Aramon (Gard)

Aramon ou Aramoun (en provençal, selon la norme Mistralienne) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Aramon.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Haramont.

Aramon

Ancien hôtel de ville[2].

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pont du Gard
Maire
Mandat
Jean-Marie Rosier
2020-2026
Code postal 30390
Code commune 30012
Démographie
Population
municipale
4 224 hab. (2018 )
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 31″ nord, 4° 40′ 54″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 155 m
Superficie 31,16 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aramon
(ville isolée)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beaucaire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Aramon
Géolocalisation sur la carte : Gard
Aramon
Géolocalisation sur la carte : France
Aramon
Géolocalisation sur la carte : France
Aramon
Liens
Site web aramon.fr

    Géographie

    Localisation

    Commune du Gard située en bordure du Rhône, le village se situe à 13 km d'Avignon dans le Vaucluse et 31 km de Nîmes.

    Géologie et relief

    Le village est repérable de très loin dans le paysage par la présence d'une centrale thermique qui possède une cheminée haute de 250 mètres. À mi-distance d'Avignon et de Beaucaire, le village d'Aramon s'étale en amphithéâtre au pied de son château construit sur un éperon rocheux. Offrant de tout temps un abri sûr aux navigateurs, le village développe dès l'époque romaine une activité portuaire qui atteint son apogée au XVIIe siècle. Huile, vins, sel, céréales partaient d'Aramon vers la France entière.

    Hydrographie et les eaux souterraines


    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 692 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[14].


    Urbanisme

    Typologie

    Aramon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aramon, une unité urbaine monocommunale[18] de 4 238 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), cultures permanentes (17,2 %), eaux continentales[Note 5] (14,1 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), forêts (3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Paul Fabre donne comme origine du nom du village le nom de personne germanique Aramund[24]. Ce nom est lui-même formé de deux composantes, dont la seconde paraît de signification assurée (mund, "protection") tandis que la première pourrait représenter ara, "aigle", era, "honneur" ou bien encore hari, "armée"[25],[26]. Selon cette hypothèse, ce nom se serait donc attaché à ce lieu au cours de la période wisigothique ou franque, entre les Ve et Xe siècles de notre ère.

    Cependant, la découverte à Collias, sur le site du sanctuaire antique de la Combe de l'Ermitage, d'une plaque de pierre dédiée au dieu Aramo conduit Michel Christol, Jean-Luc Fiches et Dominique Rabay à rapprocher le nom d'Aramon de celui de cette divinité indigène, dont cette dédicace, qu'ils proposent de dater de la seconde moitié du Ier siècle, constituerait la seule attestation épigraphique[27]. Le nom d'Aramon daterait donc au moins de la période gallo-romaine, voire d'une période antérieure.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La présence humaine lors de la Préhistoire est attestée par les découvertes archéologiques de vestiges des premiers âges (outils taillés dans de gros galets, tessons de céramique phocéenne). L’occupation du site est certain, au pied du mont Couvin emplacement idéal, exposé au sud et protégé en partie du mistral et qui a dû attirer très tôt les populations primitives, au bord du fleuve nourricier et des Paluns, étang très poissonneux. À l’époque de la Gaule transalpine les Volques Arekomiques s’y établirent, leur capitale étant Nîmes, ils étaient d’origine celtique.

    Les découvertes anciennes, inscriptions, épitaphes et leurs exégèses ont fait supposer l’existence d’une agglomération pré-romaine et romaine, peut-être même au deuxième âge du fer. L'un des témoignages les plus anciens en est l’inscription découverte à Collias, consistant en une dédicace au dieu Aramo (Aramoni au datif singulier, dans le texte latin de cette dédicace, cf. supra Toponymie). L'inscription dédiée par Sabinianus aux utriculaires d’Aramon est aujourd'hui regardée comme un faux du XVIIIe siècle[28]. Les découvertes récentes sur le site du Paradis et la nécropole du Ier siècle avant notre ère, par l’importance des mobiliers trouvés, viennent conforter l’idée de cette occupation. Hellénisation ou romanisation, les découvertes nous font imaginer le rôle de Marseille dans les propagations des coutumes et des techniques de ces peuples.

    Moyen Âge

    Après de longues persécutions dans l’Empire romain, le christianisme aurait pénétré Aramon au commencement du IVe siècle avec la tolérance de l’empereur des Gaules Constance-Chlore, dont la première femme Hélène, était chrétienne. Son fils Constantin proclame en 313 à Milan un édit établissant la liberté de culte. Aramon fut alors sous la juridiction des évêques de Nîmes. Les limites des premiers diocèses étaient calquées sur celle du gouvernement civil.

    Les invasions successives des Visigoths, des Sarrasins, des Normands et des Hongrois n’épargnèrent pas le pays, bâti sur les bords du Rhône, une des grandes routes d’alors. Au temps de l’usurpation de la Provence par les empereurs du Saint-Empire germanique au Xe siècle, Aramon devient une des portes du Languedoc, du fait de son port et de la facilité de traverser le fleuve sous ses murs, d’où l’intérêt porté par les rois de France pour ce site, qui faisait partie du royaume de France. En effet par le traité de Paris de 1229, le comte Raymond VII de Toulouse céda au roi Saint Louis le Languedoc, dont Aramon faisait partie.

    Les seigneurs rendaient hommage au roi et leurs pouvoirs consistaient en justice haute, moyenne et basse. Ceux d’Aramon étaient répartis entre le roi et les co-seigneurs en 24 parts suivant une convention. Ce pariage établissait la protection du plus puissant au plus faible en échange des revenus de la seigneurie. Dès le milieu du XVe siècle on trouve cinq familles nobles en possession de trois parties de la juridiction basse. Ce sont les co-seigneurs jouissant de droit de privilèges effectifs ou honorifiques et ce jusqu’au XVIIIe siècle. Ces familles étaient les Posquières, les Laudun, les Joussaud, les Du Jardins et les Malavettes. De 1547 à 1566, Diane de Poitiers, duchesse du Diois et Valentinois fut seigneur d’Aramon.

    La richesse d’Aramon était due à son port sur le Rhône avec la proximité d’Avignon et des terres papales, et celle de Beaucaire dont la célèbre foire attirait l’Europe marchande. Un péage situé sur l’Ile de Carlamejean, face au village, obligeait les bateliers à payer une taxe sur les marchandises transportées, et en particulier sur le sel qui voyageait des salins de Camargue jusqu’en Savoie. Cette taxe se partageait entre le roi et les co-seigneurs.

    Époque moderne

    Aramon souffre terriblement du conflit entre catholiques et protestants. La ville change de mains plusieurs fois. Les protestants qui y étaient établis sont chassés en 1563. Ils reviennent avec mille soldats cernant la ville (on peut voir les traces de balles sur les murs de la clastre).

    En 1567, les protestants sont chassés, et une garnison catholique de 60 soldats s’installe alors dans la ville. Sous Sully de 1589 à 1610, la population s’accroît, puis sous Colbert, grâce à sa politique énergétique, la richesse d’Aramon est alors grande grâce à son port, et à l’amélioration des voies de communication. La foire de la Saint-Martin est créée en 1703. Elle existe encore de nos jours.

    En 1629, la peste revient et dure 7 mois. Le pays fut ravagé au point de perdre les 2/3 de ses habitants. À la suite de ce fléau, tout semble accabler le village : les inondations, un hiver terrible qui vit geler les oliviers, richesse du pays, la misère pour les habitants.

    Époque contemporaine

    La centrale thermique EDF d'Aramon dont la cheminée, qui culmine à 250 mètres de haut, constitue la plus haute structure de la région Languedoc-Roussillon.

    Avec Napoléon, et bien que n’étant pas bonapartiste, Aramon retrouve peu à peu sa prospérité. Mais de nouveau, les catastrophes fondent sur le village : tragiques inondations, nombreux incendies, hiver rude et terrible qui détruisit ce qui restait des oliviers et une grande partie des récoltes. Après les terribles inondations de 1856, les digues établies par Pitot sur les anciens remparts furent exhaussées et on construisit le magnifique quai en pierre.

    La création de la ligne de chemin de fer de Nîmes au Teil en 1878 fut le départ de la nouvelle prospérité d’Aramon. La culture des céréales fit place aux cultures maraichères et fruitières. Un marché quotidien d’avril à novembre fut créé. L’artisanat aussi prospéra avec des ateliers de vannerie utilisant l’osier récolté sur les îles du bord du Rhône, et aussi une chaiserie. L’évolution des techniques à la fin du XIXe siècle fit péricliter des industries et le village connut l’exode de sa population active.

    Aramon paiera un lourd tribut à la guerre de 1914-1918. Il souffrira des traditionnelles inondations dont les plus destructrices furent celles de 1856 et 1935, et des hivers rigoureux dont celui de 1956 qui vit la perte de tous les oliviers.

    La prospérité ne reviendra qu’au XXe siècle avec l’établissement de la nouvelle industrie. Ainsi viennent tour à tour les laboratoires pharmaceutiques : Sanofi, Expansia, l’énergie avec la centrale thermique EDF, l’emballage avec la société Escudier, la sélection des graines avec la société Rijk Zwann, d’où un accroissement de la population de 1 800 habitants en 1954 à 3 800 habitants en 2002. Le bras du Rhône qui jusqu’à la fin du XIXe siècle était navigable, devant le port d’Aramon, au fil du temps s’ensabla, rejetant la navigation vers la rive gauche. En 1968, les travaux gigantesques de la Compagnie Nationale du Rhône, en canalisant le fleuve et en utilisant son énergie pour produire de l’électricité, mirent le village à l’abri de la fureur du Rhône, qui longtemps et périodiquement le ravageait. Le pont suspendu qui avait remplacé le bac en 1900 et avait été détruit le 15 août 1944 par 5 vagues successives de bombardiers, fut reconstruit et inauguré le 20 février 1971.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie d'Aramon.
    Liste des maires d’Aramon
    Période Identité Étiquette Qualité
    XIXe siècle  ? Pierre Philippe Auguste Antoine
    de Sauvan
    Marquis d'Aramon
      Pair de France, propriétaire
    Conseiller général du Canton d'Aramon (1833-1848)
    1955 2000 Pierre Ramel DVG  
    2000 mars 2001 Elie Gonnet    
    mars 2001 mars 2008 Jean Mahieu DVG  
    mars 2008 2020 Michel Pronesti PCF[29] Retraité
    2020 En cours Jean-Marie Rosier DVG  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2018, la commune comptait 4 224 habitants[Note 6], en augmentation de 7,4 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2002 1462 2312 4352 4472 5022 7312 9022 727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6782 7162 6702 6532 7672 7592 6922 7352 627
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6152 5842 5571 8401 5741 5091 4061 3711 360
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4541 8261 9513 0273 3443 7733 8693 8214 258
    2018 - - - - - - - -
    4 224--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Aramon est situé dans l'Académie de Montpellier

    Ecoles maternelles

    Le village bénéficie de 2 écoles maternelles publiques:

    • Ecole maternelle Village
    • Ecole maternelle des Paluns

    Ecoles Primaires

    Le village compte 2 écoles élémentaires publiques:

    • Ecole Élémentaire François Rabelais
    • Ecole Élémentaire des Paluns

    Collège

    Le village compte 1 collège public:

    • Collège Henri Pitot

    Économie

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

    • total des produits de fonctionnement : 5 944 000 , soit 1 480  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 5 111 000 , soit 1 273  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 661 000 , soit 414  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 1 532 000 , soit 381  par habitant.
    • endettement : 2 162 000 , soit 538  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 4,34 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,23 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,19 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

    Revenus de la population et fiscalité

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 271 [35].

    L'olive

    C'est une culture ancestrale et traditionnelle. L'olivier, comme la vigne, caractérise ce paysage méditerranéen. Grâce à monsieur Picholini installé à Collias, depuis des siècles, la « picholine » a aidé à maintenir les racines méditerranéennes du pays. Elle a obtenu une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) qui valorise sa typicité gustative. À la suite du travail des confiseurs, elle est consommée verte. Dès le mois de décembre, au moulin, les fruits sont triturés pour en extraire l'huile qui a également obtenu une AOC. Sa notoriété lui est acquise par ses arômes fruités et son ardence typique.

    Les vergers

    Les fruits sont abondants sur ces terres argilo-calcaires : raisins, pêches, kiwis, melons, poires, tomates, cerises, pommes, abricots, figues… Mais aussi les légumes : asperges, haricots, salades, aubergines, courgettes, potirons, courges, ainsi que l'oignon de Vers-Pont-du-Gard, oignon doux qui a su garder sa typicité comme son grand frère des Cévennes. La multiplicité des productions agricoles a permis le développement d'un savoir-faire de transformation des produits : boissons à base d'abricots, de miel… des gâteaux typiques au goût de fruits…

    L'apiculture

    Dès le printemps très fleuri (acacias, thym, romarin…), les abeilles se démènent pour apporter à la ruche des nectars aux parfums caractérisés : épicé, poivré, floraux, fruité… Malgré les fortes chaleurs, l'activité apicole continue pendant l'été pour aboutir en novembre à une floraison exclusivement méditerranéenne. Celle de l'arbousier qui offre un miel intense en parfum, arôme de torréfaction et une amertume persistante.

    Commerces

    • La Centrale thermique de production d'électricité (EDF) et sa cheminée.
    Église Saint-Pancrace

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Église Saint-Pancrace d'Aramon[36],[37] qui possède notamment une très ancienne cloche de 1486, et une autre de 1568, toutes deux classées au titre objet en 1911[38]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2007[36]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[36].
    • Chapelle du calvaire d'Aramon
      Chapelle funéraire d'Aramon.
    • Chapelle Saint-Martin d'Aramon.
    • Chapelle du calvaire d'Aramon.
    • La Maison natale de l'ingénieur Henri Pitot célèbre par son tube : le tube de Pitot.
    • Le Château d'Aramo[39] et les hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles.
      • L'hôtel Sauvan ou de Choisity[40].
      • L'hôtel de Laudun[41].
    • Arènes[42].
    • La tour dite du Bréchet[43].
    • Ancienne halle, sur la place dite le Plagnet[44].
    • Le sentier des capitelles[45] "Les capitelles d'Aramon"[46]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Aramon se blasonnent ainsi :

    D'argent à une montagne de sinople sommée d'un autel antique d'or sommé d'une flamme de gueules[47].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Mairie », notice no PA00102960, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. « Mairie », notice no PA00102960, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Meynes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Aramon et Meynes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Meynes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Aramon et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 d'Aramon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. Les comptes de la commune
    35. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    36. « Eglise paroissiale Saint-Pancrace », notice no PA00102957, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. L'Église Saint Pancrace
    38. Arrêté du 30 septembre 1911, « cloche (2) », notice no PM30000039, base Palissy, ministère français de la Culture, consulté le 5 octobre 2014.
    39. « Château », notice no PA00135380, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Hôtel Sauvan ou de Choisity », notice no PA00102959, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    42. « Arènes », notice no PA00125480, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Tour dite du Bréchet », notice no PA30000121, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Ancienne halle, sur la place dite le Plagnet », notice no PA00102958, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Le sentier des capitelles
    46. Collectif des Garrigues, L’« art » de la pierre sèche en garrigues, Collectif des Garrigues, , 128 p. (ISBN 978-2-9565644-0-9, lire en ligne), p. 39.
    47. Le blason de la commune sur « Gaso », sur www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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