Aubussargues
Aubussargues est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Aubussargues | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès | ||||
Maire Mandat |
Christian Chabalier 2020-2026 |
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Code postal | 30190 | ||||
Code commune | 30021 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
316 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 00′ 28″ nord, 4° 19′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 213 m |
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Superficie | 8,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Uzès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzès | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Hydrographie et relief
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[6] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 19 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Aubussargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,5 %), forêts (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), terres arables (7,3 %), zones urbanisées (4,7 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2018, la commune comptait 316 habitants[Note 5], en diminution de 4,24 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Entreprises de l'agglomération
Domaine Clos Galant, vente de vins
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Le château a été remanié au XXe siècle. Seules les pièces du rez-de-chaussée, voûtées en arêtes, datent du bâtiment primitif, érigé au début du XVIIe siècle, par la famille de Vergèze d'Aubussargues. En 1804, il passe, par héritage, à la famille Boileau de Castelnau, puis en 1860, au marquis Camille Mathéi de Valfons, qui le transmet à sa fille Marie, épouse de Balthazar d'André. C'est peut-être à lui que l'on doit les modifications du bâtiment (toit en ardoises, étage supplémentaire, poivrières sur les tours, aménagements intérieurs, sol, cheminée). En 1921, le château passe au baron Félix d'André, époux de Maria de Althaus. Il est ensuite la propriété de Joseph d'André, époux de Denise Bailhache, puis de son fils Emmanuel. Les fermes à l’arrière du château, constituent en partie les bâtiments composant le château médiéval. Il reste de belles voûtes et des encadrements en quart de rond, datant du XIIIe siècle. La rue menant au temple passe par l’ancienne cour du château primitif.
- La co-seigneurie d'Aubussargues, 1 rue de la Mairie (XVe et XVIe siècles) appartient à noble Jean Milon, co-seigneur d'Aubussargues, régent de la Vicomté d'Uzès, au XVe siècle. C'est un bien noble, comme le château, qui n'est pas soumis alors à l'impôt royal, appelé la taille. En 1547, elle passe à la famille de Morel, par héritage des Milon, puis aux de Brueys. Début XVIIe, elle est achetée par Nicolas de Vergèze. En 1676, elle est vendue par Madelaine de Gasc, épouse de noble Claude de Vergèze, à la famille Nouet, dont ses membres sont maîtres cardeurs et consuls d'Aubussargues. Elle appartient toujours à leurs descendants. Le décor et la fenêtre à meneau sont de style Renaissance, l'écu armorié sculpté sur le linteau de la cheminée, du XVe siècle, et la porte ogivale, du XIVe siècle. Une pièce du 1er étage conserve une fenêtre au décor exceptionnel, datant de la fin du XVe siècle, décorée de moulures croisées, composées de tores, lisses et torsadés et de gorges. Les pièces voûtées en arêtes ou en berceau du rez-de-chaussée, remontent au Moyen Âge. Le puits banal, dit du seigneur, taillé dans la roche, est encore plus ancien.
- Le petit patrimoine est important :
- puits ;
- vieilles bâtisses ;
- lavoir.
- capitelles
- moulins à eau et à vent
- moulin à huile dans le village.
Édifices religieux
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul se situe sur la place. Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, elle devient le temple des réformés, le village étant entièrement protestant, elle n'est rendue au culte catholique qu'en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes.
- Le temple protestant a été construit en 1845.
Personnalités liées à la commune
- Corinne Lepage, femme politique française, y possède une maison.
Héraldique
Blason | De sinople au pal losangé d'or et de sable[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Rouvière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Aubussargues et La Rouvière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Rouvière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aubussargues et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le blason de la commune sur « Gaso », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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