Meulson

Meulson est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Meulson

L'enclos paroissial à l'entrée ouest du village.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Séverine Goustiaux
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21410
Démographie
Population
municipale
32 hab. (2018 )
Densité 4,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 21″ nord, 4° 41′ 56″ est
Altitude Min. 345 m
Max. 427 m
Superficie 7,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Meulson
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Meulson
Géolocalisation sur la carte : France
Meulson
Géolocalisation sur la carte : France
Meulson

    Géographie

    Au-dessus des vallées de la Seine et de son affluent la Coquille, en rives droites, la commune de Meulson s'allonge est-ouest sur près de km2 sur les hauteurs du plateau du Duesmois, au sud de la forêt de Châtillon. Les bois couvrent à peine un quart des surfaces, pour une petite part sur le haut des versants de vallées en limite sud-ouest du finage, où on trouve le point le plus bas à 339 m, dans le bois de Peut-Champ au-dessus des Roches de Tarperon, et pour une part plus importante au nord-est du territoire, sur les hauteurs, au-dessus de 420 m. C'est là dans le bois de Chancombert que se trouve un sommet à 426 m qui marque le point culminant de la commune. À part quelques prairies autour du village et une carrière de pierre du Châtillonnais au lieu-dit les Creux de Mines[1], le reste du territoire est consacré à l'agriculture.

    La route départementale 16 qui joint Châtillon-sur-Seine à Aignay-le-Duc par la forêt de Châtillon traverse la commune et le village selon une orientation nord-sud. Côté ouest une route suit le bord du plateau et dessert les villages situés en haut du versant droit des vallées, à l'est une route est l'unique accès à la ferme de Valfermet, sur la commune voisine de Mauvilly, elle butte ensuite comme tous les chemins forestiers voisins, sur le sillon creusé en forêt par le Brévon.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Accessibilité

    Meulson est situé à proximité de la départementale 901 qui relie la route départementale 971 à Is-sur-Tille à partir de Saint-Marc-sur-Seine.

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    La commune n'a pas de hameaux ni d'habitations isolées hormis la ferme des Ouches très proche du village. Parmi les lieux-dits d'intérêt local :

    • les côtes Norceau,
    • la côte de Barmont (mont à 417 m d'alt.),
    • la combe de Valfermet,
    • la carrière de Drouas,
    • les bois de Chancombert, Viforêt, le Peut-Champ.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le plateau du Duesmois fait partie de l'extrémité ouest du plateau de Langres dont les sous-sols en roches calcaires du Jurassique sont solubles et produisent des réseaux d'eau souterrains, comme sur la commune voisine de Mauvilly dont les cours d'eau disparaissent avant de rejoindre le Brévon. Plusieurs sources poignent sur la commune : fontaine de l'Orge (au lavoir), des Ormeaux, de Bisot, des Bas-de-Vaux… mais aucune ne donne naissance à un cours d'eau qui rejoindrait en surface les vallées voisines, Seine[2], Coquille[3] et ruisseau de Banlot[4] au sud, Brévon[5] à l'est.

    Urbanisme

    Typologie

    Meulson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), forêts (27,1 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Préhistoire et antiquité

    Plusieurs tumulus ont fourni du mobilier daté du 1er et 2e âge du fer et la période gallo-romaine a livré plusieurs sculptures.

    Époque moderne

    Le village, fermé, échappe aux épidémies de peste des XVe et XVIe siècles et c'est à Meulson en 1589 que la noblesse bourguignonne convoquée par Bénigne Frémiot et Guillaume de Tavanne s'unit pour libérer la forteresse de Duesme des Ligueurs qui l'occupent[13].

    Héraldique

    Blason
    Gironné d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 septembre 2012 Joseph Gelot    
    septembre 2012 en cours Marie-Noelle Gelot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Meulson appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 32 habitants[Note 2], en diminution de 13,51 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    190205201183195202173162164
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    15711711511410610410910996
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    93103821009489779079
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    636853394437373833
    2018 - - - - - - - -
    32--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2016, la commune ne compte pas de monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques, 12 monuments ou édifices sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[18], 2 éléments classés à l'inventaire des objets historiques[19] et 21 objets répertoriés à l'I.G.P.C[20].

    • Église de la-Nativité-de la-Vierge (IGPC 1989)[21] de plan rectangulaire, flanqué de deux chapelles de chaque côté du chœur, le clocher carré à flèche octogonale coupe le toit à deux pans entre nef et abside. Statuaire conséquente : Vierge à l'Enfant en pierre polychrome du XIVe siècle, sainte Marthe et la tarasque du XVIe, panneau en bois polychrome d'une Vierge de pitié encadrée par saint Claude et saint François d'Assise[13].
    • Mairie-école du XIXe en moellons et pierres de taille (IGPC 1989)[22].
    • Lavoir de la Fontaine-de-l'Orge (IGPC 1989)[23].
    • Croix de cimetière (IGPC 1989)[24] et tombeau sculpté de J. B. Rigogne et Jeanne Léauté (IGPC 1989)[25].
    • Vestiges de fortification du XVIe (IGPC 1989)[26].
    • Reconstitution d'un tumulus celte découvert en 1998 à l'occasion d'une exploitation de carrière[27].
    • Chemin de randonnées balisé sur 20 km, les cigognes noires (carte)

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. l'autorisation d'exploitation inqique le lieu comme "le Grand-Chemin"
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (----0010) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0020600) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0028000)) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. René Paris 1986, p. 44.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Liste des lieux et monuments de la commune de Meulson à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Meulson », base Palissy, ministère français de la Culture.
    20. « Liste des objets de la commune de Meulson à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IA00050299, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Notice no IA00054153, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Notice no IA00054154, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00054150, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no IA00054152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Notice no IA00054156, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Le tumulus de Meulson

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Liens externes

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