La Rouvière
La Rouvière, Ecclesia Sancti-Martini de la Roveria (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 176) en 1108, est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
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La Rouvière | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Patrick de Gonzaga 2020-2026 |
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Code postal | 30190 | ||||
Code commune | 30224 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
613 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 56″ nord, 4° 14′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 155 m |
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Superficie | 7,9 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calvisson | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.mairielarouviere.fr | ||||
Ses habitants s'appellent les Roviérois et Roviéroises.
Géographie
La Rouvière est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,2 | 3,7 | 6,5 | 10,3 | 13,5 | 16,1 | 15,9 | 12,4 | 9,8 | 4,7 | 1,8 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,9 | 10,1 | 12,6 | 16,8 | 20,6 | 23,6 | 23,4 | 19,1 | 15,1 | 9,6 | 6,5 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,8 | 12,6 | 16,4 | 18,7 | 23,3 | 27,7 | 31 | 30,9 | 25,8 | 20,3 | 14,5 | 11,1 | 20,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−11 16.01.1987 |
−9,2 24.02.05 |
−11,4 02.03.05 |
−3,9 08.04.21 |
0,2 05.05.1991 |
4 09.06.06 |
8,2 17.07.00 |
6 30.08.1986 |
3 29.09.1993 |
−3,5 31.10.1997 |
−8 24.11.1998 |
−10,6 14.12.1991 |
−11,4 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,3 30.01.13 |
25,7 28.02.19 |
27,9 31.03.12 |
31,2 29.04.05 |
35,8 28.05.01 |
43,9 28.06.19 |
39 24.07.06 |
43 12.08.03 |
36,6 04.09.16 |
31,5 01.10.1997 |
24,7 15.11.15 |
20,6 18.12.1987 |
43,9 2019 |
Ensoleillement (h) | 142,9 | 168,1 | 220,9 | 227 | 263,9 | 312,4 | 339,7 | 298 | 241,5 | 168,6 | 148,8 | 136,5 | 2 668,2 |
Précipitations (mm) | 80 | 55,2 | 40,8 | 84,7 | 63,1 | 47,5 | 26,7 | 46,3 | 148,2 | 143,9 | 104 | 78,4 | 918,8 |
Urbanisme
Typologie
La Rouvière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,8 %), prairies (34,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Étymologie
De l'occitan rovièra (rouvraie, bois plantés de chênes), dérivé du latin robur (chêne) avec le suffixe -ariam. Ce toponyme a donné aussi sur le Gard le nom d'un ruisseau et également un nom de famille très fréquent, y compris sur la commune.
Histoire
La Rouvière était autrefois l'un des nombreux fiefs de la famille de La Farelle, famille qui émigra ensuite vers la Petite Camargue et Aimargues.
Héraldique
Blason | D'hermine à la fasce losangée d'or et de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2018, la commune comptait 613 habitants[Note 4], en augmentation de 4,43 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de La Rouvière.
- Temple de l'Église réformée de France de La Rouvière.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Joseph Triaire (1764-1850), général des armées de l'Empire y est né.
- Les deux frères Allignol : nés à La Rouvière, ils devinrent tous deux curés. Ils publièrent en 1839 un ouvrage qui fit grand bruit en France, et provoqua d'importants remous dans la hiérarchie catholique. L'abbé Vital Augustin, le cadet fut reçu au Vatican en 1840. Dans cet ouvrage, ils s'élevaient contre la toute-puissance des évêques et autres princes de l'Église. Soutenus par Jean-Louis-Auguste Clavel dans sa revue « Le Bien social », il se soumirent en à l'autorité ecclésiastique.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- La Rouvière sur le site de l'Institut géographique national
- Villages du Gard, l'encyclopédie de nos communes
- Site officiel du SCOT Sud Gard
- Site de la commune
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