Argançon

Argançon est une commune française, située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Argançon

L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines
Maire
Mandat
Rémi Tournemeulle
2020-2026
Code postal 10140
Code commune 10008
Démographie
Population
municipale
112 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 14″ nord, 4° 36′ 16″ est
Superficie 8,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Argançon
Géolocalisation sur la carte : Aube
Argançon
Géolocalisation sur la carte : France
Argançon
Géolocalisation sur la carte : France
Argançon

    Géographie

    Argançon est située dans le parc naturel régional de la Forêt d'Orient et appartient à la Côte des Bar.

    La commune fait partie du canton de Vendeuvre-sur-Barse.

    Urbanisme

    Typologie

    Argançon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,5 %), forêts (39,6 %), cultures permanentes (9,5 %), prairies (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les plus anciens seigneurs sont les barons de Jaucourt, cités dans un cartulaire de 1250. Le duc Philippe le Hardi reçoit la baronnie de Marguerite d'Arc, douairière de Jaucourt et veuve de Erard II de Jaucourt. Philippe, comte de Nevers, en hérite. La seigneurie se poursuit jusqu'à Marie d'Albret, en 1541.

    En 1452, le village est dit abandonné[8]. Un moulin et un pressoir sont attestés du XIVe au XVIIIe siècle.

    En 1789, Argançon fait partie de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Rémi Tournemeulle[9],[10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en augmentation de 13,13 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295284270307324375382415411
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    394407395373329312303309245
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    239212187174170169153151133
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    133130135118117113106105104
    2013 2018 - - - - - - -
    99112-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens avec nef romane du XIIe siècle et sanctuaire reconstruit au XVIe siècle[15].

    Église Saint-Pierre-ès-Liens.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Arch. Nat. 5378, f°57.
    9. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991)
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