All Is Lost

All Is Lost ou Seul en mer au Québec est un film d'action américano-canadien écrit et réalisé par J. C. Chandor et sorti en 2013. Il ne comprend qu'un seul acteur, Robert Redford, et aucun dialogue.

All Is Lost
Titre québécois Seul en mer
Réalisation J. C. Chandor
Scénario J. C. Chandor
Acteurs principaux
Sociétés de production Before the Door Pictures
Washington Square Films
Black Bear Pictures
Treehouse Pictures
Sudden Storm Productions
Pays d’origine États-Unis
Canada
Genre Film d'action
Durée 106 minutes
Sortie 2013


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Résumé détaillé

Un navigateur solitaire dont le bateau — un vieux monocoque en polyester, gréé en sloop — se retrouve pris dans une furieuse tempête après avoir été heurté sur tribord par un énorme conteneur à la dérive dans l'océan Indien. Son naufrage va durer huit jours.

Le premier jour, réveillé par le choc, il reste relativement calme alors que l'eau s'engouffre furieusement par la brèche. Il attache une ancre flottante au conteneur encastré afin de le bloquer pendant qu'il manœuvre à la voile pour en séparer le bateau ; il revient au conteneur pour récupérer son ancre flottante et repart, puis fait une réparation de fortune sur sa coque avec de la résine et des fibres avant de tester sa solidité en tirant quelques bords.

Il commence enfin à vider l'eau qui avait envahi l'intérieur de la cabine avec la pompe à main du cockpit pour laquelle il taille un manche en bois, continuant à pomper l'eau jusqu'à épuisement et termine en épongeant les planchers.

Essayant sans succès d'appeler des secours avec la radio en VHF qu'il a branché directement sur une des batteries qu'il a démontée et transportée dans le cockpit, c'est alors qu'il entend parler à la VHF et sort pour lancer plusieurs SOS, sans résultat.

On le voit grimper en haut du mât avec la chaise de calfat pour constater que la connexion de l'antenne VHF est défectueuse ; c'est à ce moment qu'il aperçoit un mauvais grain à l'horizon et qu'il rentre se mettre à l'abri dans la cabine et amarrer tout ce qui pourrait devenir projectile dangereux par gros temps : on peut observer que la vaisselle n'est pas faite… Après un état de somnolence, et alors qu'à l'extérieur la mer a grossi et le vent a forci, il enfile son ciré et décide d'aller en pleine nuit remplacer le génois par un foc de tempête (apparemment il n'a ni enrouleur, ni moteur). Mauvaise idée, car il passe par-dessus bord avec son foc à cause d'une grosse vague déferlante sur l'avant pendant que le bateau enfournait ; comme son gilet est malgré tout fixé à la ligne de vie du voilier, il parvient à remonter péniblement à bord, mais le foc est perdu.

Il revient s'enfermer dans la cabine et s'écroule à bout de forces sur une couchette. Il est réveillé par un grand bruit qui annonce un premier retournement du voilier, qui se remet à l'endroit quelques minutes plus tard, puis se retourne à nouveau : à ce moment il s'évanouit à cause d'un violent choc au front. Quand il retrouve ses esprits, la tempête n'est que légèrement calmée mais l'eau a envahi la cabine, à la fois parce qu'il avait tendance à laisser le panneau de descente ouvert, et parce que sa réparation de coque n'a pas tenu : face à l'ampleur des dégâts, il décide de mettre le radeau de survie à l'eau dans lequel il passe la nuit. Au matin, alors que le calme est revenu, il coupe le hauban qui reliait encore le mât au bateau – celui-ci est plié – ; il prend son temps pour remplir un jerrycan d'eau potable au robinet de l'évier, pour préparer un sac de vivres, récupérer son chapeau de paille, etc., et transporter le tout à bord du pneumatique de survie.

Au moment où il va se larguer, il est pris d'une inspiration subite, revient à bord du voilier en train de couler, et plonge pour récupérer un carton dans un coffre de la cabine (on apprendra que c'est un colis-cadeau contenant un beau sextant noir tout neuf dans sa boîte en bois, avec les éphémérides de l'année, et qu'au passage il a raflé le livre de navigation astronomique qu'il avait un peu révisé auparavant). Il soigne ensuite sa blessure au front. Devant l'imminence du naufrage, il quitte définitivement le bord puis, depuis sa nouvelle embarcation pneumatique, il jette un dernier regard vers les restes de son voilier en train de disparaître.

Sur le radeau, il s'organise, fait sécher ses vêtements ; il s'enferme sous la tente pour la nuit, mais la mer grossit de nouveau et le radeau de survie, trop vaste pour un seul occupant, se retourne : il est obligé de sortir pour le remettre à l'endroit, puis revient à l'intérieur totalement épuisé. À son réveil, il regonfle son radeau avec une pompe manuelle qui semble défectueuse puis prend le bidon d'eau douce pour boire. Il contient de l'eau salée car le bouchon pour l'entrée d'air s'est ouvert pendant le grain et l'eau de mer y est entrée ; nous avons droit à l'une de ses rares paroles, un « merde ! » (fuck en version originale) hurlé de toutes ses forces. On le voit ainsi errer plusieurs jours, seul au milieu de l'océan, mangeant des conserves en boîte, faisant le point au sextant et indiquant ses positions successives par des croix tracées sur une carte à petite échelle de l'océan Indien. Il se rapproche lentement mais sûrement de la route maritime menant de Madagascar à l'Asie du Sud-Est.

Pour pouvoir boire, il a l'idée de découper un grand côté du jerrycan vide pour en faire une sorte de cuvette rectangulaire où il verse de l'eau salée qui, en s'évaporant avec la chaleur du soleil, se condense sur un sac plastique transparent servant de couvercle : il creuse le centre du sac-couvercle en y déposant sa lourde boussole de manière à faire couler les gouttes d'eau douce de condensation dans la boîte de conserve vide qu'il a placée en dessous. Quand il atteint la route maritime, on le voit essayer en plein jour d'attirer l'attention d'un porte-conteneurs avec des feux à main, puis en pleine nuit celle d'un cargo avec ses dernières fusées, mais toujours en vain. La soif, la fatigue, l'isolement, la faim (il essaye de pêcher mais sa prise est engloutie par un requin), le fait qu'il soit sorti de la route maritime, font que le manque de lucidité et le désespoir le gagnent.

Il jette à la mer un bocal contenant un message testamentaire puis dans la nuit, alors qu'il parait au plus bas, il aperçoit les feux d'un bateau : n'ayant plus de fusées, il décide de brûler les pages du livre de bord et celles du livre des éphémérides dans le jerrycan-cuvette ; par manque de chance, il enflamme tout le radeau et est obligé de se jeter à l'eau. Devant tant de mauvais coups du sort, il renonce définitivement à lutter et se laisse couler, jusqu'à ce qu'il aperçoive le projecteur du bateau balayant la surface. Puisant dans ses dernières ressources, il remonte à la surface et se saisit de la main qui vient le sauver.

Fiche technique

Distribution

Sources et légende : Version française (V. F.) sur RS Doublage[1] ; Version québécoise (V. Q.) sur Doublage.qc.ca[2]

Tournage

Le film, dont l'action est censée se dérouler au milieu de l'Océan Indien, a en fait été tourné aux Bahamas (Nassau et Lyford Cay), aux États-Unis, en Californie (Los Angeles, son port, San Pedro et l'île Santa Catalina), et au Mexique, en Basse-Californie (Ensenada, Rosarito et aux studios Baja situés dans cette ville)[3]

Distinctions

Récompenses

Nominations et sélections

Notes et références

  1. « Fiche du doublage français du film  » sur RS Doublage, consulté le 15 novembre 2013
  2. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage.qc.ca, consultée le 13 novembre 2013
  3. J. C. Chandor, All Is Lost, Roadside Attractions, Before The Door Pictures, FilmNation Entertainment, (lire en ligne)

Liens externes

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