Bataille des îles Green

La bataille des îles Green désigne les opérations amphibies menées par la Nouvelle-Zélande, avec l'assistance et la participation des États-Unis, contre la garnison japonaise des îles Green du 29 janvier au 27 février 1944, dans le cadre de la campagne des îles Salomon (qui était à l'époque un protectorat britannique) durant la guerre du Pacifique.

Bataille des îles Green
Soldats néo-zélandais débarquant d'un LCI américain sur Nissan le 16 février 1944
Informations générales
Date 29 janvier 1944 - 27 février 1944
Lieu Îles Green, îles Salomon
Issue Victoire alliée
Belligérants
Nouvelle-Zélande
États-Unis
Empire du Japon
Forces en présence
4 242 hommes
1564 hommes
entre 120 et 150 hommes
Pertes
10 morts,
21 blessés
3 morts,
3 blessés
environ 120 morts

Seconde Guerre mondiale - Pacifique

Batailles

Campagne des îles Salomon
Terrestres :

Navales :



Coordonnées 4° 30′ sud, 154° 10′ est

Les Alliés avaient pour objectif de reprendre possession des îles Green afin d'y établir des aérodromes pour accentuer leurs raids aériens en Nouvelle-Bretagne, en Nouvelle-Irlande ou encore sur les îles Truk. Avant la bataille, les Japonais utilisaient de leur côté ces îles, et notamment Nissan la plus grande de cet archipel, comme point d'étape pour leurs navires effectuant des liaisons maritimes entre leur base principale dans la région de Rabaul et leurs troupes en garnison sur Bougainville.

La bataille

Carte des opérations sur Nissan en février 1944

Dans les premières heures du 30 janvier 1944, 322 soldats néo-zélandais, plus un groupe d'ingénieurs et de spécialistes composé de 27 Américains et 11 autres Néo-Zélandais, arrivèrent sur Nissan et y organisèrent une mission de reconnaissance préalable afin d'y collecter dans la journée diverses données et mesures en vue du débarquement principal et de la future construction de la base militaire, de ses installations portuaires et de l'aérodrome prévus sur l'île. Ils en repartirent le lendemain soir, le 31 janvier, après avoir trouvé des sites idéaux pour les futures opérations. 3 Américains, membres d'équipage d'un embarcation de débarquement, et un soldat néo-zélandais furent tués dans la matinée de cette journée par des tirs de mitrailleuses nippones, les Japonais déplorant la perte d'une vingtaine des leurs. Plusieurs raids aériens impériaux eurent lieu dans la journée sans causer de dommages.

Des renforts japonais venant de Rabaul par sous-marin furent déposés dans la zone le 5 février 1944.

Le 15 février 1944, les Néo-Zélandais, à bord de véhicules de débarquements américains, lancèrent un assaut amphibie sur trois sites de débarquements à l'intérieur du lagon, sans opposition. Ils rencontrèrent une concentration estimée à une centaine de soldats nippons dès le lendemain, regroupés autour d'une ancienne mission catholique abandonnée au sud de l'île, et réussirent à sécuriser ces positions le 19 février 1944.

Un débarquement de plus faible envergure prit place le 19 février sur la petite île de Sirot, à l'entrée du lagon, sur laquelle s'étaient réfugiés une trentaine de soldats japonais, et qui tomba sous possession alliée cette même journée. Un dernier assaut fut lancé sur l'île de Sau le 21 février 1944, au nord-ouest, où 14 soldats impériaux furent neutralisés. Quelques éléments isolés japonais furent neutralisés les jours suivants à travers Nissan, qui fut alors déclarée sécurisée le 27 février 1944.

Conséquences

Les équipes du génie militaire américain et néo-zélandais s'attelèrent aussitôt à la construction de diverses infrastructures sur Nissan. Une base aérienne et deux pistes de décollage, l'une pour les chasseurs, l'autre pour les bombardiers lourds fut en fonction dès le 26 mars 1944. Il fut également construit sur la base militaire, capable d'accueillir plus de 17 000 hommes, des routes, une base de PT boat, une station de radar ainsi que divers entrepôts et bâtiments.

Le lieutenant Richard Nixon de l'US Navy, futur président des États-Unis, a servi sur cette base en tant qu'officier chargé du ravitaillement d'avril à août 1944.

Notes et références

    Bibliographie

    Lien externe

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