André Beaunier

André Beaunier est un romancier et critique littéraire français, né le à Évreux[1], et, mort le en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris[2].

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Biographie

Fils d'un avoué d'Évreux, André Beaunier fait ses études au lycée Henri-IV puis entre à l'École normale supérieure en 1890 où il partage sa chambre avec Léon Blum, René Berthelot et Célestin Bouglé. Il effectue son service militaire dans l'infanterie en 1893-1894.

Il est chroniqueur littéraire au Journal des débats, au Figaro, à la Revue des deux Mondes en 1912 puis éditorialiste et critique dramatique à l'Écho de Paris en 1916.

Il habite 4 rue Moncey à Paris et réside au no 20 avenue de la Prise-d'Eau au Vésinet dans les années 1910[3].

En 1925, il est président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.

Le , il se marie avec la chanteuse d'opéra Jeanne Raunay, fille du peintre Jules Richomme. Mezzo-soprano, elle chanta à l'Opéra de Paris (Guillaume Tell, Rigoletto…). Elle créa des rôles principaux et chanta des œuvres de Vincent d'Indy ou de son témoin de mariage et ami le musicien Gabriel Fauré. Elle chanta Verdi sur scène à Covent Garden avec le ténor Caruso. Elle donna des cours de chant et publia des recueils de souvenirs dont Un diner avec M. Degas en 1929[4].

Le , un buste d'André Beaunier est inauguré au jardin des plantes d'Évreux[5],[6].

Œuvre

Illustration par Charles Genty de la couverture de l'ouvrage Bonshommes de Paris d'André Beaunier.
  • Les Dupont-Leterrier, Paris, Société libre d'édition des gens de lettres, 1900.
  • Notes sur la Russie, Paris, Tricon, 1901.
  • La Poésie nouvelle, Paris, Société du Mercure de France, 1902.
  • Bonshommes de Paris, illustrations de Charles Genty, Paris, Tricon, 1902.
  • Les Souvenirs d’un peintre, Paris, Fasquelle, 1906.
  • L'Art de regarder les tableaux, Paris, Émile Lévy, 1906.
  • Éloges, Paris, R. Roger et F. Chernoviz, 1909.
  • Contre la réforme de l'orthographe, Paris, Plon-Nourrit, 1909.
  • Les Limites du cœur, Paris, Fasquelle, 1910.
  • Trois amies de Chateaubriand, Paris, Fasquelle 1910.
  • Les Carnets de Joseph Joubert, 1910, prix Calmann-Lévy de l’Académie française.
  • Visages d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Plon, 1911.
  • Le Sourire d’Athéna, Paris, Plon-Nourrit, 1911.
  • Les Plus Détestables Bonshommes, Paris, Plon-Nourrit, 1912.
  • La Crise, comédie en trois actes de Paul Bourget et André Beaunier (L'Illustration, Théâtre de la Porte Saint-Martin, ) ;
  • La Révolte, Paris, Plon-Nourrit, 1914.
  • Les Idées et les Hommes, Paris, Plon-Nourrit, 1913-1916.
  • « Gilbert Augustin-Thierry », article in La Revue des Deux Mondes, rubrique « Revue littéraire », , p. 216 ; texte en ligne sur wikisource.
  • Le roman d'une amitié : Joseph Joubert et Pauline Beaumont, Paris, Perrin et Cie, 1923.
  • Irène exigeante, comédie en un acte, théâtre de L'Œuvre, .
  • La Vie amoureuse de Julie de Lespinasse, Paris, Flammarion, 1925.
  • Suzanne et le plaisir, Paris, Fayard, 1926.

Distinctions

Notes et références

  1. Au no 28 rue Chartraine.
  2. Archives de Paris 7e, acte de décès no 2025, année 1925 (page 3/21)
  3. « Cote 19800035/1279/47555 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Madame André Beaunier », sur histoire-vesinet.org (consulté le )
  5. René-Gustave Nobécourt, « Trois académiciens inaugurent à Évreux le monument d'André Beaunier », Journal de Rouen, no 279, , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Hommage à André Beaunier », Journal de Rouen, no 280, , p. 5 (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

Liens externes

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