Au Bonheur des dames (groupe)

Au Bonheur des dames est un groupe français de rock parodique des années 1970 et 1980 créé par Vincent Lamy (Eddick Ritchell) et Jacques Pradel (Rita Brantalou).

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Parcours

Son nom est inspiré du titre du roman classique Au Bonheur des Dames d'Émile Zola. Leur plus grand succès fut Oh les filles, une reprise du groupe Les Pingouins de 1962 (dont le chanteur Thierry « Lou » Vincent a réalisé leur album Twist) (chanson elle-même reprise d'une chanson de 1957, Sugaree, chantée par Rusty York (en)), qui figure sur leur premier album Twist, sorti en 1974. Le groupe avait donné son premier concert en janvier 1972 au Golf-Drouot.

Le groupe éclate en 1987 dans de mauvaises conditions, le propriétaire intellectuel du titre refusant de le céder à ceux qui, autour de Ramon Pipin, désirent continuer. Ces derniers ne se produiront plus que dans le groupe Odeurs créé vers 1979.

Plus ou moins séparé depuis 1987, le groupe fait un retour en 1997 avec deux concerts à l'Olympia, qui donnent lieu à la publication d'un album en public. Nouveau retour en 2006 avec un concert au Grand Rex le 19 octobre.

Le groupe participe de novembre 2016 à février 2017 à la tournée Âge Tendre aux côtés de nombreux chanteurs comme Sheila et Gérard Lenorman.

Discographie

Albums studio

Albums en live

  • 1997 : Les adieux (Live).

Compilations

  • 2007 : Quart de touist.

Membres

Musiciens ayant intégré le groupe durant sa carrière :

  • Eddick Ritchell, chant
  • Rita Brantalou (Jacques Pradel), guitare et basse
  • Ramon Pipin (Alain Ranval), guitare, chant, guitare basse, claviers, EBow, programmation, rumbatronic
  • Costric 1er, paroles (mort en novembre 2015)
  • Sharon Glory, chant
  • Shitty Télaouine, basse
  • Hubert de la Motte Fifrée (Dominique Esnault), batterie et chant (mort fin 2003)
  • Gérard Manjoué (Yves-Antoine Spoto), claviers
  • Gépetto Ben Glabros (Pierre Rigaud) saxophone (mort en août 2017)
  • Jimmy Freud, chant, chœurs, harmonica
  • Wolfgang Lion, piano
  • Ulrich Danone, trompette
  • Chick Béru, guitare
  • Alonso Canapelli, batterie
  • José Mogador, trompette
  • Bruno Besse, guitare
  • Rudi Kartoffun Müller, guitare (mort en 2005)
  • Sergio Queutav Pontoise, piano
  • Roger Flambant Rogers, saxophone
  • Olaf Teurchev, contrebasse
  • Marcel Kebir, batterie
  • Jool de G., batterie
  • Fabrice des Dieux, banjo, basse, batterie, chants, chœurs, claviers, cuatro, guitare, mandoline, orgue, tambourin, vocoders
  • Dean des Fantômes, guitares, apache
  • Marc Perier, basse
  • César Pompidou (Camille Saféris), batterie
  • Pascal Simoni, claviers, Hammond B3, piano
  • Jean-Mi Tapdur, glockenspiel, percussion, xylophone, vibraphone.
  • Yannick Vandevoir, batterie.
  • Jean-Pierre Prévotat, batterie (ex-batteur du groupe Triangle, rejoindra Au Bonheur des dames dans les années 1980 notamment pour leur concert au Liban).
  • Paul Pote, basse depuis 2006
  • Lucky Gordini, guitare depuis 2013
  • Abraham Hautfond-Desbois, saxophone, claviers depuis 2013
  • Junior de qui suis-je ?, batterie depuis 2013
  • Chiffon di Mozart, claviers (François Debaecker)
  • L'Émir Abel Huilda Rachid, guitare [ Mahamad Hadi / Mad Sheer Khan ]

Costric Ier (Alain Magniette)

Rejoint assez vite le groupe en tant que parolier de Twist, Coucou maman, il fut aussi créateur et président de l’éphémère Fan club de ce groupe de rock parodique.

Il est aussi journaliste, polémiste, auteur dramatique... Il doit son surnom à l’équipe du journal de contre-culture Actuel (1re formule) qui s’inscrivait dans la mouvance de la Novapress[1],[2] américaine, sous la conduite de Jean-François Bizot[3], il y écrivit en 1971 et 1972 divers articles et billets d’humeur au style volontiers caustique, ce qui lui valut son surnom (donné, semble-t-il par Bizot lui-même).

Il collabora aussi à diverses publications dont BlackBombay, journal « dit souterrain »[4], ainsi qu'à Saltimbanque avec Philippe Bardot et Alain Pacadis et participa à la renaissance de L’Os à moelle de Pierre Dac[5],[6].

Essayiste, il a publié avec Yves Hirschfeld[7] une grande encyclopédie de l’échec total publié chez Ramsey[8].

Auteur, il écrivit notamment Les Parodies artificiels composés de courtes pièces qui furent jouées en 1976, par Sylvie Hamelin, Robert Kimich, Philippe Villiers et Serge Avédikian, d'abord de manière éphémère au café-théâtre de l'Odéon à Paris puis en tournée internationale à Champs-sur-Yonne. Costric 1er est mort en novembre 2015.

Références

Liens externes

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