Bataille de Timimoun
La bataille de Timimoun opposa, de novembre à décembre 1957, les troupes du Front de libération nationale et celles de l'armée française, principalement le 3e Régiment de parachutistes coloniaux, sous les ordres du colonel Marcel Bigeard[1].
Date | novembre - décembre 1957 |
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Lieu | Algérie |
Issue | Victoire française |
France | Front de libération nationale |
Marcel Bigeard |
1500 hommes | Une centaine d'hommes |
12 morts | 99 morts |
Batailles
Déroulement
Vers Timimoun, au mois d’octobre 1957, des goumiers désertent après avoir massacré leurs cadres européens. Les déserteurs rejoignent une unité de l’ALN.
Le 8 novembre 1957, un convoi et son escorte de légionnaires sont attaqués. Le 21 novembre, les rebelles sont localisés et encerclés dans le désert du Tademaït par le 3ème RPC.
Le sergent-chef René Sentenac est blessé à mort au cours de l’opération Timimoun I, lors du premier accrochage le 21 novembre 1957. Son agonie est alors immortalisée par le photographe Marc Flament[2]. Près de lui, le lieutenant Pierre Roher commandant la section appelle les secours. Le lieutenant est tué à son tour peu après ainsi que l'infirmier Roland Fialon par un sniper ennemi embusqué à 400 mètres au nord de leur position[3].
Notes et références
- « Képis noirs et bérets rouges – Sahara 1957 », sur Theatrum Belli, (consulté le )
- La guerre d’Algérie vue par trois photographes amateurs, ecpad, 27 p. (lire en ligne), p. 14
- « Timimoun - 21 novembre 1957 - Notre Journal », sur nj2.notrejournal.info (consulté le )
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