
1990-1991 | Olympique de Marseille | Division 1 | 0 | 0 | - | C1 | 0 | 0 | 0 | ||||||
1991-1992 | Olympique de Marseille | Division 1 | 0 | 0 | - | C1 | 0 | 0 | 0 | ||||||
1992-1993 | Olympique de Marseille | Division 1 | 0 | 0 | - | C1 | 0 | 0 | 0 | ||||||
1993-1994 | Olympique de Marseille | Division 1 | 1 | 0 | - | - | - | - | 1 | ||||||
1994-1995 | Olympique de Marseille | Division 2 | 2 | 0 | 0 | C3 | 0 | - | 2 | ||||||
1995-1996 | Olympique de Marseille | Division 2 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | 0 | ||||||
Total sur la carrière | 13 | 0 | 0 | - | 0 | 0 | 13 |
Palmarès joueurs
En club
- Vainqueur de la Ligue des Champions en 1993 avec l'Olympique de Marseille
- Champion de France en 1991 et en 1992 avec l'Olympique de Marseille
- Champion de France de Division 2 en 1995 avec l'Olympique de Marseille
- Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1991 avec l'Olympique de Marseille
- Vice-champion de France en 1994 avec l'Olympique de Marseille
- Finaliste de la Coupe de France en 1991 avec l'Olympique de Marseille
En Équipe de France
- 30 sélections entre 1988 et 1992
- Champion d'Europe Espoirs en 1988 avec les Espoirs
- Vainqueur du Tournoi de France en 1988
- Participation au Championnat d'Europe des Nations en 1992 (Premier Tour)
Distinctions individuelles et records
- Membre du club de l’année France Football avec l'Olympique de Marseille en 1991 et en 1992
- Membre de l'équipe européenne de l'année France Football avec l'équipe de France en 1991
- Membre de l'équipe de l'année World Soccer Awards avec l'équipe de France en 1991
- Membre de l'équipe de France alignant 19 matchs sans défaite entre et le (record de l'époque)
- Membre de l'équipe de France remportant tous ses matchs éliminatoires à l'Euro 1992 (une première à l'époque)
- Membre de l'Olympique de Marseille remportant la Ligue des Champions en 1993 sans concéder une défaite
Palmarès entraîneur
En club
Distinction individuelle
Citations
Parlant de son passage à l'OM : « On a beaucoup parlé du trio magique à l'avant, mais y'avait un trio magique à l'arrière avec Carlos [Mozer], Baz [Boli]... et moi. »
Notes et références
- « Casoni : du miracle éviannais aux 4 limogeages successifs », sur statsl1mpg.over-blog.com,
- Contrat avec le Club Africain sur le site officiel du Club Africain
- Casoni limogé, lequipe.fr, 2 octobre 2012
- Bernard Casoni, nouvel entraîneur de l'AJ Auxerre, www.lyonne.fr, 3 décembre 2012.
- Guy Cotret officialise le départ de Bernard Casoni, entraîneur de l'AJA, www.lyonne.fr, 17 mars 2014.
- Football-VAFC: Casoni s'est engagé pour deux saisons, www.lavoixdunord.fr, 17 juillet 2014.
- « Bernard Casoni, c'est fini », sur lequipe.fr, .
- Football : pour Bernard Casoni la rupture avec le VAFC, c’est 1,3 million d’euros
- Bernard Casoni gagne gros aux prud'hommes
- « Casoni repart vers l'inconnu ».
- « Bernard Casoni quitte déjà Videoton - Foot - HON - Videoton », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
- Arnaud Huchet, « Le feuilleton touche à sa fin. Dix-sept jours après la mise à l’écart de Sylvain Ripoll, le FC Lorient va nommer Bernard Casoni au poste d’entraîneur. », Ouest-France, (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le )
- Pierre Cornu et Nicolas Tavares, « Qui est Bernard Casoni, nouveau coach du FCL ? », Ouest-France,
- Arnaud Huchet, « Alex Hayes : "Bernard Casoni est un meneur d'hommes" », Ouest-France,
- « Football. Bernard Casoni et le FC Lorient, c’est fini », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « MC Alger : Bernard Casoni nouvel entraineur », sur DZfoot.com (consulté le ).
- Bernard Casoni quitte le Mouloudia d'Alger
- Casoni à Al Khor (Qatar)
- Bernard Casoni quitte déjà Al-Khor (Qatar)
- Bernard Casoni va entraîner de nouveau le Mouloudia d'Alger la saison prochaine
- MC Alger : Bernard Casoni s'en va
- « MCO : Bernard Casoni nouvel entraîneur », sur mediafootdz.com, Ali Ait Si Amer,
- « Ligue 1 : séparation à l’amiable entre le MC Oran et Casoni », sur Radio Algérie,
- « Fiche de Bernard Casoni », sur footballdatabase.eu
Liens externes
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