Avenue de Muret

L'avenue de Muret (en occitan : avenguda de Murèth) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse les quartiers du Fer-à-Cheval, au nord, et de la Croix-de-Pierre, au sud, tous deux secteur 2 de la ville.

Avenue de Muret
(oc) Avenguda de Murèth

L'avenue de Muret au niveau de la station de tramway du même nom.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 11″ nord, 1° 25′ 46″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Fer-à-Cheval et Croix-de-Pierre (Secteur 2)
Début no 403 route de Seysses et no 2 route d'Espagne
Fin no 1 place du Fer-à-Cheval
Morphologie
Type Avenue
Longueur 1 121 m
Largeur 20 m
Histoire
Anciens noms Chemin ou route de Muret (XVe siècle)
Route d'Espagne (début du XIXe siècle)
Avenue de Muret (1866)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

L'avenue de Muret rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Route de Seysses (g)
  2. Route d'Espagne (d)
  3. Impasse Hector-Berlioz (g)
  4. Rue Axel-Duboul (g)
  5. Rue Saint-Hippolyte (g)
  6. Rue Henri-Barbusse (d)
  7. Rue Fieux (g)
  8. Rue Roc (g)
  9. Impasse Boutinon (d)
  10. Rue d'Alès (d)
  11. Rue Raymond-Lafage (g)
  12. Place de la Croix-de-Pierre
  13. Rue Bernard-Bénézet (g)
  14. Rue Rapas (g)
  15. Rue Gaston-Phoebus (g)
  16. Impasse Barthère (g)
  17. Rue du Cimetière-Saint-Cyprien (g)
  18. Rue Germain-Cany (g)
  19. Impasse du Lavoir (d)
  20. Rue Henri-Lavigne (g)
  21. Place du Fer-à-Cheval

Transports

L'avenue de Muret est parcourue, entre la place du Fer-à-Cheval et la place de la Croix-de-Pierre, par les lignes   et   du tramway, et desservie par les stations Fer-à-Cheval, Avenue-de-Muret – Marcel-Cavaillé et Croix-de-Pierre. À partir de la place de la Croix-de-Pierre et jusqu'à la Pointe, l'avenue est parcourue et desservie les lignes de Linéo L4L5, ainsi que par la ligne de bus 152. La ligne de bus 34 a également un arrêt à proximité directe.

Odonymie

L'avenue de Muret tient ce nom de ce qu'elle conduit de Toulouse à Muret. Les premières mentions de ce nom n'apparaissent qu'au XVIe siècle, où elle est simplement désignée comme le chemin de Muret (cami de Murel en occitan médiéval). Ce nom doit être ancien, puisque la porte du rempart du faubourg Saint-Cyprien, où débouchait le chemin, était déjà connue comme la porte de Muret (emplacement de la place du Fer-à-Cheval). Au début du XIXe siècle, la route de Muret devient une partie de la route nationale no 20, de Paris à la frontière espagnole (Bourg-Madame), et elle est désignée comme la route d'Espagne. En 1866, avec le développement de l'urbanisation le long de la route d'Espagne, on rend à la première partie de la route, entre la place du Fer-à-Cheval et la Pointe, le nom d'avenue de Muret[1].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Au Moyen Âge, le « chemin » ou la « route » de Muret (cami de Murel en occitan) n'est qu'un chemin qui traverse les champs, dans la campagne toulousaine, et qui, depuis la porte de Muret, au sud du faubourg Saint-Cyprien, longe la Garonne en rive gauche.

XIXe siècle et première moitié du XXe siècle

C'est dans la première moitié du XIXe siècle que commence véritablement l'urbanisation du quartier qui se forme entre la place du Fer-à-Cheval et la nouvelle place de la Croix-de-Pierre, aménagée vers 1835-1840[2]. D'ailleurs, en 1861, la barrière d'octroi qui se trouvait place du Fer-à-Cheval est déplacée place de la Croix-de-Pierre, incluant la moitié nord de la route d'Espagne[3]. Le développement du quartier et l'accroissement de la population pousse les autorités à aménager le quartier. Au début des années 1850, il est décidé d'élever une nouvelle église pour desservir la paroisse de la Croix-de-Pierre, l'église Saint-François-Xavier. Elle est élevée lentement, grâce aux donations des habitants[4]. C'est aussi un quartier industriel, qui compte plusieurs usines (actuel no 195 et anciens no 219 à 223 bis). Près de la place du Fer-à-Cheval est créé en 1865 un moulin, le moulin Vivent (emplacement de l'actuel no 308), qui utilise la force du courant de la Garonne, grâce à une chaussée aménagée en travers du fleuve, entre la rive gauche et l'île du Ramier[5].

Mais en 1875, la rive gauche de Toulouse est ruinée par la crue de la Garonne. Toutes les maisons, tous les immeubles qui s'élèvent le long de la route d'Espagne sont endommagés, sinon détruits. L'église Saint-François-Xavier, dont les travaux ne sont pas encore terminés, est fortement ébranlée[4]. La croix de pierre, qui donnait son nom au quartier, est renversée et brisée[3].

Le quartier n'en poursuit pas moins son développement. Une école de garçons est ouverte en (emplacement de l'actuel no 308). Entre 1909 et 1912, une école maternelle et une école de filles sont construites par l'architecte Joseph Galinier (actuelle école Maurice-Bécanne, no 83-85). D'ailleurs, pour accompagner le développement de l'instruction des filles, une école normale d'institutrices est ouverte en 1881 (actuels no 183-185)[6]. Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, de nouveaux bâtiments : ce sont généralement des immeubles bas, d'un seul ou de deux étages et des maisons (actuels no 11 à 27, 31 à 47, 53, 59 à 63 bis, 69, 73, 75, 99 à 131 147 à 151, 155-157, 161 à 165, 175, 177, 195 à 201, 207 à 213, 225, 233, 237, 243, 247 à 271, et 275). Certaines d'entre elles sont caractéristiques des « toulousaines », maisons ouvrières ou maraîchères typiques des faubourgs et de la banlieue de Toulouse (actuel no 193). D'autres témoignent au contraire de l'installation de maisons de villégiature (actuel no 159). Dans l'Entre-deux-guerres, l'urbanisation se poursuit. Plusieurs immeubles témoignent de l'influence des styles Art Déco et Paquebot (actuels no 93, 229 et 235 ; no 220).

Vers 1890, Georges Labit rachète une station d'élevage de poissons. Impressionné par le développement de la pisciculture en Orient, il souhaite fonder à Toulouse une station de pisciculture, qui se consacre à l'élevage des poissons et des plantes aquatiques, et au repeuplement des eaux douces, mais aussi à l'étude, avec un bâtiment ouvert à l'enseignement populaire (emplacement de l'actuel no 143, et no 2 à 8 boulevard Déodat-de-Séverac). En 1902, trois ans après la mort de Georges, son père, Antoine Labit fait don de la station de pisciculture à l'université. Le professeur Louis Roule, directeur du département de zoologie de la faculté des sciences, développe l'enseignement et la recherche, avec des laboratoires de physiologie et de pathologie des poissons. L'aquarium et le musée sont ouverts au public les dimanches après-midis, et les conférences, qui restent ouvertes au public, attirent chaque année entre 150 et 200 auditeurs. Les bassins d'élevage sont alimentés par les eaux du canal de Saint-Martory, d'un canal de dérivation de la Garonne et de la nappe phréatique elle-même. En 1923, la station devient Institut de pisciculture et d'hydrobiologie[7],[8].

Deuxième moitié du XXe siècle et XXIe siècle

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, le quartier de l'avenue de Muret poursuit son développement. En 1948, l'Institut agricole de Toulouse, fondé en 1909 par Paul Sabatier, fusionne avec l'Institut de pisciculture et d'hydrobiologie et devient l'École nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT). Un nouveau bâtiment est élevé près de la place de la Croix-de-Pierre (emplacement des actuels no 143-145)[9].

Surtout, les municipalités socialistes de Raymond Badiou et de Louis Bazerque ont de vastes projets de modernisation de la ville, qui passent d'abord par la construction de nouveaux équipements. En , une nouvelle crue de la Garonne touche la rive gauche. Dès l'année suivante, des enquêtes sont menées et en 1954, pour faire face à la menace persistante des inondations, une digue en béton de 10 mètres de haut est élevée, parallèlement à l'avenue de Muret, le long de la Garonne entre la place du Fer-à-Cheval, au nord, et la rue Sainte-Odile, au sud[10]. C'est à cette époque que disparaissent les derniers vestiges du moulin Vivent[5]. La modernité s'incarne aussi dans l'espace donné à l'automobile dans la ville. Le boulevard Déodat-de-Séverac, sur la rive gauche de la Garonne, et le boulevard des Récollets, sur la rive droite, sont reliés par la construction de trois ponts qui traversent la Garonne et l'île du Ramier – le pont de la Croix-de-Pierre, le pont Pierre-de-Coubertin et le pont de Garigliano, construits entre 1966 et 1969. L'année où sont achevés les travaux, un autopont est installé au-dessus de l'avenue de Muret, dans l'axe du pont de la Croix-de-Pierre et du boulevard Déodat-de-Séverac[3]. Surtout, plusieurs immeubles de grande hauteur – généralement de 9 à 10 étages – sont élevés le long de l'avenue, qui devient un champ d'expérimentation et pour les architectes toulousains du mouvement moderne (actuels no 1, 29, 49-51, 77, 87-91, 169, 171 et 185 ; no 144, 146, 164-166, 174, 176, 250-252, 272 et 310).

À la fin du XXe siècle et au début du siècle suivant, l'avenue de Muret a connu plusieurs transformations. En 1999, l'autopont de la place de la Croix-de-Pierre – dernier des autoponts de la ville – est enfin démonté, tandis que la place de la Croix-de-Pierre est embellie d'une grande fontaine[11],[12]. En 2001, la partie sud de l'avenue de Muret, entre la place de la Croix-de-Pierre et la Pointe, est rénovée, avec la réduction du nombre de voies de circulation, la mise en place d'un terre-plein central et l'aménagement de pistes cyclables.

Le , les logements, les entreprises et les services publics de l'avenue sont durement touchés par l'explosion de l'usine AZF[13],[14]. Plusieurs commerces sont contraints de fermer provisoirement, sinon définitivement[15]. Le site d'EDF-GDF est dévasté[16]. L'école Maurice-Bécanne reste ainsi fermée une semaine[15]. L'église Saint-François-Xavier, qui a subi d'importants dégâts, est fermée pour deux ans[17], comme le Bijou, salle de spectacle réputée de l'avenue. Le , alors que les travaux de requalification de l'avenue sont en partie terminés, le carrefour de la Pointe est rebaptisé rond-point du 21-Septembre-2001 lors de la cérémonie tenue par le maire, Philippe Douste-Blazy[18].

Entre 2011 et 2013, d'importants travaux sont engagés par la municipalité de Pierre Cohen afin d'aménager la ligne Garonne du tramway, actuelles lignes 1 et 2. À cette occasion, la partie nord de l'avenue, qui n'avait pas bénéficié de travaux d'aménagements importants depuis longtemps, est profondément réaménagée, avec une plus grande place donnée aux déplacements « doux » et une circulation automobile ralentie par la mise en zone 30, au prix d'embouteillages cependant[19]. En 2019, c'est la partie sud de l'avenue qui est réaménagée, avec un nouveau partage de la chaussée entre les automobiles et les voies cyclables.

Dans le même temps, le quartier continue à gagner des habitants, et plusieurs opérations immobilières densifient le quartier de l'avenue de Muret[20]. En 1999, l'ENSAT abandonne les locaux de l'avenue de Muret après avoir déménagé au coeur de l'agrobiopole d'Auzeville-Tolosane[21]. En 2015, EDF quitte les bâtiments qu'elle occupait. En attendant la réalisation de nouveaux logements, les bâtiments deviennent le plus grand squat de la ville entre et , lorsqu'il est évacué à la suite d'un incendie[22],[23].

Patrimoine

  • no  83-85 : école de filles et école maternelle de la Croix-de-Pierre ; école d'application élémentaire Maurice Bécanne.
    Le groupe scolaire, regroupant l'école maternelle et l'école élémentaire de filles de la Croix-de-Pierre, est construit entre 1909 et 1912, sur les plans de l'architecte Joseph Galinier, dans un style où se sent l'influence de l'Art Déco. Le bâtiment sur l'avenue était dévolu à l'école maternelle. Il se compose d'un pavillon central, sur deux niveaux, encadré par deux ailes plus basses. La façade en brique est enduite, la brique n'étant laissée apparente que pour mettre en valeur le chambranle des baies, les cordons séparant les niveaux et les chaînages d'angle. La porte, surmontée d'une imposte et encadrée de deux fenêtres, est comprise dans un encadrement en pierre de taille, inscrit sous une arcade de brique. La large traverse de l'imposte est ornée d'un bas-relief portant un décor végétal. Au centre de la large bande de brique sommitale, une table de pierre est gravée de l'inscription « ECOLE MATERNELLE ». L'élévation est surmontée d'un toit débordant[24].
  • no  123 bis : école de garçons de la Croix-de-Pierre ; mairie de quartier Croix-de-Pierre[25].
  • no  153 : église Saint-François-Xavier.
    L'église Saint François-Xavier est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle, afin de desservir le quartier de la Croix-de-Pierre, qui était en plein développement. Les travaux sont commencés en 1852 par l'architecte Jean-Antoine Raynaud, dans le style néo-gothique méridional, et poursuivis après 1875 par l'architecte Dieulafoy. Elle reste cependant inachevée, le porche et le clocher n'ayant pas été construits. Le , l'église est endommagée dans l'explosion de l'usine AZF. Après deux ans de travaux, elle rouvre ses portes le [4],[27].
  • no  220 : immeuble Chamayou.
    L'immeuble est construit en 1941 pour son propriétaire, René Chamayou. La façade est caractéristique du style paquebot, avec ses lignes courbes, ses fenêtres rondes évoquant des hublots et les garde-corps en ferronnerie des balcons[29].
  • no  308 : emplacement du moulin Vivent[5],[30].

Notes et références

  1. Pierre Salies, 1989, vol. 1, p. 433.
  2. Pierre Salies, 1989, vol. 1, p. 339.
  3. Pierre Salies, 1989, vol. 1, p. 340.
  4. Pierre Salies, 1989, vol. 2, p. 414.
  5. Pierre Salies, 1989, vol. 2, p. 575.
  6. Hervé Terral, « Un IUFM dans ses lieux (1991-2001) : l'ancien et le nouveau (testaments) », Spirale. Revue de recherches en éducation, no 31, 2003, p. 105-115.
  7. Pierre Salies, 1989, vol. 2, p. 18.
  8. Charles Atwood Kofoid, Bulletin of the United States Bureau of Education, no 4, The Biological Stations of Europe, Government Printing Office, Washington, 1910, p. 136-139.
  9. Pierre Salies, 1989, vol. 2, p. 18 et 389.
  10. Pierre Salies, 1989, vol. 1, p. 377.
  11. V. S., « Toulouse. L'autopont en moins, la vie de quartier en plus », La Dépêche du Midi, 13 novembre 1998.
  12. David Saint-Sernin, « Il n’y a pas si longtemps, les voitures roulaient sur des toboggans à Toulouse », actu.fr, 12 mars 2017.
  13. M. L., « Toulouse. Explosion de l'usine AZF : conséquences pour les Toulousains », La Dépêche du Midi, 25 septembre 2001.
  14. Dominique Delpiroux, « Toulouse. Ecoles : le calendrier de la reprise des cours », La Dépêche du Midi, 21 septembre 2016.
  15. Dépêche, « Toulouse. Ecoles : le calendrier de la reprise des cours », La Dépêche du Midi, 25 septembre 2001.
  16. Jacques-Franck Degioanni, « Toulouse : plus de 7 M€ de dégâts immobiliers pour EDF-GDF... », Le Moniteur, 25 septembre 2001.
  17. Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs, Toulouse. Eglise St François-Xavier, sur le site du diocèse catholique de Toulouse (consulté le 1er juin 2020).
  18. M. C., « Toulouse. Inauguration du rond-point du 21-Septembre », La Dépêche du Midi, 21 septembre 2002.
  19. Philippe Emery, « Toulouse. Auto-tram : un partage de l'espace pas évident », La Dépêche du Midi, 17 décembre 2013.
  20. Dépêche, « Toulouse. L'avenue de Muret a le blues », La Dépêche du Midi, 17 octobre 2017.
  21. V. S., Toulouse. L'Ensat laisse la place au promoteur », La Dépêche du Midi, 29 mars 2000.
  22. Marie Martin, « Toulouse : l'inquiétude des occupants du squat de l'avenue de Muret », France 3 Occitanie, 22 novembre 2019.
  23. Théo Caubel, « Toulouse : un important incendie ravage un squat avenue de Muret », France Bleu Occitanie, 4 février 2020.
  24. Notice no IA31106414, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  25. Notice no IA31117382, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  26. Notice no IA31131680, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  27. Notice no IA31115667, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  28. Notice no IA31115567, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  29. Notice no IA31107634, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  30. Notice no IA31102886, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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