André Pierre Étienne Abrial

André-Pierre-Étienne Abrial, comte et pair de France, né le à Paris et mort dans cette même ville le , est un homme politique français.

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Commissaire général de police à Lyon sous Napoléon Ier et distingué en cette fonction par l'empereur, il quitte Lyon en mars 1813 pour diriger la préfecture du Finistère.

Biographie

Né du premier mariage du comte André Joseph Abrial, André Pierre Étienne entra de bonne heure dans la carrière politique. Il fut nommé successivement auditeur près le ministre de la Justice, à la section de législation, auditeur au conseil d'État le 26 frimaire an XIII, commissaire général de police à Lyon, le , et préfet du Finistère le .

Le gouvernement de la première Restauration, qui le trouva dans cette dernière fonction, se borna à lui décerner le titre de maître des requêtes honoraire, le .

Les Cent-Jours lui rendirent la situation administrative qu'il avait perdue : il fut nommé préfet de l'Ain le , mais non installé puis préfet du Gers le . Cette circonstance ne l'empêcha point de faire adhésion, après Waterloo, à la royauté restaurée, et sa soumission lui valut, à défaut de la préfecture du Gers, la place de maître des requêtes au conseil d'État, en service extraordinaire, le , et en service ordinaire, attaché au comité de la marine, le .

Ce fut le , qu'il succéda à son père dans la dignité héréditaire de la pairie.

Il avait porté d'abord le titre de baron, puis celui de vicomte, en vertu de l'ordonnance royale du , réglant la hiérarchie des titres dans les familles des pairs de France. Le vicomte Abrial avait épousé Elisabeth Augustine Edmée Treilhard, fille de Jean-Baptiste Treilhard, célèbre conseiller d'État.

À la Chambre des pairs, Abrial prit part, les et , à la discussion du Code pénal militaire. Il présenta, le , le rapport de la commission chargée d'examiner le projet de loi relatif à la suppression des juges auditeurs, et le celui de la commission de la loi relative à l'augmentation de la gendarmerie et de ses attributions dans les départements de l'Ouest, toujours troublés par les restes de la chouannerie.

Abrial s'était rallié au Gouvernement de Juillet, et avait voté, en 1831, contre l'hérédité de la pairie.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (28e division).

Fonctions

  • Au conseil d'État :
    • auditeur près le ministre de la Justice et la section de législation (26 frimaire an XIII) ;
    • auditeur hors du conseil d’État : il conserve alors ses titres et prérogatives) et exerce ses fonctions à Venise (1806-1807) ;
    • auditeur près le ministre de la justice et la section de législation (1808-1809) ;
    • membre de la commission des pétitions (1808) ;
    • membre de la commission du contentieux (1809) ;
    • employé en service ordinaire hors sections (1810) ;
    • auditeur de première classe (1812).
  • Maître des requêtes au conseil d'État ().
  • Commissaire général de police à Lyon ( - 1813).
  • Préfet du Finistère :
    • nommé par l’empereur le  ;
    • en fonction à Brest le  ;
    • remplacé dans ses fonctions le  ;
    • rappelé par l’empereur durant les Cent-Jours.
  • Nommé préfet de l'Ain le (non installé).
  • Préfet du Gers :
    • nommé par l'empereur le  ;
    • à son poste le 6 mai ;
    • remplacé dans ses fonctions le 9 juillet.
  • Pair de France ().

Titres

Distinctions

  • Légion d'honneur :
    • nommé chevalier le  ;
    • promu officier le .

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes de comte-pair héréditaire

D'argent au chêne terrassé de sinople, au chef d’azur chargé d’un soleil d’or.[2],[3],[4],[5],[6]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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