Auchel

Auchel est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Auchel

Vue depuis l'Odéon : le mémorial du mineur.

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Philibert Berrier
2020-2026
Code postal 62260
Code commune 62048
Démographie
Gentilé Auchellois
Population
municipale
10 399 hab. (2018 )
Densité 1 733 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 31″ nord, 2° 28′ 28″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 157 m
Superficie km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Auchel
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Auchel
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Auchel
Géolocalisation sur la carte : France
Auchel
Géolocalisation sur la carte : France
Auchel
Liens
Site web auchel.fr

    Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et près de 280 000 habitants.

    Géographie

    La commune d'Auchel doit sa physionomie actuelle à l'activité minière et industrielle qui a eu cours lors des siècles derniers.

    Du point de vue de la géographie physique, la commune se situe en Artois, sur un plateau. Lorsque l'on se déplace vers d'autres communes, le relief est différent : les communes au sud d'Auchel (Marles, Calonne) sont moins élevées alors que celle de Lozinghem à l'est est plus élevée (d'où le nom de la Cité « Mont de Lozinghem »). L'altitude de la ville varie entre 68 et 157 m.

    Petit village de quelques centaines d'âmes lors de la Révolution Française de 1789 à 1799, le bourg s'est peu à peu développé, avec une croissance fulgurante entre 1851 (découverte du gisement houiller) et la Première Guerre mondiale, passant de moins de 1 000 habitants à environ 13 000 habitants.

    Située entre le bois St Pierre au Nord, lieu de détente pour les habitants de la Région, le Mont de Lozinghem à l'est, la commune a connu un développement des quartiers synonyme de l'industrie charbonnière et textile.

    La première cité ouvrière et minière a vu le jour à la fin des années 1880, la cité 3 qui doit son nom à la fosse 3, dont l'emplacement aujourd'hui est un parc rue Casimir-Beugnet (où était situé l'établissement Levasseur, fabricant de tapis après la fermeture de la fosse). Aujourd'hui pratiquement entièrement abattue, la cité 3 reste le témoin des longues barres horizontales de corons. Aujourd'hui, la dernière barre se situe rue-des-Écoles, qui, selon les projets municipaux, sera détruite dans le cadre de la restructuration du quartier. Ce quartier s'est développé sur des champs rachetés par les houillères pour en faire des logements, et le plan de construction en plusieurs parties s'est concrétisé par plusieurs types de logements ouvriers : d'abord collés en longues barres parfois de plus de 100 m de long, et pour les constructions plus récentes, au fond vers le terril du 3, en bloc de deux, comme les lotissements modernes. Ce quartier à l'époque allait du terril du 3 jusqu'à la rue Florent-Evrard, jadis commerçante. En 1989, une première vague de destructions de logements vétustes fut amorcée, pour laisser place à un complexe culturel, l'Odéon, puis une salle de sport utile à la Cité scolaire Lavoisier (ex grands bureaux des mines). En 2005, la plupart des logements ont été abattus. La dernière vague de destruction va avoir lieu prochainement.

    Le quartier du 5 a une autre physionomie : les maisons sont constituées en bloc de deux, plus aérées que ne l'étaient celles de la cité 3 construites à la fin des années 1880. La fosse du 5 était la plus étendue d'Auchel et se trouvait au centre d'importants services à la population à destination des ouvriers mineurs : l'hôpital des mines Ste Barbe, fermé en 2006 ; l'école du 5 devenue l'école Chateaubriand ; l'école Sévigné, abattue en 2010 pour laisser place à du logement privé ; une salle des fêtes, en cours de destruction ; la Goutte de lait, monument historique, était destinée aux mères de famille et à leurs nourrissons.

    La salle des fêtes ou de gymnastique mérite que l'on s'y attarde : il s'agit d'une salle belge, démontée à la fin du XIXe siècle puis reconstruite à l'emplacement actuel des Grands bureaux des mines de Marles, devenus Cité scolaire Lavoisier. Cette salle fut démontée puis remontée à l'identique à son emplacement actuel, lors de la construction des imposants grands bureaux au début du XXe siècle, donnant une tout autre dimension au quartier. Aujourd'hui, la salle des fêtes est en cours de destruction, vendue à un promoteur pour y construire des logements privés.

    D'autres quartiers sont emblématiques de la ville d'Auchel : le quartier de Rimbert, composé de logements ouvriers principalement, rénovés, avec d'autres logements en lotissement datant des années 1980. Ce quartier est excentré du reste de la commune, tout comme l'autre cité voisine de St Pierre. Cette dernière était essentiellement composée de logements miniers, abattus. Actuellement, des logements se construisent pour remplacer le vide laissé par les destructions, à proximité du bois de St Pierre.

    À l'ouest, la Cité des Provinces et le quartier Vandervelde témoignent de la volonté gouvernementale de l'époque de renouveler les logements dans les années 1960. La Cité des Provinces a été construite à la fin des années 1960, composée principalement de barres verticales de plusieurs étages, portant le nom d'anciennes provinces françaises (Artois, Picardie, Flandres, Aquitaine...). Ce quartier en restructuration va perdre sa plus importante barre au profit de logements en lotissements. Il s'agit d'une opération financée en grande partie par l'État (rénovation urbaine). Le quartier Vandervelde (situé autour de la rue Vandervelde, longue artère desservant le centre de la commune jusqu'à la cité des Provinces), date également de la fin des années 1960 : c'est à cette époque que sont apparues les rues du Puy-Notre-Dame, Malakoff, du Portel. Durant les années 1980, ce quartier fut agrémenté d'agréables logements rues de Malakoff, de Rennes, Léonard de Vinci, du 19 mars 1962, Pablo Picasso, et la caserne de gendarmerie fermée depuis.

    À l'Est, le Mont de Lozinghem n'était qu'un vaste champ. Après la Seconde Guerre mondiale, les charbonnages nationalisés ont entrepris la construction de nombreux logements espacés et d'un nouveau genre, par rapport à ceux connus les décennies précédentes. Les mineurs et leurs familles pouvaient vivre dans de très bonnes conditions, possédant également un jardin non négligeable. Le quartier fut également le centre économique de la ville après la récession charbonnière : l'établissement Dewavrin Auchelaine s'implanta, ainsi que nombre d'enseignes par la suite, créant la zone industrielle d'Auchel, témoin de la prospérité économique des années 1960 à 1990.

    Par la suite, le centre-ville a connu d'importantes modifications durant les années 1990. Après le rachat par la municipalité de terrains dans le centre communal, la commune s'est agrandie en créant des axes importants, désenclavant le centre-ville. Les avenues du Front Populaire, Gandhi et Jacques Duclos ont été créées, jalonnées par des ensembles agréables, à proximité de la salle des fêtes Roger Couderc, construite quelques années auparavant.

    Auchel est une ville qui compte quelques espaces verts : les fosses du 3 et du 5 ont laissé place, au milieu des années 1990, à d'importants parcs à la suite de la volonté municipale d'améliorer le cadre de vie et l'environnement de la population.

    Le Bois de St Pierre est un espace de détente, comprenant un parcours santé et des aménagements pour les plus jeunes.

    Plusieurs terrains d'évolution sportive existent sur le territoire de la commune : le complexe sportif Jacques Secrétin cité 5 inauguré dans les années 1990 (comprenant stade de foot, terrain cendré, salle de tennis, de tennis de table), le stade Basly qui jouxte la piscine municipale datant des années 1960 et rénovée ultérieurement.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Auchel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[4] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), terres arables (7,7 %), mines, décharges et chantiers (7 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le territoire dépendit de la famille d'Olhain au XVe siècle puis de la famille de Béthune au XVIIIe siècle.

    Découverte d'un gisement houiller en 1851.

    Pendant la première guerre mondiale, le président de la république Raymond Poincaré de passage à Auchel et à Bruay lance le mot d'ordre « Produire plus »[11].

    Cette ancienne commune minière a frôlé les 15 000 habitants dans les années 1950.

    La récession charbonnière à la fin des années 1960 dans le secteur a amené un « plan de reconversion », accompagnant l'implantation à faible coût pour les dirigeants d'entreprises de différentes enseignes industrielles dans des secteurs variés à la fin des années 1960, comme la très connue famille Dewavrin ayant fait fortune dans le textile (Auchelaine, groupe Dewavrin). D'autres groupes ou entreprises se sont installés : fabrication de tapis (Levasseur), industrie automobile (sous-traitance de Peugeot, Citroën : Faurecia), fabrication de sacs en plastique (Jet Sac), entreprise de Bâtiment Travaux Publics (Desquesnes), Coustenoble, Douez-Lambin...

    L'activité économique était encore florissante durant les années 1980 avec la création de plusieurs centaines d'emplois, sous l'égide du Sénateur-Maire Jean-Luc Bécart, Président du Syndicat d'Aménagement des Zones Industrielles d'Auchel-Lillers. La tendance s'inverse depuis les années 2000, où le bassin d'emploi se désertifie à la suite des délocalisations, « plans sociaux », forçant les salariés, et notamment les jeunes, à chercher du travail ailleurs (perte de Dewavrin-Auchelaine, suppressions d'emplois chez Faurecia).

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Norrent-Fontes, année où elle devient le chef-lieu du nouveau canton d'Auchel[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 10 à 9 communes.

    Intercommunalité

    Beaucoup de décisions sont prises au niveau local par les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) comme les syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, ou communautés d'agglomérations, auxquels la commune a transféré certaines de ses compétences.

    La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, dite Artois Comm. Béthune-Bruay, créée fin 2001.

    Celle-ci fusionne avec les communautés de communes Artois-Lys et Artois-Flandres pour former, le , la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont la commune est désormais membre.

    La commune est également membre, en 2018, de[13] :

    • SIVOM de la communauté du Béthunois ;
    • SIVOM de la communauté du Bruaysis ;
    • Syndicat intercommunal pour l'assainissement du bassin de la Clarence et de la région d'Auchel (SACRA) ;
    • Fédération Départementale d'Energie du Pas-de-Calais

    Politique locale

    Compte tenu de la population de la ville, le conseil municipal est composé de 33 membres, dont un maire, plusieurs adjoints, et des conseillers municipaux (majorité et opposition).

    Liste des maires

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1794 Jean-Baptiste Grard    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1945 Abel Decobert    
    1945 1947 Jules Fréville    
    1947 mars 1977 Fernand Dégrugillier PS  
    mars 1977 juin 1995 Jean-Luc Bécart PCF Sénateur du Pas-de-Calais (1984 →2001)
    Conseiller général d'Auchel (1985 → 2001)
    juin 1995 mars 2001 Jean-Louis Paquet PCF  
    mars 2001 mars 2018[14],[15] Richard Jarrett[16],[17] DVD
    puis UDI[18]
    Médecin
    Conseiller général d'Auchel (2001 → 2008)
    Décédé en fonction le 6 mars 2018
    mars 2018[19] En cours
    (au 18 mars 2018)
    Philibert Berrier DVD  

    Jumelages

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 10 399 habitants[Note 4], en diminution de 4,27 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    552359561580627670664649625
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8751 2221 9412 8324 2304 2625 3597 2627 695
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 09411 07512 27314 53913 38613 62313 19214 16814 828
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 41214 09113 32912 53511 81311 39211 34110 99310 443
    2018 - - - - - - - -
    10 399--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,9 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :

    • 47,1 % d'hommes (0 à 14 ans = 23,1 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 17,6 %) ;
    • 52,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19,6 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 25,7 %).
    Pyramide des âges à Auchel en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    1,1 
    6,0 
    75 à 89 ans
    11,5 
    11,4 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,7 
    45 à 59 ans
    17,8 
    18,3 
    30 à 44 ans
    18,2 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,7 
    23,1 
    0 à 14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Economie et industrie

    • Entreprise Jet'Sac (groupe SPHERE depuis 1996), fabrication de plastiques dont tabliers sanitaires, 110 p.[24]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.
    • Musée de la Mine.
    • Musée de la colombophilie d’Auchel.
    • Église Saint-Martin du XVe siècle.
    • Actuelle mairie du XVIe siècle ayant fait office de pensionnat pour jeunes filles.
    • Château (gentilhommière) abattue en 1985 à la suite de l’abandon des propriétaires.
    • L’hôpital des mines (Sainte-Barbe).
    • La goutte de lait, monument historique.
    • L'ancienne salle de gymnastique devenue salle des fêtes.
    • L'ancienne mairie, place Jules-Guesde.
    • Monument aux morts, victimes de la Première Guerre mondiale. La particularité de ce monument tient au fait que contrairement à la plupart des sculptures patriotiques en France (un soldat, la revanche), le monument d'Auchel appelle à la paix et témoigne de l'activité ouvrière de la commune.
    • Le commissariat d'Auchel, situé proche de la mairie.
    • Église Évangéliste Baptiste ( temple) créé en 1890

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Charles Caron, prêtre, curé de Collégien, un des martyrs de septembre, béatifié par le Pape Pie XI.
    • Augustin Lesage, un peintre français inclassable, rattaché au mouvement spirite, étudié par André Breton et intégré à la Collection de l'art brut, dont il est une figure majeure.
    • Maurice Hacot habitant d'Auchel ; caporal affecté au centre radio-télégraphique de la tour Eiffel, il reçoit un message morse émis de Spa en Belgique le 5 novembre 1918 à 6 heures du matin. Il s'agit la demande d'armistice de l'État Major allemand. Il transmet le message au colonel Gustave Ferrié[25].
    • Fred Personne (1932-2014), acteur.
    • Pierre-Philippe Baudel, écrivain, Grand Maître de la Grande Loge Mondiale de Misraïm.
    • Xavier Beauvois, acteur, réalisateur et scénariste.
    • Pierre Laigle, footballeur français.
    • Christophe Chodorowski[pourquoi ?] (1972-), fondateur, président et entraineur du Compiègnois BaseBall Club de Compiègne[réf. nécessaire].
    • Jean Vincent (1930-2013), footballeur français formé à l'US Auchel.
    • Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français formé à l'US Auchel.
    • Christophe Marcq (né en 1968), footballeur français, est né à Auchel.
    • Afida Turner (dite également Lesly Mess), née à Auchel en 1976, chanteuse et ancienne participante à la saison 2 de Loft Story.
    • Jérémy Beccu (1990- ), boxeur participant aux Jeux olympiques d'été de 2012.
    • Félix Damette (1936-), ancien député européen (1979-1984)
    • Simon Denissel, né à Auchel en 1990, athlète, coureur de demi-fond.
    • Edmond Evrard, né en 1890, pasteur de la ville de Nice, Juste parmi les nations pour avoir sauvé de nombreux enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale, par l'intermédiaire du Réseau Marcel. Époux d'Ida Buez, qui l'accompagna dans toute sa vie.
    • Pierre Waché, nommé en 2018 directeur technique de l'écurie Red Bull Racing en Formule 1, originaire de la commune[26].

    Romans se déroulant à Auchel

    A Minuit les chiens cessent d'aboyer, Michael Moslonka, editions du Rifle

    En attendant les vers, Michael Moslonka, editions du Rifle.

    Le Label N, Jess Kaan, atelier Mosesu

    Punk Friction, Jess Kaan, éditions Lajouanie

    Héraldique

    Les armes d'Auchel se blasonnent ainsi :
    Tranché : au premier d'azur à la tour donjonnée d'or, maçonnée de sable, au second de gueules aux deux pics de mineur passés en sautoir et une lampe de mineur brochante en cœur, le tout d'or ; à la bande d’or chargée de cinq losanges de sable, brochant sur la partition[27].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 37
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Outil de recherche BANATIC
    14. A.-C. G., « Maire depuis 2001, Richard Jarrett est décédé cette nuit : Triste nouvelle ce mardi matin pour les Auchellois. Leur maire depuis 2001, Richard Jarrett, est décédé dans la nuit, vraisemblablement d’une crise cardiaque », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    15. « Auchel : funérailles de Richard Jarett, maire : « Cet homme que l'histoire auchelloise retiendra comme l'une de ses plus grandes figures » », L'Abeille de la Ternoise, nos 8666-1811, , p. 4.
    16. Cécile Rubichon, « Bilan du maire d’Auchel : imposition, insécurité, vie associative, commerces, qu’a fait Richard Jarrett pendant six ans ? : Comme en 2008, à l’heure du bilan, Richard Jarrett a refusé de rencontrer La Voix du Nord. Les Auchellois recevront un tract listant les réalisations de son second mandat. Quant à nous, on a passé ses promesses de campagne au crible. Sans lui. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « À Auchel, Richard Jarrett rempile avec huit de ses neuf adjoints, le FN entre à Artois Comm. : « Quelle surprise ! », ironise un colistier de Michèle Jacquet (Front de gauche) à la sortie de la salle Couderc. Logiquement réélu par le conseil, Richard Jarrett a choisi de s’entourer des mêmes. Il repart avec huit des neuf adjoints sortants (René Bécourt, le doyen, a décidé de quitter la garde rapprochée). On ne change pas une équipe qui gagne au premier tour. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Maire d’Auchel depuis quatorze ans, Richard Jarrett «se lance en politique»
    19. Ruben Muller, « Une élection et cinq départs : Philibert Berrier est le nouveau maire d'Auchel », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Évolution et structure de la population à Auchel en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    23. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. https://www.lesechos.fr/pme-regions/hauts-de-france/sphere-relocalise-la-fabrication-de-tabliers-en-plastique-1305530
    25. Voix du Nord du 11 novembre 2008
    26. « Waché : "Pirelli est trop conservateur avec ses pneus" », sur F1i.fr, (consulté le ).
    27. Banque du Blason
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