Forces armées tchèques
L'armée de la République tchèque (Armáda České republiky, AČR), également connue sous le nom d'armée tchèque ou de forces armées tchèques, est le service militaire chargé de la défense de la Tchéquie conformément aux obligations internationales et aux traités de défense collective. Elle doit également soutenir les opérations de maintien de la paix, de sauvetage et humanitaires, tant sur le territoire national qu'à l'étranger. Les forces armées sont composées de l'état-major général, des forces terrestres, de la force aérienne et des unités de soutien.
Armée de la République tchèque Armáda České republiky | |
![]() Armoiries de l'Armée de la République tchèque | |
Fondation | 1918 |
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Branches | Forces terrestres Force aérienne tchèque |
Commandement | |
Président de la République tchèque | Miloš Zeman |
Chef d'état-major | Aleš Opata |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 18 ans |
Disponibles au service militaire | 2 506 826 (16-49 ans) (2010 est.)[1] hommes |
Aptes au service militaire | 2 072 067 (16-49 ans) (2010 est.)[1] hommes |
Atteignant l'âge militaire chaque année | 49 999 (2010 est.)[1] hommes 47 501 (2010)[1] femmes |
Actifs | 22 261 militaires et 8 303 civils (2011) |
Déployés hors du pays | 740 |
Réservistes | 1 200[2] |
Budgets | |
Budget | 2,84 milliards de dollars (2008) |
Pourcentage du PNB | 1,15 % (2011)[3] |
Historique
L'armée actuelle tire ses origines de l’armée populaire tchécoslovaque, membre du pacte de Varsovie à partir de 1955, qui s'est scindée en deux lors de la dissolution de la Tchécoslovaquie le . Celle-ci comprenait 200 000 hommes en 1989[4] et son matériel a été cédé aux 2/3 à la nouvelle république tchèque, le dernier tiers allant à la Slovaquie. L’armée de la Tchéquie intègre l’Organisation du traité de l'Atlantique nord le 12 mars 1999.
En 2004, l'armée tchèque se transforme en une organisation entièrement professionnelle et la conscription est abolie[5].
À la suite de la crise économique de 2008-2009, 4 500 postes seront supprimés à partir de 2010[6].
Elle est forte de 22 261 soldats et 8 303 civils en 2011[7].
En juillet 2017, alors qu'elle comporte 23 000 membres, on annonce qu'elle sera portée à 30 000 vers 2022 ou 2024[8].
L'armée s'appuie aussi sur la tradition des légionnaires tchécoslovaques[9].
Dépenses
- Budget : 2,84 milliards de dollars (2008)
- Part du PIB : 1,35 % en 2008, 1,43 % en 2009, 1,29 % en 2010, 1,15 % en 2011[3], 1 % en 2017, devrait être à 1,4 % du PIB d’ici 2020.
Commandement
Identité | Période | Durée | |
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Début | Fin | ||
Karel Pezl (d) (né en ) | 5 mois et 29 jours | ||
Jiří Šedivý (en) (né en ) | 4 ans, 6 mois et 29 jours | ||
Pavel Štefka (d) (né en ) | 4 ans, 2 mois et 27 jours | ||
Vlastimil Picek (en) (né en ) | 5 ans, 3 mois et 29 jours | ||
Petr Pavel (en) (né en ) | 2 ans, 9 mois et 29 jours | ||
Josef Bečvář (en) (né en ) | 2 ans, 11 mois et 29 jours | ||
Aleš Opata (d) (né en ) | En cours | 3 ans, 4 mois et 14 jours |
Organigramme

Équipement
[Quand ?]


Déploiements
En tant que membre de l'OTAN, de l'ONU et de l'UE, la Tchéquie participe à plusieurs missions internationales. Depuis 1990, elle a envoyé 13 500 soldats participer à différentes missions de maintien de la paix à travers le monde[14]. Elle a ainsi déployé jusqu'à 1 100 soldats au sein de l'UNCRO (en) en Croatie. Voici la liste des effectifs déployés dans le monde à la date du [14] :
Kosovo : 97 soldats au sein de la KFOR et 1 observateur militaire au sein de la MINUK ;
Irak : 96 soldats retirés ;
Bosnie-Herzégovine : 65 soldats (retirés en juin 2008[15]). Il ne reste plus que deux militaires au sein de la mission Althea de l'EUFOR ;
Afghanistan : 622 soldats au sein de la FIAS auxquels s'ajoutent 8 policiers de l'EUPOL et 1 observateur militaire au sein de la MANUA ;
République démocratique du Congo : 3 observateurs militaires au sein de la MONUSCO ;
Géorgie : 14 observateurs militaires au sein de la mission européenne en Géorgie ;
Égypte : 3 observateurs militaires au sein de la FMO.
Notes et références
- CIA World FactBook
- Page du ministère de la défense
- Page du ministère de la défense
- (en) IISS, The Military Balance 1989-1990, IISS, , 252 p. (ISBN 978-0080375694), p. 28-42
- Francois-Pierre Cartolano, « Les armées modernes de l’ex-Pacte de Varsovie : République tchèque et Slovaquie », sur The Prince Arthur Herald (en), (consulté le ).
- (fr) L’Armée tchèque contrainte à des coupes d’effectifs, 18-08-2009, Radio Praha
- Page du ministère de la défense
- Laurent Lagneau, « La République tchèque va augmenter les effectifs de son armée de 30% », (consulté le ).
- PRECLÍK, Vratislav. Masaryk a legie (Masaryk and legions), váz. kniha, 219 pages., first issue Paris Karviná, Žižkova 2379 (734 01 Karviná CZ) ve spolupráci s Masarykovým demokratickým hnutím (in association of Masaryk Democratic Movement, Prague), 2019, (ISBN 978-80-87173-47-3), p. 12 - 17, 33 - 45, 70, 131,146 – 150, 152, 154 - 157, 161
- Guillaume Narguet, « L’Armée tchèque participe au renouveau des camions Tatra », sur Radio Prague, (consulté le ).
- http://www.army.cz/scripts/detail.php?id=11072
- http://www.25plrb.army.cz/?page_id=178
- (en) Nicholas de Larrinaga, « Czech Republic set to be RBS 70 NG launch customer », sur Jane's Information Group, (consulté le ).
- « Česká vojenská mise v Bosně po dvanácti letech skončila - iDNES.cz », sur iDNES.cz, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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