Back Market

Back Market ou Jung SAS est une entreprise de commerce électronique française, créée en [1], qui sert d'intermédiaire entre particuliers et professionnels du reconditionnement d'appareils électriques et électroniques. Elle dispose de bureaux à Paris, Bordeaux, New-York, Berlin et compte, en , 480 salariés[2],[3].

Back Market

Logo de Back Market

Création 12 août 2014
Personnages clés Vianney Vaute, Quentin Le Brouster, Thibaud Hug De Larauze
Forme juridique SAS
Slogan "New is Old" (le neuf c'est dépassé)
Siège social Paris
 France
Direction Thibaud Hug de Larauze (PDG)
Actionnaires Daphni
Aglaé Ventures (Bernard Arnault)
Thierry Petit
Eurazeo
Activité Vente de matériel
Produits Appareils reconditionnés
SIREN 804049476
Site web www.backmarket.fr

Fonds propres 5 880 900 € fin 2017
Chiffre d'affaires 10 015 500 € en 2017
Résultat net -1 086 700 € en 2017 (perte)

Histoire

Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, trois entrepreneurs français, fondent Back Market en . Leur objectif est de démocratiser la consommation de produits remis à neuf et lutter contre l'obsolescence programmée dans une démarche davantage écologique que le recyclage[4][5]. À long terme, il s'agit également de participer à la diminution de la fabrication d'appareils[6].

En , la start-up réalise une levée de fonds de 300 000 euros auprès d’investisseurs privés[7].

En , une deuxième levée de fonds de 7 millions d’euros est réalisée. À cette époque, 30 % de l'activité s'effectue en Espagne, Allemagne, Belgique, Italie[8] et l'entreprise dit réaliser 96 millions d'euros de volume d'affaires[9].

En , une troisième levée de fonds de 41 millions d’euros auprès de Daphni, du groupe Arnault, de Thierry Petit, et d'Eurazeo a lieu[10].

En , le confinement dû à la pandémie de Covid-19 permet à l'entreprise de doubler ses ventes par rapport à la période précédente[11]. Elle revendique alors 1200 partenaires reconditionneurs. Une quatrième levée de fonds permet de récolter 110 millions d'euros auprès des partenaires précédents et de Goldman Sachs Growth[12].

En , la startup annonce une levée de fonds de 276 millions d’euros qui la fait entrer dans la catégorie des « licornes » françaises[3].

Modèle économique

Back Market fonctionne comme une place de marché, en proposant aux clients finaux des matériels d'occasion recyclés par reconditionneurs professionnels, des boutiques d'occasion, des cash converters ou provenant des retours des hypermarchés. Les produits des recycleurs les mieux notés sont mis en avant sur le site. La société indique le taux de produits vendus défectueux est passé de 10 % à 5 % en [13].

Critiques

En , une enquête de 60 millions de consommateurs relève que Back Market « agrège la plupart des plaintes » reçues concernant la satisfaction des clients. Si sa position de chef de file peut expliquer le nombre de réclamations, son fonctionnement est néanmoins problématique[14]. De plus, la durée de garantie proposée par rapport à ses concurrents, à savoir six mois (minimum légal), est également pointée par l'organisme[15]. En réponse, les fondateurs affirment que les reconditionneurs sont soumis à différentes procédures de vérification via un questionnaire et une période d'essai de quarante jours[16]. Les équipes chargées du contrôle qualité sont renforcées et la garantie est étendue à douze mois[11].

Références

  1. « JUNG S.A.S à PARIS (804049476), CA, bilan, KBIS - Infogreffe », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
  2. Pierre Cheminade, « Back Market Bordeaux quitte Darwin pour grandir encore », sur La Tribune Bordeaux, (consulté le )
  3. AFP, « La start-up française Back Market lève 276 millions d’euros et se valorise à plus de 1 milliard de dollars », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Jacques Valette, « Back Market, le vendeur d'appareils reconditionnés qui veut « faire trembler Darty » », sur We Demain, (consulté le )
  5. Quentin Périnel, « La mission de Back Market est de ressusciter les smartphones », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. « Back Market : "Plus le reconditionné prend de place, moins il y en a pour le neuf" », sur www.linfodurable.fr, (consulté le )
  7. Charlie Perreau, « Back Market lève 300 000 euros pour ses produits électroniques reconditionnés », sur www.alliancy.fr, (consulté le )
  8. Elisa Braun, « Une start-up en lutte contre l'obsolescence programmée vient de lever 7 millions d'euros », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
  9. Claire Bouleau, « La start-up Back Market mène une levée de fonds record de 41 millions d'euros », sur Challenges, (consulté le )
  10. Quentin Ebrard, « Back Market lève 41 millions d'euros et veut accélérer aux Etats-Unis », sur Le Journal du Net, (consulté le )
  11. Vincent Fagot, « Back Market, champion de l’électronique reconditionnée, lève 110 millions d’euros », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  12. Guillaume Bregeras, « Back Market lève 110 millions d'euros », sur Les Echos, (consulté le )
  13. Benoït Berthelot, « Back Market, Remade... le juteux et opaque business des smartphones reconditionnés », sur Capital,
  14. Corinne Bouchouchi, « Que valent vraiment les offres de smartphones reconditionnés ? », sur L'Obs, (consulté le )
  15. Annick Berger, « Back Market, Remade, Certideal... le marché du reconditionné pointé du doigt pour son opacité », sur Capital, (consulté le )
  16. Henri de Lestapis, « Back Market fonde sa réputation sur un contrôle drastique de la qualité », sur Les Echos Executives, (consulté le )

Liens externes

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