Bataille de Timimoun

La bataille de Timimoun opposa, de novembre à décembre 1957, les troupes du Front de libération nationale et celles de l'armée française, principalement le 3e Régiment de parachutistes coloniaux, sous les ordres du colonel Marcel Bigeard[1].

Bataille de Timimoun

Informations générales
Date novembre - décembre 1957
Lieu Algérie
Issue Victoire française
Belligérants
 FranceFront de libération nationale
Commandants
Marcel Bigeard
Forces en présence
1500 hommesUne centaine d'hommes
Pertes
12 morts99 morts

Guerre d'Algérie

Batailles

Du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962
Toussaint rouge Opération Eckhmül Opération Aloès Opération Véronique Opération Violette Massacres d'août 1955 dans le Constantinois Opération Timgad Bataille d'El Djorf Opération Massu Embuscade de Palestro Bataille d'Alger Bataille de Bouzegza Bataille de Timimoun Opération Jumelles Bataille des Frontières Coup d'État du 13 mai 1958 Opération Résurrection Opération Couronne Opération Brumaire Semaine des barricades Manifestations de décembre 1960 Bleuite Putsch des généraux Combat du Fedj Zezoua Plan Challe Opération Oiseau bleu
Du 19 mars 1962 au 5 juillet 1962
Bataille de Bab El Oued Fusillade de la rue d'Isly Massacre d'Oran Coordonnées 29° 15′ nord, 0° 15′ est
Géolocalisation sur la carte : Algérie

Déroulement

Vers Timimoun, au mois d’octobre 1957, des goumiers désertent après avoir massacré leurs cadres européens. Les déserteurs rejoignent une unité de l’ALN.

Le 8 novembre 1957, un convoi et son escorte de légionnaires sont attaqués. Le 21 novembre, les rebelles sont localisés et encerclés dans le désert du Tademaït par le 3ème RPC.

Le sergent-chef René Sentenac est blessé à mort au cours de l’opération Timimoun I, lors du premier accrochage le 21 novembre 1957. Son agonie est alors immortalisée par le photographe Marc Flament[2]. Près de lui, le lieutenant Pierre Roher commandant la section appelle les secours. Le lieutenant est tué à son tour peu après ainsi que l'infirmier Roland Fialon par un sniper ennemi embusqué à 400 mètres au nord de leur position[3].

Notes et références

  1. « Képis noirs et bérets rouges – Sahara 1957 », sur Theatrum Belli, (consulté le )
  2. La guerre d’Algérie vue par trois photographes amateurs, ecpad, 27 p. (lire en ligne), p. 14
  3. « Timimoun - 21 novembre 1957 - Notre Journal », sur nj2.notrejournal.info (consulté le )
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