André Bruno de Frévol de Lacoste

André Bruno Frévol, comte de Lacoste, né le à Pradelles en Haute-Loire et mort le à Saragosse, en Espagne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

André Bruno de Frévol de Lacoste

Buste André Bruno de Frévol. Galerie des Batailles, château de Versailles.

Naissance
Pradelles, Haute-Loire
Décès  33 ans)
Saragosse, Espagne
Mort au combat
Origine France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17931809
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de l’ordre de la Couronne de fer
Chevalier de l’ordre militaire de Saint-Henri de Saxe
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 38e colonne
Famille Jean-Bruno de Frévol de Lacoste (père)
Françoise Barrial (mère)

Biographie

Il entre en service en 1793, comme adjoint aux fortifications dans les places fortes du nord, puis passe en tant que lieutenant dans l’armée des Pyrénées-Occidentales. De 1798 à 1801, il participe à la campagne d’Égypte et est nommé capitaine le , avant d'être blessé lors du siège de Saint-Jean-d'Acre. Le , il est nommé chef de bataillon. De retour en France en , il est affecté le à la garnison de Mantoue, participe au siège de Gaète au mois de , et devient chevalier de la Légion d’honneur le . Le de la même année, il est nommé colonel du génie, et le , il commande le génie du 7e corps d’armée.

Lacoste prend les fonctions d’aide de camp de l’Empereur le . Il participe au siège de Dantzig et est promu officier de la Légion d’honneur le . Blessé à la bataille de Friedland le , il est nommé chevalier de l’Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe le , puis chevalier de l’ordre de la couronne de fer le et comte de l’Empire le . Il est promu général de brigade du génie le et meurt le au cours du siège de Saragosse, où il commande le génie du 3e corps d’armée.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 37e et 38e colonnes.

Hommages

Références

  1. Des contributeurs ont relevé une contradiction au sujet de la représentation du général Lacoste dans le tableau, Lacoste étant décédé le 2 février 1809 alors que l'assaut du monastère San Engracia aurait eu lieu le 8 février 1809. Cependant, le peintre Lejeune était également militaire, fait baron d'Empire et avait participé au siège de Saragosse. Il a présenté son tableau au salon de 1827 et décrit de la manière suivante la scène qui s'y déroule (extrait) : “Les Aragonais, réfugiés dans cette ville, les femmes, les soldats dirigés par Palafox, la défendent avec un courage héroïque ; dans chaque maison ils combattent de chambre en chambre et jusque sur les toits; des coups de fusil partent encore du haut de la tour de San Engracia ruinée par notre artillerie qui vient de renverser une partie du cloître de cette église pour nous ouvrir un passage. En pénétrant par cette brèche, l’auteur, qui avait été blessé une heure auparavant à l’assaut du couvent de Saint-Augustin, reçoit une seconde blessure et tombe au pied du général Lacoste, et du colonel Valazé qui l’aide à se relever. La statue est celle de la vierge Maria Mercedes qui prie le Seigneur de pardonner aux meurtriers de son fils ” (texte du livret du Salon de 1827 (no 674) sur http://www.asociacionlossitios.com/lacoste.htm). Il est donc possible que le problème réside en fait dans la datation de l'assaut du monastère car il ne fait aucun doute qu'à l'époque, Lejeune situait l'assaut au et affirmait que Lacoste y avait été mortellement blessé.

Sources

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