Bazoches-sur-Guyonne
Bazoches-sur-Guyonne est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Bazoches (homonymie).
Bazoches-sur-Guyonne | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | CC Cœur d'Yvelines | ||||
Maire Mandat |
Dominique Nicco 2020-2026 |
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Code postal | 78490 | ||||
Code commune | 78050 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bazochéens | ||||
Population municipale |
627 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 111 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 46′ 44″ nord, 1° 51′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 175 m |
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Superficie | 5,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubergenville | ||||
Législatives | 10e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.bazoches-sur-guyonne.fr/ | ||||
Géographie
Description
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Bazoches-sur-Guyonne est un village périurbain et résidentiel des Yvelines qui s'étend dans une zone de coteaux au nord du massif forestier de Rambouillet. Elle jouxte à l'est Montfort-l'Amaury et se trouve à 20 km à l'ouest de Versailles, à 37 km à l'ouest de Paris, 15 km au nord de Rambouillet et 46 km au nord-est de Chartres.
La commune est desservie par la route départementale 13 traverse la commune d'est en ouest, menant du Tremblay-sur-Mauldre à Montfort-l'Amaury. La route départementale 23 venant de Jouars-Pontchartrain se termine à la jonction avec la précédente à l'entrée est du village. La route nationale 12 traverse le territoire communal au nord.
Les gares ferroviaires les plus proches de la commune sont celles de Villiers - Neauphle - Pontchartrain à 5,5 km et Montfort-l'Amaury - Méré à 6 km.
La commune est desservie par les lignes 5, P et V de la société de transport Hourtoule, par la ligne 49 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne 61 de l'établissement Transdev de Houdan.
Communes limitrophes
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Méré | Mareil-le-Guyon | Le Tremblay-sur-Mauldre | ![]() |
Méré | N | Le Tremblay-sur-Mauldre | ||
O Bazoches-sur-Guyonne E | ||||
S | ||||
Montfort-l'Amaury | Mesnuls | Saint-Rémy-l'Honoré |
Urbanisme
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Typologie
Bazoches-sur-Guyonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Basochie en XIIIe siècle[9], Bazochie en 1351[10], Basoches-en-Pincerais[9].
Le nom de « Bazoches » vient de l'ancien français, issu du latin, basilica (désigne en latin ecclésiastique un monument érigé à la mémoire d'un martyr et généralement dépositaire de reliques)[11].
En français, le terme basoche désignait par évolution sémantique une association de clercs de procureurs du parlement de grandes villes.
La commune est traversée par la Guyonne.
Homonymie avec Bazoches-au-Houlme.
Histoire
Le site était habité au néolithique comme l'atteste la présence d'un dolmen.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Montfort-l'Amaury de Seine-et-Oise puis des Yvelines[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Aubergenville
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
Bazoches-sur-Guyonne est membre de la communauté de communes Cœur d'Yvelines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2018, la commune comptait 627 habitants[Note 3], en augmentation de 11,57 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,4 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 22,1 %, plus de 60 ans = 18,5 %) ;
- 48,6 % de femmes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 24,7 %, plus de 60 ans = 18,1 %).
Enseignement
La commune possède[23] une école élémentaire publique.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin : église de campagne à nef unique et clocher latéral entourée d’un pittoresque cimetière. Édifiée au XIIe siècle, elle est remaniée aux XVIIe et XIXe siècles. L’église possède un très beau maître autel en bois sculpté laqué de la première moitié du XVIIIe siècle et le tableau du retable, restauré, « Saint-Martin en évêque », aussi, du XVIIIe siècle.
Le clocher latéral abrite la plus ancienne cloche de la région « Martinne », datée de 1555. - Maison de Jean Monnet, où Jean Monnet y a vécu de 1945 à sa mort en 1979. et devenue propriété du Parlement européen, située dans le hameau de Houjarray.
Cette demeure à toit de chaume du XXe siècle a été transformée en musée qui présente l’œuvre de l’homme d’état, sa vision de la paix et de l’unité européenne[24],[25] - Maison Louis Carré : villa d'architecture moderne achevée en 1959 par l'architecte finlandais Alvar Aalto pour Louis Carré, collectionneur et galeriste français. Cette villa, classée monument historique le 5 juillet 1996, a été acquise en 2006 par la fondation Alvar Aalto de Finlande qui l'ouvre au public depuis l'été 2007.
- Une maison qui a servi de décor au film Mais où est donc passée la septième compagnie ?. La célèbre scène de l'épicier collabo y a été tournée. Cette maison est située à l'angle du chemin du Rocher-Marquant et du chemin du Vieux-Pressoir.
- Un chemin de randonnée permet de découvrir le territoire communal
- La maison Jean-Monnet...
- ... et son salon
- La maison Louis-Carré...
- ... et son entrée.
- L'église
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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- Jean Monnet (1888-1979), homme d'État français, y a habité de 1945 à sa mort. D’abord enterré à Bazoches-sur-Guyonne, il est inhumé au Panthéon en 1988, à l’occasion de son centenaire, sur décision de François Mitterrand[24].
- Georgius (1891-1970), chanteur français de variétés, y est décédé et inhumé.
- Louis Carré (1897-1977), galeriste français, ayant fait construire la Maison Louis Carré.
- Robert Vattier (1906-1982), acteur français et père de l'actrice Bérangère Vattier, y a habité et y est inhumé.
- Pierre Viansson-Ponté (1920-1979), enseignant et journaliste, exerça un mandat de conseiller municipal à Bazoches-sur-Guyonne.
- Brigitte Bardot (1934), actrice et chanteuse française et militante de la cause animale, possédait sur la commune, une résidence léguée à sa fondation.
- Robert Etcheverry (1937-2007), acteur français, marié à l'actrice Bérangère Vattier de 1963 à 1983, a vécu pendant 20 ans à Bazoches-sur-Guyonne.
- Bérangère Vattier (1941-2001), actrice française et fille de l'acteur Robert Vattier, mariée à l'acteur Robert Etcheverry de 1963 à 1983, a vécu à Bazoches-sur-Guyonne.
- Henry Leca (1914-1981), compositeur, chef d'orchestre et son épouse Rose Mania (1922-1997), chanteuse, ont vécu à Bazoches.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Bazoches-sur-Guyonne », p. 565–567
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Bazoches-sur-Guyonne (78050) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Bazoches-sur-Guyonne », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bazoches-sur-Guyonne » sur Géoportail.
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- LONGNON (Aug.), Pouillé de la Province de Sens (1904), p. 212,
- Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997 - (ISBN 9782862532202) Éditeur : Christine Bonneton.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Bazoches-sur-Guyonne », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines..
- « Dominique Nicco », sur https://fr.linkedin.com (consulté le ).
- « Procès verbal du conseil municipal du 28 mai 2020 » [doc], Comptes-rendus des conseils municipaux, sur http://www.bazoches-sur-guyonne.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Bazoches-sur-Guyonne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Site officiel de l'inspection académique des Yvelines.
- Sébastien Birden, « Yvelines : bienvenue dans la maison de Jean Monnet, berceau de l’Union européenne : À Bazoches-sur-Guyonne, l’ancienne demeure de ce haut fonctionnaire, qui a été l’un des principaux artisans de la construction européenne, est aujourd’hui un musée qui revisite les coulisses de notre histoire récente. Suivez le guide ! », Le Parisien, (Sébastien Birden, consulté le ).
- Site officiel de la Maison Jean-Monet
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