Arêtes de poisson

Les arêtes de poisson, également galeries souterraines de la balme Saint-Clair ou parfois réseau des Fantasques, sont un réseau de galeries souterraines de Lyon composé d'une galerie principale (la « colonne vertébrale ») et de trente-deux ou trente-quatre[n 1] galeries latérales (les « arêtes »), partant du Rhône à la rue Magneval. Une seconde colonne vertébrale est construite à l'aplomb de la première, mais sans desservir les arêtes.

Pour les articles homonymes, voir Arête et Poisson.

Plus au nord, d'autres galeries appelées les « antennes » (sans galeries latérales, mais surplombées de salles voûtées) sont reliées aux arêtes de poisson par une galerie de liaison longue de 123 m entre le puits de la rue Magneval et l'extrémité ouest de l'antenne sud et formant trois coudes successifs.

Les galeries semblent n'avoir jamais servi car on ne trouve aucune trace d'aménagement dans les maçonneries ou au sol. Aucun texte antique ou médiéval ne semble y faire référence. Les découvertes des XXe et XXIe siècles ne permettent que l'élimination de certaines hypothèses, et la proposition de certaines autres que ce soit pour la fonction d'origine ou de réemploi.

Ce réseau souterrain, comme tous ceux de la ville de Lyon, est interdit au public par l'arrêté municipal no 505-89-12 du - annexe 2[1],[2].

Histoire

Antiquité

La construction de ce réseau remonte à l'époque gallo-romaine d'après des datations au carbone 14[3].

Un oubli multiséculaire

Le diagnostic archéologique de 2008, qui inclut une recherche dans les archives concernant le site (Archives municipales de Lyon, Archives du Rhône, Archives de la Défense[4]), ne trouve après la consultation d'un nombre important de documents techniques allant jusqu'à la fin du XIXe siècle, aucune description, ni même évocation des « arêtes de poisson »[5].

Pourtant, les galeries ou les puits auraient pu être observés à plusieurs occasions : lors des travaux sur la conduite des eaux de l'hôtel de ville, de la construction de l'égout souterrain ou de l'installation de la fontaine de la rue Grognard[6].

Du XVIIe siècle au XIXe siècle : redécouvertes partielles

Une portion des antennes dessinée par Chenavard en 1850.

La première redécouverte des arêtes en 1651 serait due à un fontainier lors du creusement de la galerie d'alimentation de la fontaine de l'hôtel de Ville[3],[n 2].

En 1766, l'abbesse du palais Saint-Pierre parle, à l'occasion des travaux de Jacques-Germain Soufflot, de « vestiges d'anciens murs de fondations de maisons, des puits et des caves placées au devant des remparts dans le lit du Rhône »[6].

En 1846, François Artaud évoque les antennes dans son livre Lyon souterrain, et en donne une première description générale[6].

En 1850, la représentation gravée d'une portion figure dans l'ouvrage d'Antoine-Marie Chenavard intitulé Lyon antique restauré d'après les recherches et documents de F. M. Artaud[7].

Au XXe siècle et XXIe siècle : découverte du réseau

En 1941, deux galeries sont endommagées par le percement du premier des tunnels de la Croix-Rousse[8].

En 1950, dans l'arrière-cour du n° 10 de la rue des Fantasques, Amable Audin découvre deux murs antiques et une sépulture de soldat romain avec un riche mobilier et des monnaies datant de la fin du IIe siècle[9].

En 1959, les arêtes sont redécouvertes lors de l’affaissement de la jonction des rues Grognard et des Fantasques[10],[11], ce qui leur vaut parfois le nom de réseau des Fantasques[12]. À partir de 1959, des travaux de confortement y ont lieu[3], les galeries sont bétonnées par endroits, et 4 à 5 m3 d'ossements découverts en 1959 disparaissent[13].

En 1961, un fontis causé par un puits carré permet de découvrir une salle ; l'extraction des déblais permet à la fois de rejoindre une portion connue depuis 1932 et de faire la jonction avec le puits situé au sommet des arêtes rue Magneval[3]. Pendant les travaux de consolidation des galeries, à l'angle de la rue Grognard, est observé un remblai composé de matériaux modernes mêlés à des tessons de céramique et des objets métalliques antiques, dont la moitié d'une couronne de laurier en bronze recouverte de feuilles d'or. Elle est conservée au musée gallo-romain de Lyon-Fourvière et est traditionnellement rattachée aux Victoires ornant l'autel du Sanctuaire fédéral des Trois Gaules[9].

En 1963, les explorations par le service archéologique de Lyon s'intensifient mais semblent s'arrêter en 1968[3].

En 1994, pour le compte de l'association Patrimoine Rhônalpin présidée par Régis Neyret, Jean-Luc Chavent réalise une étude d'aménagement du réseau souterrain[14].

Le 28 septembre 2007, une pétition sur internet est lancée contre le projet de percement d'un deuxième tunnel de la Croix-Rousse à travers ces souterrains. La presse s'en fait l'écho, ainsi que du projet de Jean-Luc Chavent de dépôt de dossier à l'Unesco[15].

En juin et juillet 2008[16], à cause du projet de doublement du tunnel de la Croix-Rousse, un diagnostic d'archéologie préventive est réalisé par le service d'archéologie de la Ville de Lyon en collaboration avec l'Unité Galerie de la Communauté urbaine de Lyon et penche en faveur d'une fonction militaire et d'une datation moderne (XVIe siècle), en lien avec la citadelle de Lyon[3].

En 2011, pour la construction du tunnel Nord de la Croix-Rousse, environ 70 m de galeries sont détruits. Une certaine effervescence entoure alors les arêtes de poisson : des écrits de cataphiles, des articles de presse, des reportages télévisées, des conférences soutiennent l'intérêt pour ces souterrains. Une théorie très médiatisée soutient une datation du XIIIe siècle et une fonction d'entrepôt du trésor des Templiers.

En 2013, l'équipe du service d'archéologie de la ville de Lyon révèle des résultats des datations au carbone 14, qui permettent de trancher en faveur d'une datation antique : entre le IVe siècle av. J.-C. et le changement d'ère[3], mais la fonction reste énigmatique.

Description

Creusement de l'extrémité d'une arête à la recherche d'un éventuel double fond.
Situation des galeries sous les pentes de La Croix-Rousse.

La galerie principale mesure 156 mètres de long et se situe 25 m sous la surface ; de celle-ci partent 16 galeries latérales mesurant 30 m chacune, ce qui donne à l'ensemble une forme d'arêtes de poisson. Une seconde galerie se trouve m sous la principale, sans artères latérales. Ces constructions partent du Rhône et s'étendent jusqu'à la rue Magneval[3].

L'accès et la construction des galeries se faisaient par des puits ; ceux-ci servaient également pour l'évacuation de matériaux du creusement[3].

Ce réseau souterrain est composé de galeries d'une longueur totale de 1,4 km : 960 mètres pour les arêtes, 312 m pour les galeries principales, 144 m de galeries supplémentaires placées sous la rive du Rhône ; seize puits menant à ces galeries ont été recensés, ajoutant 480 m de longueur au réseau. Les galeries ont toutes 2,2 m de haut et 1,9 m de large[3].

Le puits de la rue Grognard conservé dans son état d'origine.
L'une des inscriptions tracées dans le mortier encore frais.

Le service archéologique de la ville de Lyon a réalisé des plans en trois dimensions du réseau[8].

Il est aussi possible d'accéder à ce réseau par l'église Saint-Bernard, construite au XIXe siècle, grâce à un puits situé sous la nef[17].

Interprétations

En 1908, Camille Germain de Montauzan cite dans sa thèse sur « Les Aqueducs antiques de Lyon » l'aqueduc de Cordieux qui aurait alimenté l'amphithéâtre des Trois Gaules en passant par la rue des Fantasques et le clos de l’ancien séminaire. Mais il démonte cette hypothèse, comme Alexandre Flachéron avant lui, car son tracé se dirigerait vers le Rhône au lieu de l'amphithéâtre.[réf. nécessaire] Il limite l'origine hypothétiquement romaine de ce réseau souterrain à un usage d'égout[18]. vérifier]

En 2008, pour les archéologues du service archéologique de la ville de Lyon « [l]'homogénéité de la maçonnerie comme l'absence de trace de reprise montrent que le réseau en arêtes de poisson forme un ensemble architectural cohérent qui, de la rive du Rhône au plateau de la Croix-Rousse, relève d’une seule et même campagne de construction. Dans l'état actuel de la recherche, tous les éléments concordent pour faire du réseau en arêtes de poisson un accessoire de la citadelle royale de Lyon (citadelle Saint-Sébastien), construite en 1564 sur la plateau de la Croix-Rousse, sur l’ordre de Charles IX et démantelée à la demande et au frais de la Ville en 1585 »[16].

En 2011, le Lyonnais Walid Nazim publie L'énigme des arêtes de poisson : de la Croix-Rousse à Jérusalem, histoire d'un secret millénaire, où il soutient la théorie que ce réseau est un entrepôt du trésor des Templiers[10],[11] construit au XIIIe siècle, lorsque la Croix Rousse appartenait au seigneur de Miribel et grand maître de l'ordre du Temple, Guillaume de Beaujeu. D'après lui, la double voie des Sarrazinières s'étendant jusqu'à Miribel, à 18 kilomètres de Lyon, aurait permis de creuser les arêtes de poisson à l'insu des Lyonnais. On a eu recours à de la pierre du Beaujolais, et non de la pierre d'extraction locale, ce qui laisse supposer un projet de grande envergure, dont les plans ont toutefois été perdus ou détruits[19]. Il donne de nombreuses conférences à ce sujet[20].

Cependant, les pierres de la maçonnerie, un calcaire beigeâtre à grosses entroques, ne semblent pas provenir des environs de Miribel, mais du village de La Salle, à environ 80 kilomètres au nord de Lyon[3]. De plus, des résultats de datations au carbone 14 réalisées en plusieurs points par deux laboratoires distincts et publiés par le service d'archéologie de la ville de Lyon en 2013 ont révélé une origine antique : « Sur les quatre échantillons analysés, trois datent du changement d'ère et le dernier du IIIe ou IVe siècle av. J.-C. ! »[3]. Des graffitis à consonance latine ont par ailleurs été retrouvés dans le mortier[21]. C'est pourquoi la thèse de Walid Nazim suscite le scepticisme du service archéologique de la ville de Lyon : « Le mystère ouvre la porte à l'imagination, mais pas forcément à la certitude scientifique. Je ne sais pas sur quelles données factuelles s'appuie Walid Nazim. Si je n'adhère pas à sa thèse, elle a le mérite d'être communiquée au public, ce que nous avons sûrement eu tort de ne pas faire assez », déclare la directrice du service archéologique[12].

La salle no 6 de l'extension nord du réseau.

La datation antique conduit à avancer d'autres théories : lieu de stockage de monnaie pour le Thesaurus de Lyon[21] ou réseau en relation avec le Sanctuaire des Trois Gaules que certaines hypothèses placent au sommet de la colline, là où les souterrains culminent.

Diagnostic archéologique de 2008

En décembre 2007, un arrêté préfectoral demande la réalisation d'un diagnostic archéologique à l'occasion de la rénovation lourde du tunnel de la Croix-Rousse[22]. Il pose comme objectifs scientifiques « de mettre en évidence la nature et de préciser la datation des ouvrages repérés », en se concentrant sur les parties menacées par le percement du deuxième tube[23]. Cette réalisation est attribuée le  au Service archéologique municipal de la Ville de Lyon, et Emmanuel Bernot est désigné responsable scientifique[24].

Recherches

Un groupe de recherche va être constitué avec notamment l'École Centrale de Lyon pour faire des études générales sur les galeries, en particulier sur le seul puits intégralement conservé[25].

Notes et références

Notes

  1. Les sources diffèrent, une cause possible étant une paire de galeries située un peu à l'écart, comme on peut le voir sur la vue 3D du réseau souterrain.
  2. Cependant, l'article de 2013 du Service archéologique évoque la prise de la citadelle de Lyon en 1585 "par une ancienne caverne que peu de gens sçavoyent".

Références

  1. Delescluse 2008, p. 32.
  2. « Inventaire départemental des cavités souterraines (hors mines) du Rhône BRGM RP-52977-FR », (consulté le ), p. 46
  3. Bernot et al. 2013, Service archéologique de la Ville de Lyon, p. 43-51.
  4. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 19.
  5. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 73.
  6. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 74.
  7. Desbat 2016, p. §35.
  8. Dessaint et Bernot 2010, p. 147.
  9. Anne-Catherine Le Mer, Carte archéologique de la Gaule-69/2-Lyon, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 885 p. (ISBN 978-2-87754-099-5), p. 310.
  10. Les arêtes de poisson, sur souterrain-lyon.com.
  11. Schittly 2016.
  12. Hemmerich 2017, p. 1.
  13. Lamy 2008, p. 1.
  14. Lamy 2007, p. 1.
  15. Silvain 2007, p. 1.
  16. Service archéologique de la Ville de Lyon, « Tunnel de la Croix-Rousse », sur archeologie.lyon.fr, s.d. (consulté le ).
  17. Nathalie Garrido, « Croix-Rousse : quel secret cache l'église St-Bernard ? », sur Le Progrès, (consulté le )
  18. Montauzan 1908, chap. 2, § 6.
  19. Nartz 2015, p. 1.
  20. « À la rencontre des mondes engloutis de Lyon », sur lyon.citycrunch.fr, (consulté le ).
  21. Fellague 2017, p. 61-62.
  22. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 15.
  23. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 17.
  24. Bernot, Ducourthial et Dessaint 2008, p. 21.
  25. « Lyon : un mystérieux dédale souterrain en forme d'arêtes de poisson reste une énigme », sur Franceinfo, .

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Dans l'ordre chronologique :

  • [Artaud 1846] François Artaud, Lyon souterrain, ou Observations archéologiques et géologiques faites dans cette ville depuis 1794 jusqu'en 1836, Lyon, Nigon, coll. « collection des Bibliophiles lyonnais », , 259 p., sur books.google.com (lire en ligne).
  • [Chenavard 1850] Antoine-Marie Chenavard, Lyon antique restauré d'après les recherches et documents de F.M. Artaud, Lyon, impr. Léon Boitel, 1850pages totales= 21 (présentation en ligne).
  • [Montauzan 1908] Camille Germain de Montauzan, Les aqueducs antiques de Lyon : étude comparée d'archéologie romaine, Paris, Leroux, , 436 p., sur wikisource.com (lire en ligne).
  • [Barbier 1981] Jean-Christian Barbier, Voyage au ventre de Lyon, Jacques-Marie Laffont, , 266 p..
  • [Barbier 1994] Jean-Christian Barbier, Les Souterrains de Lyon, Ahun, Verso, , 221 p. (ISBN 978-2-903870-72-0, notice BnF no FRBNF36152126).
  • [Fuster 2006] Éric Fuster, Recueil du Lyon souterrain : Mémoire d'une ville, vol. 1, , 100 p. (ISBN 978-2-9526199-0-5).
  • [Boucher 2006] Sandrine Boucher, « Dossier : Lyon sous la terre », Tribune de Lyon, , p. 18-27 (lire en ligne [sur yumpu.com]).
  • [Silvain 2007] Pierre Silvain, « Un tunnel peut en casser un autre », 20minutes, (lire en ligne [sur 20minutes.fr], consulté le ).
  • [2007] Documentation Lyon et Rhône-Alpes, « Lyon underground », sur linflux.com, Bibliothèque municipale de Lyon, 14 octobre 2007, republié en septembre 2010 et juin 2016 (consulté le ).
  • [Lamy 2007] Guillaume Lamy, « Les souterrains de Lyon menacés par le projet de tunnel », Lyon Capitale, (lire en ligne [sur lyoncapitale.fr], consulté le ).
  • [Lamy 2008] Guillaume Lamy, « Ossements humains sous la Croix-Rousse », Lyon Capitale, (ISSN 1259-573X, lire en ligne [sur lyoncapitale.fr], consulté le ).
  • [Bordet 2008] Julie Bordet, « Quel trésor se cache sous le sol croix-roussien ? », La Ficelle, no 1, , p. 6-9 (ISSN 1252-5405, lire en ligne [sur laficelle.com], consulté le ).
  • [Delescluse 2008] Juliette Delescluse, De l’exploration urbaine à la construction patrimoniale. Récit d’une mobilisation pour la sauvegarde du réseau souterrain lyonnais des arêtes de poisson (mémoire, Université Lyon 2), Lyon, Institut d’Études Politiques, , 142 p. (lire en ligne).
  • [Bernot et al. 2008] Emmanuel Bernot (dir.), Cyrille Ducourthial et Philippe Dessaint, Rénovation lourde du tunnel de la Croix-Rousse 69001/69004 Lyon : Le réseau souterrain des "arêtes de poisson", vol. 1/2 - Texte (Rapport de diagnostic d'archéologie préventive RAP-RA_110, code source RAP06314), Lyon, Service archéologique de la ville de Lyon, .
  • [Dessaint & Bernot 2010] Philippe Dessaint et Emmanuel Bernot, « Exemple d’application 3D en archéologie préventive : la restitution des galeries souterraines des pentes de la Croix-Rousse à Lyon », dans R. Vergnieux et C. Delevoie, Actes du Colloque Virtual Retrospect 2009, Bordeaux, Ausonius éditions, , 228 p., sur halshs.archives-ouvertes.fr (ISBN 978-2-35613-034-1, lire en ligne), p. 147-150.
  • [Nazim 2011] Walid Nazim, L'énigme des arêtes de poisson : de la Croix-Rousse à Jérusalem, histoire d´un secret millénaire, Lyon, Lyon souterrain, , 350 p. (ISBN 978-2-9526199-1-2, OCLC 822863188).
  • [Bernot et al. 2013] Emmanuel Bernot, Philippe Dessaint, Cyrille Ducourthial et Stéphane Gaillot, Service archéologique de la Ville de Lyon, « Souterrains de Lyon, dans les galeries de la Croix-Rousse », Archéologia, Éditions Faton, no 506, , p. 42-51 (ISSN 0570-6270, résumé).
  • [Nartz 2015] Gregoire Nartz, « Arêtes de Lyon : le mystère persiste », Lyon Capitale, (ISSN 1259-573X, lire en ligne [sur lyoncapitale.fr ], consulté le ).
  • [Combe 2016] Georges Combe, Les souterrains du temps [un livre et un film] : Arca Mundi, Lyon, PGA Films, (ISBN 978-2-9552830-0-4, notice BnF no FRBNF44424467, présentation en ligne)
    D'après Djamila Fellague (Les souterrains antiques..., 2017, p. 58), ce film « s'oriente vers des interprétations invraisemblables. Se mêlent des considérations éparses sur la Pythie de Delphes, le Graal, le temple de Jérusalem, l'ordre du Temple, les francs-maçons, la symbolique des nombres, le chamanisme, l'éther des alchimistes, une géométrie sacrée ou encore une pseudo archéoastronomie...».
  • [Schittly 2016] Richard Schittly, « Lyon s’étrangle autour des « arêtes de poisson » », Le Monde, (lire en ligne [sur lemonde.fr], consulté le ).
  • [Deligia 2017] Florent Deligia, « Lyon : le mystère des arêtes de poisson », Lyon Capitale, (lire en ligne [sur lyoncapitale.fr], consulté le ).
  • [Hemmerich 2017] Margot Hemmerich, « Sous la colline de la Croix-Rousse, le mystère des arêtes de poisson refait surface », Rue89Lyon, 29 mai 2017, actualisé le 28 juin 2017 (lire en ligne [sur rue89lyon.fr], consulté le ).
  • [Desbat 2016] Armand Desbat, « Le sanctuaire des trois Gaules et la question du forum provincial », Revue archéologique de l’Est, vol. 65, 1er novembre 2016, mis en ligne le 10 octobre 2017, p. 303-323 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
  • [Fellague 2016] Djamila Fellague, « La difficulté de datation des monuments : à propos des monuments de Lugudunum, en particulier ceux considérés comme hadrianiques », Revue archéologique de l’Est, vol. 65, 1er novembre 2016, mis en ligne le 09 octobre 2017, p. 187-214 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
  • « Le voyage intérieur », Lyon Citoyen, no 155, , p. 31 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • [Fellague 2017] Djamila Fellague, « Les souterrains antiques de la Croix-Rousse à Lyon : de la quête ésotérique à l'enquête archéologique », Archéologia, no 556, , p. 56-62 (ISSN 0570-6270, présentation en ligne).
  • [Beraud 2019] Guillaume Beraud, « Lyon : l'énigme sous la colline : Immersion historique au cœur du sous-sol croix-roussien », sur leprogres.shorthandstories.com (consulté le ).

Émissions de radio

Reportages télévisés

  • France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, « Lyon : l'énigme des arêtes de poisson », 31 août 2013.
  • Marc Taubert, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, « À Lyon, un patrimoine méconnu : le mystère des arêtes de poisson », 22 février 2017.[voir en ligne].
  • TF1, « Les arêtes de Lyon, des mystérieuses galeries antiques », 22 janvier 2018, à 20h58.

Liens externes

  • « Les Arêtes De Poisson », sur urbex.me, (consulté le ).
  • « Les arêtes de poisson », sur souterrain-lyon.com, (consulté le ).
  • Service archéologique de la ville de Lyon, « Tunnel de la Croix-Rousse », sur archeologie.lyon.fr, Ville de Lyon (consulté le ).
    Attention, cette page web, dont la date de publication n'est pas mentionnée mais qui reflète une hypothèse de 2008, n'a pas été actualisée malgré la publication en 2013, par le même service archéologie de la Ville de Lyon, d'informations et d'interprétations qui la contredisent. Elle est donc en partie obsolète.
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