Aspres-lès-Corps

Aspres-lès-Corps est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ne doit pas être confondu avec Aspres-sur-Buëch, Aspres (région naturelle) ou Les Aspres.

Aspres-lès-Corps

Vue partielle du village d'Aspres-lès-Corps.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Champsaur-Valgaudemar
Maire
Mandat
Alain Templier
2020-2026
Code postal 05800
Code commune 05009
Démographie
Gentilé Asprions
Population
municipale
102 hab. (2018 )
Densité 6,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 10″ nord, 5° 58′ 57″ est
Altitude Min. 743 m
Max. 2 776 m
Superficie 16,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aspres-lès-Corps
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Aspres-lès-Corps
Géolocalisation sur la carte : France
Aspres-lès-Corps
Géolocalisation sur la carte : France
Aspres-lès-Corps

    Ses habitants sont appelés les Asprions.

    Géographie

    Aspres-lès-Corps est située à 4,5 km de Corps et à km de Saint-Firmin, sur la route Napoléon. Situé sur la rive droite du Drac, sur des versants adrets, entre 760 à 2776 m d´altitude, entre les massifs du Pelvoux et du Beaumont, le village se trouve à proximité du lac de Sautet.

    Composé de grands pâturages très pentus, l´activité principale du village est l´élevage ovin. La végétation est plutôt aride et de montagne, tout comme la faune, avec beaucoup de forêt.

    La commune se situe en périphérie mais fait partie du parc national des Écrins depuis 1973 et propose toutes les activités de montagne classiques.

    Parmi les hameaux du village, on trouve Brudour, Le Motty.

    Urbanisme

    Typologie

    Aspres-lès-Corps est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,7 %), prairies (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), terres arables (1,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Aspres-lès-Còrps en occitan.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme de Aspere en 1152. L'adjectif occitan aspre, directement dérivé du latin asper, désigne, comme le français âpre, ce qui est dur, rude, rêche, raboteux, au sens propre ou figuré. Un « aspre mont » est une montagne d'aspect rude. Il est également admis que le terme aspres signifie « terrasses ». les toponymes qui en dérivent sont généralement des « hauteurs escarpées »[8].

    Aspres-lès-Corps doit une partie de son toponyme à Corps, commune de l'Isère toute proche.

    Histoire

    Le village pastoral était composé de plusieurs hameaux dont celui, en altitude, des Vachers (1523 m), abandonné dans les années 1930 et dont on retrouve encore les ruines.

    Autrefois, une mine (anthracite) a été exploitée: des actions étaient même vendues au début du XXe siècle autour de son activité[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Pierre Hertig    
    avant 2005 mars 2008 Roger Barban    
    mars 2008 mars 2014 Maurice Mathieu[10]    
    mars 2014 juillet 2020 Françoise Mary[11]   Fonctionnaire de catégorie A
    juillet 2020 En cours Alain Templier[11],[12]   Agriculteur sur moyenne exploitation
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 102 habitants[Note 4], en diminution de 15 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541533602556653629617601689
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    603607593549596540573530522
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    458458412389321304257236206
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    197181147147119121126135111
    2018 - - - - - - - -
    102--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église du XIXe siècle
    • Château d'Aspres-lès-Corps (XIIIe siècle)
    • Ancienne mine
    • Défilé du Saut-du-Loup, à l'entrée du lac du Sautet

    Personnalités liées à la commune

    Alexandre Maurice Blanc de Lanautte, comte d’Hauterive (né à Aspres-les-Corps en 1754 et mort à Paris 1830) : diplomate, directeur des Archives (1807), il travailla avec Napoléon et rédigea une soixantaine de traités importants.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, p. 198.
    9. http://www.ecrins-parcnational.fr/autres/communes/61communes/com_44.htm
    10. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
    11. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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