Allenc
Allenc est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Allenc | |||||
Le château de Villaret. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Mende | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mont-Lozère | ||||
Maire Mandat |
Jean-Bernard André 2020-2026 |
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Code postal | 48190 | ||||
Code commune | 48003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Allencois | ||||
Population municipale |
248 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 30″ nord, 3° 39′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 926 m Max. 1 326 m |
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Superficie | 38,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mende (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandrieu | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Commune située dans le Gévaudan.
Communes limitrophes
Hydrographie
Proche de la commune se trouve l'intersection des trois bassins versants du Rhône, de la Garonne et de la Loire, intersection qui se trouve en bordure sud du causse de Montbel[2], sur la limite entre Belvezet et Allenc[3], très exactement au sommet du Planas (1 271 m), à quelque 600 m au N-NO du col de la Pierre Plantée[1].
Voies de communication et transports
Accès SNCF par les trains TER Occitanie en gare d'Allenc. Gare (halte) de la ligne de chemin de fer du Monastier à La Bastide-Saint Laurent-les-Bains (Translozérien) offrant ici l'altitude la plus élevée de cette ligne (ainsi que de la France pour une ligne non électrifiée exploitée par RFF).
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génolhac », sur la commune de Génolhac, mise en service en 1974[9]et qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 633 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 59 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Allenc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mende, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,6 %), prairies (13,1 %), terres arables (9,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Eleinc en 1275; Elein en 1281; helenh en 1352; Helencum en 1383[22].
La graphie avec deux L ne se justifie pas[23], de par les formes anciennes, mais aussi s'il s'agit de l'anthroponyme germanique Adelingus (Ernest Nègre). En revanche, Paul Fabre préfère Alling, nom de personne également germanique[22].
Aujourd'hui le nom de la commune est Alenc en occitan selon la norme classique et se prononce [a'gen].
Politique et administration
Démographie
Les habitants sont appelés les Allencois en français, los aguenaires en occitan. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2018, la commune comptait 248 habitants[Note 5], en augmentation de 8,77 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Bâtiments et lieux publics remarquables
- Le château de Villaret.
- Église Saint-Pierre d'Allenc. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1931[28]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[28].
- Le hameau de Larzalier : l'ancienne halte de Larzalier, qui n'est plus desservie depuis 1995, est le point culminant des lignes ferroviaires du Massif central (et même de toutes les voies ferrées non électrifiées de France), à 1 215 m d'altitude, sur la ligne du Monastier à La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains, section orientale de la transversale lozérienne. Juste avant l'emplacement de la halte, côté Mende, la voie passe sous une galerie formant un tunnel anti-congères sur ce plateau, le causse de Montbel, dénudé et exposé à tous les vents (la fameuse burle).
Bâtiments religieux
Classée aux monuments historiques, l'église Saint-Pierre est citée pour la première fois en 1123 au chapitre cathédrale de Mende.
Autres
- Le parc de loisirs Vallon du Villaret.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Villaret, 24e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- Foulques de Villaret, 25e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Lozère
- Gare d'Allenc (halte ferroviaire SNCF, en service, située à 1 051 m d'altitude)
- vallon du Villaret, parc de loisir, nature et découvertes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- La plaine de Montbel - Valeurs paysagères clefs, sur l'Atlas des paysages du Languedoc-Roussillon de la DIREN Languedoc-Roussillon
- Données du Sandre
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Génolhac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Allenc et Génolhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Génolhac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Allenc et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Paul Fabre, Noms de lieux du Languedoc, Paris, Editions Bonneton (Christine Bonneton éditeur), , 232 p. (ISBN 978-2862531748), p. 89.
- Abbé Félix Remize, Allenc, sa baronnie, sa paroisse, sa communauté (Archives gévaudanaises, tome V), Mende, Société des lettres, sciences et arts de la Lozère, , 432 p., p. 3.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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