Bergicourt

Bergicourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Bergicourt

La mairie-école.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Benoit Dolique
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80083
Démographie
Gentilé Bergicourtois
Population
municipale
143 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 52″ nord, 2° 01′ 29″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 185 m
Superficie 6,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Bergicourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Bergicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Bergicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Bergicourt

    Géographie

    Description

    Bergicourt est un village picard rural de la vallée des Évoissons situé dans le département de la Somme à moins d'une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Amiens, la capitale de Picardie, et à mi-chemin entre Lille, chef-lieu des Hauts-de-France et Paris. Le bourg le plus proche est Conty

    Le village se trouve sur le flanc du plateau picard, au dessus de la vallée des Évoissons.

    Le long des Évoissons se trouve une petite carrière de limon très pur ainsi qu'une exploitation d'alluvions de rivière dont sont extraits des galets de silex associés à de la tourbe récente[1]

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est drainée par les Évoissons, un sous-affluent du fleuve côtier la Somme (fleuve) par la Selle.

    Urbanisme

    Typologie

    Bergicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), forêts (16,8 %), prairies (2,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Plaques commémoratives des combats des 5 au 7 juin 1940, pendant la Bataille de France.

    La rue du 7 juin rappelle les combats de la bataille des Évoissons, lors de la bataille de France, en 1940, où le village a été défendu contre l'avancée des troupes allemandes par le 1er bataillon du 21e régiment d'infanterie et la 2e compagnie du 60e régiment d'infanterie, ainsi que le 2e bataillon de mitrailleurs[9],[10].

    Des stèles rappellent le sacrifice de ces soldats.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1989 Jacques Culot[17]   Agriculteur.
    mars 1989 2001 Michel Godart[18]   Instituteur puis directeur d'école
    mars 2001 2006[18] Olivier Crété   Décédé en fonction
    mars 2006[18] 2014[19] Michel Godard[20]   Directeur d'école retraité
    2014[21] 2020[22] Philippe Dutitre    
    2020[23] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Benoît Dolique    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 143 habitants[Note 3], en diminution de 11,18 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    242238270256257246244253255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    246252247233210200186194176
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    163179181165165148166159166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    148125112135135131150153160
    2017 2018 - - - - - - -
    145143-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Lucie' [27].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Toutes-Grâces. Associée au nom des Daveluy, elle date de 1876, après la mort de trois des fils de la famille [28].
    • Jardin des Évoissons, 56 rue de l'Abreuvoir ; jardin privé ouvert à la visite sur rendez-vous : jardin à l'anglaise, jardin d'ombre, jardin à la française de part et d'autre de la rivière des Évoissons[29],[30].

    Personnalités liées à la commune

    Stèle à Antoine Daveluy, sur le clocher de l'église.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Bergicourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Bertrand Le Boudec et Hélène Izembart, Atlas des paysages de la Somme, t. II : Six structures paysagères, Amiens, Direction régionale de l'environnement, , 320 p. (lire en ligne [PDF]), p. 122.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean-Marc Renaux, « Les combats des Évoissons (2) », Conty - La gazette, no 70, , p. 4-5 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    10. Jean Daniel Kientz, « René Reger mort en juin 1940 dans la Somme, « courageux et dévoué » : Sa famille l’ignorait : le Colmarien mort en juin 1940 dans la Somme a été décoré de la médaille militaire en 1942. Son neveu, Edgard Schaffhauser, a durement bataillé en 2009-2010 pour qu’une plaque soit apposée sur l’ossuaire du Ladhof, là où les restes du soldat ont été transférés en 1972 », L'Alsace, 6/3/2021 mis à jour le 8/3/2021 (lire en ligne, consulté le ) « En juin 2010, le conseil municipal de Bergicourt inaugurait une stèle en mémoire des soldats morts le 7 juin 1940. Tombé dans la Somme, René Reger, né à Colmar, faisait partie du 21e RI ».
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    14. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    15. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    16. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    17. Patrick Trantan, « La mémoire de Bergicourt s’est éteinte : Jacques Culot est décédé à 93 ans. Maire pendant 30 ans, il était indissociable du village », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il est à l’origine de l’arrivée de l’eau courante dans chaque foyer avec la création du syndicat d’eau. Il s’est impliqué dans le SIVoM, en particulier à l’entretien des chemins ruraux. La création du plan d’eau et du camping lui reviennent ».
    18. « L’ancien maire distingué : Michel Godard a reçu la distinction de maire honoraire. L’occasion de retracer 50 ans au service de sa commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Instituteur à Bergicourt, puis directeur d’école à Conty, en fin de carrière, Michel Godard a été le secrétaire de la mairie jusqu’en 1989, l’année de son départ en retraite. Il a été élu maire aussitôt. « J’avais l’expérience de la gestion d’une mairie », explique-t-il.
      Poussant un jeune à reprendre sa fonction en 2001, il garde son mandat de conseiller municipal de 2001 à 2006, et redevient maire à la suite du tragique décès de son successeur. Réélu en 2008, il restera maire de la commune jusqu’en 2014 »
      .
    19. « Le maire ne se représente pas », Le Courrier picard, (www.courrier-picard.fr/region/le-maire-ne-se-represente-pas-ia168b0n111995, consulté le ).
    20. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    22. « Une dizaine de maires ne se représentent pas », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3646, , p. 33.
    23. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. M. Roux, Le Canton de Poix, in La Picardie historique et monumentale, tome 1, Amiens & Paris, Yvert & Picard, 1893-1899, 490 p. (lire en ligne), p. 227-228.
    28. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 153 (ASIN B000WR15W8).
    29. « Le Jardin des Evoissons », Parcs et jardins, sur https://www.somme-tourisme.com (consulté le ).
    30. Sylvie Payet, « Les Evoissons à Bergicourt, le jardin rêvé de Josette Bliquet : Dans le village de Bergicourt, à l’ouest d’Amiens, au bord de la rivière Les Evoissons, le jardin du même nom offre au regard du visiteur beauté, calme et fraîcheur », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    31. Le Daveluyvien ; par Pierre Daveluy de Pierregot -2009[réf. incomplète].
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