Allée couverte de Mauny

L'allée couverte de Mauny est située sur le territoire de la commune de Mauny dans le département de la Seine-Maritime. L'importance de l'allée couverte provient de sa découverte intacte, de son architecture et de son mobilier anthropologique très bien conservé.

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Allée couverte de Mauny

Vue générale de l'édifice
Présentation
Type allée couverte
Période Néolithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection  Inscrit MH (1998)
Visite propriété privée
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 16″ nord, 0° 54′ 52″ est
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Commune Mauny
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime

Protection

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Description

L'allée couverte est la seule connue en Seine-Maritime. Elle a été découverte en 1970, puis fouillée entre 1978 et 1980. Cette allée a été construite à la lisière de la forêt de Mauny, dans un petit vallon qui s'ouvre sur la vallée de la Seine, dans la parcelle 196. Le monument comportait à l'origine deux rangées d'orthostates. L'ensemble dessinait un rectangle allongé d'environ 7,50 m de longueur et m de largeur. Au moment de la fouille, la paroi nord-est était assez bien conservée car les orthostates étaient pris dans la masse des terres du versant. Un seul a basculé entièrement à l'intérieur de la tombe. Leur nombre total est aujourd'hui de sept. De l'autre côté de l'allée couverte, le creusement du chemin qui borde le monument a entraîné la chute de la plupart des supports. Avant la fouille, trois d'entre eux étaient en place sur une longueur de près de m. Deux sont tombés récemment de telle sorte qu'il ne reste plus qu'un unique support. La fouille a mis en évidence la présence d'une dalle percée, marquant la séparation entre le vestibule et la chambre funéraire[1].

L'intérêt de l'allée couverte de Mauny provient des conditions du milieu chimique qui ont permis la conservation des ossements (plus de 115 individus inhumés) avec une belle série de trépanations qui sont tout à fait exceptionnelles pour la Normandie (un des crânes trépané avait conservé sa rondelle de trépanation). Le site est resté à peu près intact entre la fin du Néolithique et les fouilles. Il a donc été possible d'étudier la stratigraphie du remplissage et la disposition des ossements. Le matériel archéologique retrouvé en même temps que les ossements était malheureusement assez pauvre. Seuls les objets de parure étaient assez nombreux : 122 perles en pierre, en os, en coquillage ou en ambre. Les petites perles discoïdes en coquille forment l'essentiel du lot[1].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

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