Alexander Holle

Alexander Holle (né le et mort le ) est un général allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Alexander Holle

Naissance
Bielefeld
Décès  80 ans)
Munich
Allégeance Empire allemand (en 1918)
République de Weimar (en 1933)
Troisième Reich
Arme Luftwaffe
Grade Generalleutnant
Années de service 1915 – 1945
Commandement Kampfgeschwader 26
Luftflotte 3
Luftflotte 4
IV. Fliegerkorps
Conflits Première Guerre mondiale
Guerre civile d'Espagne
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer
Croix allemande

Biographie

Alexander Holle est né le cinquième des six enfants du procureur général Alexander ("Alex") et son épouse Elisabeth née Hulda Roeder à Bielefeld.

Première Guerre mondiale

Le , il est fahnenjunker (cadet) dans le 13e régiment d'infanterie (de) à Münster (appartenant à la 13e division). Après cinq mois de formation avec le bataillon de réserve, y compris les cours des cadets à Döberitz, début mai, il arrive avec son régiment sur le champ de bataille de Verdun. En , le régiment participe à la Bataille de la Somme à Bouchavesnes, où il prend d'assaut les ruines de ce village et l'occupe pendant huit jours en subissant les contre-attaques continues des Français. Après de lourdes pertes, les troupes s'en retirent puis sont utilisées à nouveau sans interruption à Verdun, dans les environs de leur ancienne position sur la cote 304. Holle est atteint de la fièvre paratyphoïde et emmené à l'hôpital de campagne d'où il revient rapidement pour servir sur le front. À la suite de l'assaut de la cote 304, le , il reçoit la croix de fer de IIe classe et est promu Leutnant (Lieutenant).

En , il est transféré en tant qu'observateur en ballon dans la Feld-Luftschiffer-Abteilung 7 et se trouve en au Chemin des Dames puis participe à la grande offensive de l'Aisne, de la Vesle et de la Marne jusqu'à Dormans, où le , il se voit décerner la croix de fer de première classe. Au cours de ses surveillances en ballon, Alexander Holle a été trois fois abattu par des avions ennemis, sautant en parachute à chaque fois. Après le passage fatidique de la Marne, le , le régiment prend part au grand mouvement de retraite par Château-Thierry, Laon et Hirson. Il se trouve à Namur au moment de la trêve de novembre, à Sankt Vith en Allemagne au moment de l'armistice du , et à Cassel au moment de la démobilisation en décembre[1].

Entre les deux guerres

Après la Première Guerre mondiale, Alexander Holle s'engage dans la Reichswehr dans une compagnie de mortiers utilisant le Minenwerfer du 16e régiment d'infanterie (de) à Oldenbourg. En 1931, il est au quartier général de la 1re Division à Kœnigsberg et est promu, quelques années plus tard, Major dans la Luftwaffe (Armée de l'Air), puis le , Commandant du III. Gruppe des Kampfgeschwaders Immelmann à Anklam. Le , il est nommé Oberstleutnant (lieutenant-colonel) de la Force aérienne et commandant du III. Gruppe du Sturzkampfgeschwader Immelmann, puis du I. Gruppe du Sturzkampfgeschwader 163[2].

Deuxième Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est promu Oberst (Colonel) et chef d'état-major du IV. Fliegerkorps de à . Il participe d' à à la lutte contre les convois britanniques comme le convoi PQ 17 en 1942 en tant que Commandant d'une unité de bombardiers.

Il reçoit, le , la croix allemande en or puis, le , la croix de chevalier de la croix de fer[3]. Le , il est promu Generalmajor (Général de division) et le au grade de Generalleutnant (Lieutenant-Général).

Puis il est nommé, de à , commandant d'un détachement en Grèce occupée. D' à , il est nommé commandant général de la Luftflotte 4 en Roumanie, puis du 22 au de la Luftflotte 3 en Hongrie. Son dernier poste de commandement en a été celui de commandant général de la IV. Fliegerkorps au Danemark.

Après-guerre

Prisonnier des Britanniques, sa captivité dure du au . Après sa libération, il se marie, le , à Flensburg, avec Friedel Bekowies, avec laquelle il a une fille, Ingrid.

Le , Alexander Holle décède à Munich. Il a exprimé le souhait que la Bundeswehr lui envoie une délégation. Deux soldats ont tenu une Garde d'honneur au cercueil et transporté sur un coussin de velours sa croix de chevalier.

Promotions militaires

Décorations

Sources

Références

Citations
  1. Chronikblätter der Familie Luyken, 1926, S. 268
  2. Chronikblätter der Familie Luyken, 1978, S. 213 f.
  3. Veit Scherzer: Die Ritterkreuzträger 1939-1945, Scherzers Militaer-Verlag, Ranis/Jena 2007, (ISBN 978-3-938845-17-2), S.401
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