Avenue de La Bourdonnais
L’avenue de La Bourdonnais est située à Paris dans le 7e arrondissement, dans le quartier du Gros-Caillou.
7e arrt Avenue de La Bourdonnais
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Vue de l'avenue de La Bourdonnais (2020). | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Gros-Caillou | ||
Début | Quai Branly | ||
Fin | Place de l'École-Militaire | ||
Morphologie | |||
Longueur | 960 m | ||
Largeur | 25 m | ||
Historique | |||
Création | 1770 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5120 | ||
DGI | 5202 | ||
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Cette voie de 960 m, en partie en sens unique, commence quai Branly et finit sur la place de l’École-Militaire.
L’avenue est desservie, côté sud, par la ligne , à la station École Militaire, et par les lignes de bus RATP 42 69 86.
Origine du nom
Elle tient son nom de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, marin français et gouverneur général des îles de France (île Maurice) et de Bourbon (Réunion).
Historique
La voie est tracée en 1770, sous le nom de « avenue de la Bourdonnaye », puis cédée par l'État à la ville de Paris en vertu de la loi du [1]. Au XIXe siècle, l'orthographe « avenue de la Bourdonnaye » était encore usitée.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : à cet emplacement fut guillotiné Jean Sylvain Bailly, premier maire de Paris, le .
- No 4 : Edmond Rostand y meurt le .
- No 9 : le général Charles Mangin vécut dans cet immeuble[2].
- No 16 : la comédienne Edwige Feuillère habita cet immeuble de 1937 à 1970.
- No 18 : le maréchal Fayolle mourut dans cet immeuble le .
- No 18 : le commentateur sportif Thierry Roland y habita avec son épouse[réf. nécessaire].
- No 35 : bibliothèque municipale et gymnase municipal utilisé par le Gros-Caillou Sportif[3] et Vaugirard-Grenelle Sportif[4].
- No 41 : André Blondel (1863-1938), qu'une paralysie partielle retint chez lui pendant la plus grande partie de sa carrière, y mena l'essentiel de ses travaux de physicien[réf. nécessaire].
- No 42 : domicile du général Édouard de Castelnau jusqu'au .
- No 54 : pharmacie installée vers 1900, inscrite aux monuments historiques (devanture et décor intérieur) en 1984. L'enseigne de la façade indique « no 52 » (numérotation obsolète)[5],[6].
- No 81 : Institut de la maison de Bourbon.
- No 87 : un des sites du collège-lycée Fidès, créé en 1934[7].
- No 35.
- Inscription indiquant le gymnase.
- No 54.
- No 81.
- No 87.
Galerie
- Jean Sylvain Bailly fut guillotiné à l'emplacement du no 2 en 1793.
- Edmond Rostand mourut au no 4 en 1918.
- Edwige Feuillère demeura au no 16.
- Le maréchal Fayolle mourut au no 18 en 1928.
- Buste de Jules Ferry au no 33 bis.
- Jean de Vogüé, Raymond Massiet et Alfred Malleret-Joinville organisèrent des actions de résistance en 1944 au no 39.
- Le général de Castelnau habita au no 42.
Références
- Loi autorisant la cession gratuite, à la ville de Paris, d'avenues et places dépendant de l'hôtel des Invalides et de l'École militaire, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements et avis du conseil d'État, 1838, tome 38e, p. 30.
- A. Auteur de lettres Mangin, Deux cartes de visite de la générale Mangin à André Caplet, non datées (2 janvier et 8 février 1923) (manuscrit autographe), (lire en ligne).
- La Presse du 4 novembre 1920 sur Gallica.
- La Presse du 10 octobre 1922 sur Gallica.
- « Les plus belles pharmacies de Paris », sur pariszigzag.fr (consulté le ).
- « Pharmacie à Paris 7e Arrondissement », sur monumentum.fr (consulté le ).
- ecole-fides.fr, consulté le 13 juillet 2017.
Voir aussi
- Portail de Paris
- Portail de la route
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