Ramon Pipin

Alain Ranval, dit Ramon Pipin, est un chanteur, auteur, compositeur, arrangeur guitariste et humoriste français, né le [1] à Paris. Il est l'un des membres fondateurs du groupe Au Bonheur des dames, puis du groupe Odeurs. D'autre part, il est l'auteur de nombreuses musiques de films et a travaillé dans de nombreux autres domaines : théâtre, télé, publicité, web. Il poursuit actuellement une carrière solo.

Alain Ranval
Ramon Pipin en concert au Café de la Danse[Où ?] en 2018
Informations générales
Surnom Ramon Pipin
Naissance
Paris
Activité principale Artiste polyvalent, Guitariste, Arrangeur, Humoriste
Genre musical Rock’n'drôle
Instruments Guitare, Claviers, Basse, Chant
Années actives 1970-aujourd'hui
Labels FGL
Site officiel ramonpipin.fr

Biographie

Les débuts

C'est au sein du groupe de rock Io qu'Alain Ranval commence à faire parler de lui en tant que guitariste et compositeur au début des années 1970. Io propose des morceaux élaborés, et se classe dans la catégorie de groupes de rock progressif.

Io remporte notamment le tremplin du Golf-Drouot, et obtient, en 1971, le titre de meilleur espoir musical dans le magazine Best.

Dans ce groupe étaient présents déjà Vincent Lamy au chant et Jacques Pradel à la basse.

Au Bonheur des dames

Vincent Lamy et Jacques Pradel, rapidement rejoints par l'intéressé créent alors en 1972 Au Bonheur des dames, groupe satirique et fantasque, inspiré du glam-rock, du twist et du rockabilly. Maquillés, portant des costumes lamés, bariolés, affublés de noms de scènes excentriques (Hubert de la Motte Fifrée, Gepetto Ben Glabros, Eddick Ritchell, Rita Brantalou, Gérard Manjouet, Shitty Telaouine, Sharon Glory, Jimmy Freud), Alain Ranval (devenu Ramon Pipin) et ses acolytes proposent lors de concerts très festifs des adaptations de tubes des années 1950 et 1960 ainsi que des compositions personnelles. De leur premier album (Twist) sera extrait un hit Oh les filles, en tête des hits-parade à l'été 1974[2],[3], reprise de la version française par les Pingouins d'une obscure chanson américaine de Marty Robbins : Sugaree qu'ils agrémentent de modifications subversives, et qui se vendra à 500 000 exemplaires[4].

Ils enchaînent avec un second album Coucou Maman, toujours aussi décalé, passant du yéyé au cha-cha-cha sur des textes plutôt régressifs (Coucou Maman, Bébert le dromadaire), provocateurs (Laura) ou récréatifs (Quand arrive l'été). Mais le groupe ne renoue pas avec le succès de Oh les filles. Un dernier 45 tours, adaptation française du tube de Camillo Sag Warum est mis en boîte avant que des tensions n'apparaissent sur l'orientation artistique, et Ramon quitte le groupe, qui produira un dernier album et un 45 tours avant de s'arrêter pour quelques années.

Il les retrouve pour 2 albums studio : Jour de fête en 1986 avec l'hymne Roulez bourrés, Métal Moumoute en 2006 et un album en concert à l'Olympia.

Ramsès et Odeurs

Alain Ranval monte alors à Paris le studio d'enregistrement Ramsès[5] qui voit défiler la plupart des musiciens de studio français au service d'artistes renommés. Citons Didier Lockwood, Bernard Paganotti, Klaus Blasquiz, Jean-Michel Kajdan ou encore Manu Katché qui y fait ses premières armes[6]. Mais Ramon a un autre projet : en binôme avec l'auteur Costric 1er, dans une veine humoristico-satirique sans barrières, apportant ses propres compositions et son exigence musicale[7], il souhaite monter son propre groupe. Il enregistre en 1979, au gré des rencontres dans son studio, le premier album d'Odeurs : Ramon Pipin's Odeurs. Parodique, abrasif, l'album rencontre un réel succès et s'écoule à 100 000 exemplaires.

Un second album, encore plus ambitieux dans sa réalisation, paraît en 1980. Là encore, la liste des musiciens participants — une cinquantaine —, est impressionnante, ainsi que la qualité de la réalisation et des arrangements. 1980 : No Sex, avec sa pochette sur laquelle une poupée gonflable se suicide, dépassera les 150 000 exemplaires vendus, et deviendra un album culte représentatif de l'esprit explosif qui souffle sur le milieu artistique où s'illustrent Coluche[8] et Pierre Desproges, dont le groupe est proche.

Odeurs propose un troisième album De l'Amour et, avec son acolyte Jean-Philippe Goude, Ramon Pipin limite volontairement le spectre des couleurs musicales pour construire un LP plus cohérent et plus typé. Les textes et le propos y sont toujours très personnels, mais une identité musicale se fait jour, la parodie disparaît. Y participent des musiciens avant-gardistes tels Richard Pinhas.

Suivent un quatrième album en 1983 : Toujours plus haut, dans lequel retentit Le cri du kangourou puis un cinquième qui vient témoigner de leur présence scénique : Live : Optimiste.

Bien que la scène n'ait pas été envisagée au début de l'aventure, Odeurs s'y illustre avec brio dès 1979, offrant des spectacles mémorables avec costumes, mise en scène, décors, gags visuels, parfums à base de céleri et musique de qualité[9]. Après le départ de Gary Picketson (Guy Khalifa) et Laurent de Gaspéris et autour du noyau dur constitué de Clarabelle, Rita Brantalou, Edouard Tapofon (Amaury Blanchard), Sharon Glory (Philippe Vauvillé), La Pliure (Gérard Prévost), Jen-Philippe Goude, Shitty et Esno, se retrouvent d'autres musiciens illustres de ces années-là tels Patrick Gauthier, Klaus Blasquiz, Stella Vander et Liza Deluxe (de Magma) ou encore Michel Winogradoff, Bertrand Auger, Alain et Yvon Guillard, Valérie Btesh, Véronique Raux et Steve Shehan. Ils restent six semaines à Bobino en 1980, onze jours à l'Olympia en 1981, et six semaines au Théâtre du Gymnase en 1983, et sillonnent l'hexagone, remportant partout un accueil enthousiaste. De 28 lors de la première tournée, le groupe se stabilisera à une dizaine autour de Ramon, avec Shitty, Rita, Clarabelle, Amaury, La Pliure, Esno, Sharon et Superbranlo (Hervé Lavandier) pour la plus longue période.

Le musicien

Durant tout ce temps, Alain Ranval continue ses activités musicales au sein de Ramses. Compositeur, arrangeur, il commence à se faire un nom dans le milieu de la musique de film avec Patrice Leconte et travaillera ultérieurement avec Albert Dupontel, Antoine de Caunes, Laurent Baffie, Christian Clavier et écrira de nombreuses BO pour des fictions télé ou d'innombrables programmes courts et publicités.

Alain Ranval s'est nourri d'une large palette d'influences. Comparé parfois à Frank Zappa[10] pour son esprit frondeur et son exigence artistique, il vénère Gentle Giant, les Beatles, Brian Wilson, mais aussi XTC, ou encore the Tubes, et son éclectisme musical lui occasionnera des rencontres improbables, comme avec John McLaughlin, qui participera à un de ses albums solo.

Il réalisera également trois albums-phare avec Renaud (Marche à l'ombre, Le Retour de Gérard Lambert, Morgane de toi). Il est notamment le compositeur de Mon beauf' et des Aventures de Gérard Lambert.

Solo

Le projet Odeurs étant arrivé à son terme en 1986, Alain Ranval, sous son nom d'artiste Ramon Pipin, débutera un parcours solo, avec son acolyte Yves Hirschfeld pour l'écriture des textes le plus souvent. Il compose l'intégralité de ses musiques — hormis la reprise de Si tu vas à Rio de Dario Moreno, transfiguré par l'incroyable travail du musicien japonais Yasuaki Shimizu sur l'album Bye, Bye Vinyl—, et les reprises de standards du « British boom » — un hommage à ses influences —, sur l'album Ready, Steady, Go. Cinq albums ont été réalisés à ce jour :

Nous sommes tous frères

Nous sommes tous frères sort en 1985 après une gestation de 3 mois de studio. Réalisé par Ramon Pipin, Jean-Michel Kajdan et Hervé Lavandier, les chansons qu'il contient sont toutes composées par Ramon, et les textes sont principalement écrits en collaboration avec Yves Hirschfeld, mais y participent d'autres auteurs tels Laurent Baffie, Costric 1er, Henri Steimen, Hugues de Courson. Comme toujours, les arrangements et la réalisation sont très soignés. Le son de l'album est basé sur des séquences et des claviers, à part les fadaises d'Etretat aux couleurs très jazzy (John McLaughlin joue d'ailleurs sur ce dernier titre).

Bye bye vinyl et Ready Steady Go

En 1990, Ramon Pipin sort Bye bye vinyl, suivi en 1992 de Ready Steady Go. Le premier, plutôt pop, est très varié : du jazz manouche sur Parfaite à l'ambiance très funk de Speed, voire presque rappé/jazzy/funk/free (Premier baiser) ou inclassable (Si tu vas à Rio), il présente un panorama éclectique du touche-à-tout arrangeur Ramon Pipin. Le troisième album, Ready Steady Go est totalement consacré à des reprises anglo-saxonnes (de 1964 à 1967), que Ramon Pipin agrémente de ses propres textes écrits avec Hirschfeld. On remarquera notamment La porte du Jardin pour lequel un clip minimaliste a été réalisé, mais ne sera que peu diffusé (on comprendra pourquoi à l'écoute des paroles).

Comment éclairer votre intérieur

Les facéties de Ramon Pipin en Concert au café de la Danse en 2016

Comment éclairer votre intérieur est publié en 2016. L'album contient à la fois deux relectures d'anciens morceaux Nous sommes tous frères, ou Youpi la France, des twongs (invention de Ramon Pipin, des tweets en forme de songs, des morceaux de moins de 140 caractères), et tout un ensemble de nouvelles chansons. La réalisation est sophistiquée, la production de qualité et les musiciens irréprochables. Les genres musicaux abordés sont très variés, parfois intimistes et soft (Pour mon anniversaire, Mon avocat est dans la salle), tantôt pop années 60 (Bernadette se marie), très Paul McCartney avec sa guitare proche de Getting Better et décorée de chœurs d'inspiration Beach boys, parfois Heavy rock (Comment éclairer votre intérieur), et même Disco (Danser au Palace). C'est souvent le télescopage entre paroles/musique qui fait naître l'humour (Danser au Palace, Une chanson ennuyeuse, ou Je ne parviens pas à jouer correctement le blues, Blues rock particulièrement efficace). Le ton est tantôt moqueur (Mon public), voire grinçant (C'était chouette) ou scabreux (Pour mon anniversaire), l'ambiance générale celle d'un doux cynisme désabusé[11]. On notera une petite incursion vers l'electro (Une chanson ennuyeuse), et la reprise de My Generation, le cri de révolte de la jeunesse des Who en 1965, qui devient ici, sous une forme synth-twist minimaliste, la complainte des anciens (laissez nous kiffer la r'traite, plutôt mourir que rester d'jeuns).

Un premier clip, réalisé par Maxime Ruiz, avec Francis Kuntz de Groland, illustre Une chanson ennuyeuse, dont la mélodie ne contient qu'une seule note, réjouissante ode à la vacuité et la fadeur de la création musicale hexagonale. Le clip contient un petit aparté Kuntz-Pipin au milieu du morceau, qui pousse le décalage encore un peu plus loin.[12]

Les prémisses de l'album ont été présentées en concert en 2012, puis en 2015. Deux autres concerts suivent la sortie de l'album, toujours au Café de la Danse, pour lesquels Ramon Pipin monte une équipe de musiciens très complète (basse-batterie-guitares-clavier-choristes-cuivres-cordes)[13] et comme toujours, des sketches et des enchaînements décapants (présence d'une table de bistro, sur scène, avec son client puis le serveur).

, Ramon Pipin entre à nouveau en studio afin de préparer un nouvel album contenant des nouveautés dont le travail préparatoire s'est déroulé depuis l'été. Concomitamment, un second clip, à nouveau réalisé par Maxime Ruiz (auteur de la pochette de Comment éclairer votre intérieur et de son logo clown ampoule associé) paraît début 2018 : Nous sommes tous frères, morceau déjà présent dans le premier album éponyme de 1985, présenté ici dans sa version remaniée de 2016. L'électronique a fait place à un quatuor de cordes, le texte a subi quelques mises à jour, et la structure rythmique complexe de son refrain, avec ses accents toniques, fonctionne toujours aussi bien.

, toutes les prises ont été réalisées et Ramon part mixer l'album en Belgique, au studio ICP Bruxelles. Il se produit alors à nouveau au Café de la Danse avec le Ramon Pipin Band (treize musiciens) en afin d'y présenter ce nouvel album : Qu'est ce que c'est beau. Comme à son habitude, dans une approche globale de la notion de spectacle, ce concert sera l'occasion de surprises. Le spectacle est divisé en deux parties, et après un entracte se présentent les Excellents (voir plus bas). Dans la deuxième partie, un quatuor à cordes rejoint l'équipe, ajoutant de nouvelles couleurs à la proposition musicale de Ramon Pipin, dans une démarche qu'il avait entamé sur le 4e album (Comment éclairer votre intérieur).

Un hommage anthume

En , le Pôle supérieur d'enseignement artistique de Paris-Boulogne organise un hommage à Ramon Pipin et Odeurs[14] (hommage préthume, néologisme créé par Ramon Pipin et qu'il préfère à l'officiel anthume).

Cette prestation unique couvre une large gamme de compositions, allant du premier album d'Odeurs (Le vilain petit zoziau) jusqu'aux dernières productions (non encore sorties à ce jour : L'homme du Picardie, Mon arbre génialogique, La fête aux Emirats...). Cet hommage est l'occasion d'un important travail de ré-arrangement et d'interprétation pour les étudiants (Que c'est bon en tango torride, J'ai le mauvais goût dans la bouche, Je m'aime, Cette fille-là, Le stade nasal, Le jour où les oranges pelurent, La viande de porc, Une chanson ennuyeuse...).

Dirigé par Yvan Cassar et François Vion, mis en scène par Camille Saféris, le spectacle alterne interview-rétrospective de l'auteur et interprétation des morceaux. Pendant ce temps, Francis Kuntz illustre/perturbe/intervient selon le contexte, installé sur un canapé, circulant à patinette, simulant un solo de guitare, mimant des personnages, tandis que Klaus Basquiz interprète un paroxystique Ma fils Tennessee accompagné d'une chanteuse, ou encore le rôle du psychanalyste du Stade nasal, confessant la chanteuse allongée sur le divan, le tout dans un spectacle total, mélangeant comédie, projections d'archives et prestations musicales. Les vocaux sont assurés soit par Ramon lui-même, soit par les choristes/musiciens qui se succèdent sur les différents morceaux, puis reprennent leur place au sein des chœurs ou derrière leurs instruments.

Une section de cordes, de cuivres, 5 choristes (dont Clarabelle), un ensemble vocal, des claviers, des guitares, basse, batterie, une rotation des musiciens à chaque poste, des interventions de Jean-Michel Kajdan, ce spectacle est l'occasion de découvrir un palette de jeunes talents portant chacun à leur façon les propositions musicales de Ramon Pipin.

Qu'est ce que c'est beau

Qu'est ce que c'est beau, dont les prises ont été réalisées en février (voir plus haut) sort en une toute première version collector fin 2018. L'album, livré dans un coffret, est numéroté, accompagné d'un livret (Les perles à Pipin). Les premières critiques[15],[16] soulignent la qualité musicale (orfèvres du son, prod de la mort qui tue) et des textes (sur le monde qui l'entoure et la nature humaine pas toujours humaine, revendicatif comme il ne faut pas). Dans l'entretien consacré à l'artiste, CultureBox, le magazine culturel de France Télévision, souligne la mélo-manie, les références musicales, l'amour des mots et les arrangements musicaux de l'album[17],[18],[19]. Il est présenté au public lors de concerts à Paris en au Café de la Danse.

Alafu

Ramon Pipin en studio en 2020

Alafu, le septième album solo de Ramon Pipin, sort le , jour de déconfinement de la crise de Covid-19, inclut le titre Je promène le chien, écrit trois ans plus tôt, présentant un personnage qui, malgré un monde qui s'écroule autour de lui, se contente de promener le chien (ce titre avait déjà été joué sur scène lors des concerts suivant la sortie de Comment éclairer votre intérieur et de Qu'est ce que c'est beau).

Composé, arrangé et écrit par Ramon Pipin, l'album décline onze titres (dix et demi selon l'auteur, à la suite d’une blague qu'il mène à son terme) dont les couleurs couvrent une très large palette de styles et d'inspirations. De riffs très incisifs (Je promène le chien) à la fanfare tzigane (La Petite Mort), de morceaux plus pop (Les Mecs en trottinette) à la douce ballade (Quand je rêve), de tourneries très lourdes (Le Débat) à de l’electro-dance (Je grouve), la ligne commune de l'ensemble tient comme à son habitude à une réalisation extrêmement précise, un travail de son poussé et des textes ironiques (de la chronique familiale 3 sœurs, 2 frères et 1 micro-ondes, l'indigence administrative Le Centre de gravité et la vengeance sans scrupule de Ça m'a fait plaisir. Enfin, l'humour absurde du Quatuor silencieux et son titre associé Coprolithe pour des temps incertains donne à l'auditeur attentif l'occasion de consulter le dictionnaire.[20]

Un premier clip sort dans la foulée Je promène le chien, réalisé par Max Ruiz, illustrant la chanson qui traite du désintérêt d'un personnage pour la destruction de tout ce qui l'entoure.

Un second clip, en noir et blanc, est proposé en pour la chanson La Petite Mort. Dans son texte de présentation, l'auteur explique qu'il s'est saisi d'un sujet dont il ne connaît absolument rien, mais qui semble fasciner les magazines. Le clip met en scène plusieurs personnages féminins, chacune expliquant ses méthodes de recherche du plaisir.

Les autres facettes

Alain Ranval a réalisé un court-métrage : Et tu récolteras ce que tu as semé... avec Jacky du Club Dorothée.

Il crée depuis 2016 des petites pastilles éditoriales sur Facebook : le Journal at Homique[21] où il commente l'actualité à sa sauce. Avec la maturité, le projet s'est divisé en plusieurs sous-rubriques : la blague con du mercredi, des critiques de films (ou plutôt des critiques de critiques de film) et surtout Les Excellents, duo formé avec Camille Saféris, dans lequel, armés de ukulélés et affublés de déguisements minimalistes, ils interprètent, traduisent en français, et massacrent les grands titres du Rock (et d'ailleurs), tels que Who are you des The Who, I love rock'n roll de Joan Jett, ou encore Like a virgin de Madonna. Leur reprise[22] de Billie Jean de Michael Jackson dépasse les 380 000 vues et le site cumulé avoisine le million.

Les exigences de Ramon Pipin ne se limitent pas à la composition et à la réalisation musicale[7]. La création d'Odeurs et le travail avec Costric 1er montraient l'intérêt de Ramon pour l'écrit. Seul aux manettes pour sa carrière solo, il se lance alors plus avant dans l'écriture des textes. Les riches explications présentes sur les livrets de ses albums (Comment éclairer votre intérieur, le Best of d'Odeurs...), son site web, les commentaires et présentations de son travail sur Facebook sont de multiples occasions de le constater. En 2015, il écrit son premier roman, Une jeune fille comme il faut[23], un policier noir et désespéré, qui relate les péripéties d'un flic et de son fils face à une trouble affaire d’enlèvement[24]. Comme à son habitude, Ramon dresse un tableau cynique de l'humanité qu'il allège par des digressions tout à fait loufoques, qui trouvent leur sommet dans une analyse approfondie des problématiques liées au laçage des chaussures (!)[25].

Discographie

Albums studio

Filmographie

En tant que compositeur et/ou interprète des chansons du film

En tant qu'acteur

  • 1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg : le guitariste
  • 1996 : Baloche (téléfilm) de Dominique Baron : Alain
  • 1998 : Et tu récolteras ce que tu as semé (court-métrage) de Ramon Pipin : un passager du train
  • 2001 : Sherlock Holmes à Trouville (court-métrage) de Hervé Ganem : le tueur sous hypnose
  • 2006 : Au crépuscule des temps (téléfilm) de Sarah Lévy : le survivant à lunettes

Références

  1. Fiche sur le Musée de la SACEM
  2. Hit parade par semaine, Oh les filles est 10e le 21/9/74
  3. 5e au classement de l'hebdomadaire Salut les copains
  4. Ventes de 45 tours en 1974
  5. Interview dans JukeBox mag, n° 221 Sept 2005
  6. La revue des ressources, avril 2010
  7. Antoine de Caunes, « Popopop : émission spéciale Ramon Pipin », sur France Inter,
  8. Interview Antoines de Caunes : Coluche et Odeurs - AlloCiné
  9. Odeurs à Bobino, Le Monde, 13 juin 1980
  10. Interview VSD Loisirs, avril 2017
  11. Blog culturel PJ-Investigations
  12. « « Une chanson ennuyeuse » : le clip de Ramon Pipin sur Nova - Radio Nova », sur https://www.nova.fr/ (consulté le )
  13. Mamusicale.fr, octobre 2016
  14. http://www.pspbb.fr/fr/saison/icalrepeat.detail/2018/05/25/465/-/-.html
  15. ObjectifLive
  16. Rolling Stone janvier 2019
  17. Jean-François Convert, « INTERVIEW. Ramon Pipin sort un nouvel album, "Qu'est-ce que c'est beau" : "Je suis un ironiste" », sur FranceTVInfo, (consulté le )
  18. Patrick Simonin, « L'invité : Ramon Pipin », sur TV5 Monde, (consulté le )
  19. Xavier-Antoine Martin, « Ramon Pipin, Au bonheur des vannes », sur Longueur d'ondes, (consulté le )
  20. La Rédaction, « Ramon Pipin : chasse privée », sur Rolling Stone, (consulté le )
  21. Le Journal at homique sur Facebook
  22. La reprise de Billie Jean par les excellents
  23. Le roman Une jeune fille comme il faut
  24. Critique dans Mediapart, 25/10/2015
  25. Critique sur le blog de Dominique Cozette

Liens externes

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