Bellenod-sur-Seine

Bellenod-sur-Seine est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bellenod-sur-Seine

L'église en haut du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Valérie Bouchard
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21061
Démographie
Population
municipale
71 hab. (2018 )
Densité 4,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 55″ nord, 4° 38′ 48″ est
Altitude Min. 272 m
Max. 414 m
Superficie 14,59 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Bellenod-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Bellenod-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Bellenod-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Bellenod-sur-Seine

    Géographie

    Bellenod est située à 51 kilomètres à vol d'oiseau au nord de Dijon[1]. Sa superficie est de 1 459 hectares (14,6 km2), avec une altitude de 272 à 414 mètres.

    Hydrographie

    La commune est située au confluent de la Seine, du Revinson et de la Coquille

    Accessibilité

    Bellenod se situe à proximité de la départementale 901 qui relie la route départementale 971 à Is-sur-Tille à partir de Saint-Marc-sur-Seine

    Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Thenissey et de Venarey-les-Laumes à 22 kilomètres chacune.

    Communes limitrophes

    Hameaux et écarts

    La commune comporte quatre hameaux :

    • La Maison, ancien relais de pèlerins dont subsiste la chapelle Sainte-Anne,
    • La Montagne avec la chapelle Saint-Claude,
    • La Borde avec une grange de l'abbaye de Quincy,
    • Vaux dont l'existence est attestée dès le XIIe[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Bellenod-sur-Seine est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), forêts (24 %), prairies (19,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Bellenod serait d'origine celte du nom de Baleno, puis Balenou au XIIe siècle. Plus tard au XVe siècle, le nom dévie en Belle Noue du fait de sa situation près d'une prairie appelée « noue » (nauda en langue gauloise). Bellenod s'écrit soit avec un « t » soit avec un « d » et se nomme « Bellenod-sous-Origny » jusqu'au [10].

    Antiquité

    La fouille du tumulus de Farge atteste de l'occupation du site par les Celtes et la découverte de nombreux vestiges démontre la poursuite de celle-ci par les Lingons à l'époque gallo-romaine.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Bellenod relève de la seigneurie attachée au bailliage de la Montagne et au diocèse d'Autun[1]

    Époque moderne

    Des gisements d'argile ont fait de Bellenod un centre important de tuileries, le dernier du Châtillonnais à fonctionner au XXe siècle[2] au prix d'une diversification de ses activités[11].

    Héraldique

    Blasonnement :
    « Écartelé au 1 et au 4 d’hermines à la fasce de gueules et au 2 et au 3 de gueules à trois tours d’or. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 André Raillard    
    mars 2008 mars 2014 Michel Fourtier    
    mars 2014 En cours Valérie Bouchard DVD Conseillère départementale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 71 habitants[Note 2], en diminution de 7,79 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    250311314313319322512335320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    330299283274258228231236194
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    212193186161176191149128155
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1101281091159078787876
    2018 - - - - - - - -
    71--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre Saint-Paul dont la construction de l'abside remonte au XIIe ; le clocher et la chapelle ouest sont du XVIe ; la nef est remaniée à cette occasion ; la construction de la sacristie date de la fin XVIIIe. Statuaire intéressante : saint Paul en bois polychrome du XVIe, saint Adon et saint Eloi du XVIIe[2].
    • Moulin à Bœuf, ancien moulin à eau rénové, à l'entrée du village. Antérieurement : moulin des Planches.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. René Paris 1986, p. 35.
    2. René Paris 1986, p. 33.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Extrait du bulletin Conte-moi mon canton rédigé par l'Association des Aînés ruraux de Côte-d'Or en 2001
    11. https://www.verif.com/societe/SARL-DE-LA-TUILERIE-793912544/
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Notice no PA00112134, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
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