Agnès-Mariam de la Croix

Mère Agnès-Mariam de la Croix, née en 1952 à Beyrouth (Liban), est une religieuse carmélite franco-libanaise de tradition grecque-catholique melkite. Refondatrice et supérieure du monastère Saint-Jacques le Mutilé (en) (Syrie).

Dans le cadre de la guerre civile syrienne, elle se présente comme une militante cherchant à rétablir la paix, mais est controversée : elle remet notamment en cause la responsabilité du régime syrien dans les attaques chimiques. De nombreux observateurs la qualifient de propagandiste d'Assad.

Biographie

Jeunesse et religion

Marie Fadia Laham naît en 1952, à Beyrouth, d'un père palestinien ayant fui Nazareth lors de la création d'Israël et d'une mère libanaise[1]. Durant sa jeunesse, elle est éduquée par des religieuses françaises en mission au Liban mais, vers l'âge de 20 ans, à la mort de son père, elle devient hippie, fume de la marijuana et voyage en Europe, en Inde et au Népal, où elle trouve la foi. En 1971, elle devient religieuse pour l'Ordre du Carmel et commence à travailler auprès des familles fuyant la guerre du Liban. Après des années de cloître, elle se rend en France afin d'étudier le monachisme primitif, l’hébreu et le syriaque. Puis, elle fonde la « Maison d’Antioche », association déclarée qui s’occupe de la préservation du patrimoine de l’Église d’Antioche[2].

En 1992, les autorités religieuses l'autorisent à travailler avec l'Église grecque-catholique melkite. En 1993, elle découvre les ruines du monastère de Saint-Jacques le Mutilé, à Qara, dans le diocèse d’Homs, en Syrie, et obtient du patriarche Maxime V Hakim l’autorisation de le restaurer pour fonder la communauté de l’Ordre de l’Unité d’Antioche, dont elle devient l’higoumène[3]. En 2013, lors de sa tournée aux États-Unis, elle déclarera : « Je détestais les Syriens qui sont venus au Liban pour nous bombarder mais le Seigneur m'a appelée pour cette mission bénie et depuis, j'ai appris à ne jamais haïr personne ».

Mère Agnès écrit sur le site Internet, Entre la plume et l'enclume « où s'expriment des personnes comme le négationniste Robert Faurisson, Dieudonné et d'autres personnalités dénonçant le sionisme et l'impérialisme occidental »[4].

Guerre civile syrienne

Mère Agnès lors d'une entrevue avec le journaliste allemand Grant Schreiber.

Depuis le début du conflit, bien que son monastère ne soit pas épargné par les violents affrontements entre les différentes armées, Mère Agnès-Mariam accueille et assiste les familles d’évacués, indépendamment de leur religion. Elle parcourt aussi régulièrement le monde afin de militer pour la paix et de sensibiliser l'Occident à ce qui se passe en Syrie[source insuffisante][5],[6],[1],[7].

En , dans une interview donnée au Devoir, elle s’oppose à toute intervention militaire de la communauté internationale dans le conflit et déclare : « Au début du conflit, chaque camp prédisait que ce serait l’affaire de quelques mois. Chacun voulait anéantir l’autre. Nous en sommes à la troisième année et rien n’est fait, sauf que tout est détruit. C’est une hécatombe[8] ».

La Syrie, régime autoritaire et en situation de guerre, ne permet pas l'accès libre de la presse ; or Mère Agnès-Mariam réussit à obtenir des visas parce que, selon elle, le gouvernement est heureux que les catholiques se penchent sur la situation. C'est alors elle qui intercède auprès du gouvernement pour obtenir les visas des journalistes. Elle estime en effet que ceux qui ne viennent pas sur le terrain ne font pas leur travail et qu'ils ne respectent pas la charte de Munich[source insuffisante][9].

Mère Agnès cofonde l'association Mussalaha Réconciliation »), un mouvement œcuménique syrien qui, selon sa fondatrice, tente de trouver une solution politique, pacifique et proprement syrienne à la guerre en cours[5]. Selon Bellingcat, ce mouvement est « une  fausse initiative de paix lancée par le régime de Damas et dirigée par Ali Haidar, ministre du gouvernement Assad et dirigeant du Parti social nationaliste syrien »[10].

En octobre 2013, la ville de Muadamiyat, située à quelques kilomètres de Damas, est occupée par des forces rebelles modérées et radicales, elles-mêmes assiégées par l'armée loyaliste. Mère Agnès-Mariam, en contact avec la population qui meurt de faim, réunit une aide alimentaire d'urgence pour leur porter secours ; elle s'engage alors, drapeau blanc à la main, vers Muadamiyat. Elle est finalement rejointe par des négociateurs avec qui elle se rend au quartier général des rebelles, divisés entre l'Armée syrienne libre et le bataillon djihadiste Jabhat al-Nosra. Elle est alors prise en otage par les seconds mais, après un combat de rue gagné par les rebelles plus modérés, Mère Agnès-Mariam est libérée. Après quoi, elle réunit 6 500 personnes qu'elle aide à quitter définitivement la ville[source insuffisante][11],[12].

En , Jacques Myard, membre de la délégation française partie en Syrie pour y rencontrer Bachar al-Assad, affirme qu'ils y ont également rencontré Mère Agnès-Mariam de la Croix, les patriarches Jean X d'Antioche et Grégoire III Laham ainsi que le grand mufti[13].

Positions et controverses

Position en faveur du régime de Bachar el-Assad

Mère Agnès-Mariam affirme ne défendre ni Bachar Al-Assad, ni l’ASL et militer uniquement pour la paix[5]. Elle affirme « je ne suis pas pro Assad, je ne suis même pas syrienne, je ne rentre pas dans la politique, mais ce qui se passe en Syrie est contraire aux droits élémentaire de l’homme et au droit international[14] ». Selon l'Associated Press, Mère Agnès est peut-être la critique la plus célèbre en Syrie du soulèvement contre Bachar al-Assad. Elle est tellement méprisée par l'opposition que même des actes qui semblent de bonne volonté sont critiqués, comme l'organisation d'une trêve rare permettant à des milliers de civils de quitter une ville sous blocus. Elle se défend cependant d'être une propagandiste de Bachar al-Assad, qualifiant ce dernier de « tumeur ». Mais elle critique sévèrement l'opposition, déclarant : « Les rebelles sont présentés comme le médecin qui va enlever cette tumeur. Ils ont imposé des armes en guise de traitement, et cela tue la Syrie »[15].

Selon The Guardian, la « prétendue posture anti-Assad » de Mère Agnès a été remise en question. Ammar Abdulhamid, dissident syrien exilé aux États-Unis, affirme que toutes les institutions religieuses sont sous contrôle du gouvernement et que tous les rendez-vous, même les rendez-vous à l'église, passent par son approbation. Le dissident estime que Mère Agnès a dû avoir des contacts avec des officiers de sécurité de haut rang. The Guardian ajoute que, au moins, Mère Agnès semble avoir eu « une influence sur les personnalités du régime. Elle a aidé à obtenir des visas pour les journalistes, à une époque où le régime exerçait un contrôle strict sur les visas accordés aux étrangers »[7].

D'après l'Associated Press (article de 2013), Mère Agnès s'est investie dans le rôle « d'intermédiaire et de publiciste, arrangeant des cessez-le-feu, et organisant des tournées médiatiques en faveur du gouvernement ». En , après que des forces loyales à Bachar al-Assad ont massacré des dizaines d'hommes, femmes et enfant sunnites dans la région de Houla, Mère Agnès affirme que les enfants assassinés étaient des Alouites, minorité religieuse à laquelle appartient Assad. Mère Agnès conteste également la responsabilité du gouvernement dans une attaque chimique ayant tué des centaines de civils[15]. Des militants anti-gouvernementaux[15], différentes personnalités[source insuffisante] et journalistes la qualifient « d'apologiste d'Assad »[16],[17],[18]. Selon CBC News, ses détracteurs la désignent avec dérision comme « la religieuse d'Assad », l'accusant de prendre parti pour le président syrien Bachar al-Assad, et elle est souvent défendue par les « apologistes du régime »[12].

Selon l'hebdomadaire Témoignage chrétien, Mère Agnès-Mariam, une grande partie de la hiérarchie et une majorité de chrétiens craignent l’arrivée des islamistes au pouvoir et « s’accommoderaient donc bien du leader actuel », malgré son emprise sur les différentes Églises chrétiennes[9]. Mère Agnès-Mariam affirme s'être rendue dans des zones sous contrôle des rebelles et avoir « trouvé une situation comme celle de l'Afghanistan, avec des tribunaux islamiques... qui ont décidé si des personnes seraient décapitées, coupées en morceaux ou violées »[18].

Soutien

Le Syria Solidarity Movement (ou « Mouvement de solidarité pour la Syrie ») a été créé en 2013 pour aider Agnès-Mariam de la Croix à effectuer une série de conférences en Amérique du Nord. Selon Bellingcat, cette organisation est une tête de pont de L'Association pour l'investissement dans les comités d'action populaire qui soutient publiquement le régime d'Assad, et, en outre, Syria Solidarity Movement a été récompensé par le régime avec des visas et des habilitations pour rencontrer les responsables haut placés à Damas[10].

Elle aurait été pressentie comme candidate au prix Nobel de la paix[5]. En 2014, Mairead Maguire, prix Nobel de la paix en 1976, lance notamment un appel en ce sens[19],[20],[21]. Selon Mairead Maguire, Mère Agnès-Mariam a pu s'asseoir aussi bien à la table du premier ministre syrien qu'à celle d'un chef rebelle et a pu négocier en 2013 la sécurité de l'évacuation de civils et de combattants d'une zone de conflit[22].

Selon Associated Press, Mère Agnès reflète la crainte de nombreux Syriens qui redoutent que les rebelles musulmans extrémistes essayant de renverser Assad rendent la vie insupportable aux chrétiens et autres minorités. Les supporters de Mère Agnès la voient comme une courageuse révélatrice de la vérité[15].

Critiques et accusations de propagande pour le régime syrien

Ses opposants lui reprochent « d’être compatissante » envers le régime de Bachar el-Assad et de le défendre activement[23]. Elle est également qualifiée de propagandiste[13],[24] qui « relaie les mensonges du régime » et couvre sa brutalité[7],[25],[26]. Conspiracy Watch évoque sa rencontre avec Vanessa Beeley, propagandiste du régime et la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, et la qualifie de « religieuse particulièrement controversée pour le rôle de propagandiste zélée du régime de Bachar el-Assad qu’elle a endossé depuis plusieurs années »[27].

Le journaliste Christophe Ayad note qu'elle « multiplie sur des sites chrétiens mais aussi sur le réseau Voltaire de Thierry Meyssan, tribunes et entretiens en faveur du régime de Bachar Al-Assad, auprès duquel elle semble avoir ses entrées ». Il rapporte également qu'un diplomate en poste à Damas la qualifie de « chabiha médiatique », soit d'être une milicienne à la solde du régime[28].

En , Mgr Zenari, nonce apostolique à Damas, a regretté « la rhétorique alarmiste » de « religieu(se)s (comme Mère Agnès-Mariam de la Croix) » qui prétendent que « les chrétiens sont traqués par les forces révolutionnaires qui veulent leur éradication »[29]. Le Père jésuite Paolo Dall'Oglio, qui a vécu 30 ans en Syrie, décrit la Mère Agnès-Mariam comme « un instrument » du régime du président Bachar al-Assad. « Elle a toujours assumé et répandu les mensonges du régime, et en a fait la promotion par le pouvoir de son personnage religieux. Elle sait comment dissimuler la brutalité du régime », a-t-il déclaré à The Irish Times[25].

Jacques Duplessy note une de ses « diatribes » contre les journalistes qui « colle au discours du président Bachar el-Assad », l'organisation d'une rencontre avec Thierry Meyssan, conspirationniste établi à Damas et sa description du conflit comme une instrumentalisation occidentale[4].

Son association, Mussalaha, est également controversée. En 2012, un groupe d'opposition syrien basé aux États-Unis, Syrian Christians for Democracy, évoque le rôle de Mère Agnès et d'un certain nombre de chrétiens. Le groupe déclare que « Mère Agnès et ceux qui l'aident font du mal au peuple syrien en diffusant une propagande négative, en faveur d’Assad, et en déchirant le tissu social et religieux de la Syrie »[25].

Le , alors que l'ONU indique que la répression de la rébellion syrienne par Assad a déjà fait plus de 7 500 morts, Mère Agnès témoigne sur Europe 1 de cette répression. Elle affirme avoir vu jusqu'à « 100 cadavres » par jour et déclare : « Les chiffres donnés sont fictifs. Il y a plus de morts en Syrie. »[30]

En , les journalistes Jeremy Scahill et Owen Jones refusent de participer à une conférence organisée par l'association Stop the War Coalition car Mère Agnès y est annoncée[7].

Le , alors que Mère Agnès est invitée par l'association France-Israël, L'Obs la décrit comme étant une propagandiste du « complot contre la Syrie » et une « vedette de tous les sites et groupes d’extrême droite et complotistes ou «  rouges bruns », violemment antisémites, qui se retrouvent aux côtés du massacreur Assad et de ses parrains Poutine et Ahmadinejad »[31]. Selon La Règle du jeu, cette tribune offerte à une « religieuse militante pro-Bachar [...] relaie la propagande de la mafia criminelle qui massacre sans vergogne en Syrie » et « alimente de surcroît tous les fantasmes complotistes ainsi que l’antisémitisme qui les accompagne nécessairement »[32]. D'après Atlantico, lors de cette conférence, la Mère Agnès témoigne « du sort cruel réservé aux chrétiens par les rebelles syriens » mais « n'occulte pas pour autant les excès du régime de Bachar al-Assad »[33].

Déni de la responsabilité du régime dans des attaques chimiques

Elle a affirmé que le régime syrien n'était pas impliqué dans les attaques chimiques de 2013, que le massacre de Houla était une affabulation des rebelles[26]. Pour le JDD, elle est la « cheville ouvrière d'une campagne médiatique pour soutenir que le régime syrien n'était impliqué en rien dans les attaques chimiques du printemps et de l'été 2013 »[13]. En effet, Mère Agnès-Mariam a rédigé un rapport, à partir de vidéos publiées sur à l'attaque, et l'a envoyé au siège de l'ONU à Genève, rapport qui a été utilisé par le gouvernement russe pour affirmer que des doutes importants subsistaient[18].

Mère Agnès-Mariam de la Croix met en doute la véracité de ces vidéos par différentes affirmations, par exemple, selon elle : « la Ghouta, avait déjà été "désertée", pourquoi y a-t-il tant de victimes civiles ? ». Les arguments donnés par la religieuse à la BBC ont tous été réfutés par l'ONG Human Rights Watch, affirmant qu'ils ne sont « fondés sur aucune base ». Human rights Watch rapporte au contraire que « des dizaines de milliers de civils se trouvaient piégés dans la région de la Ghouta »[18].

Suspicion de complicité avec le régime lors du meurtre de Gilles Jacquier

La veuve et deux confrères du journaliste de France 2 Gilles Jacquier, tous trois présents le jour où il a été tué à Homs[34],[35], soupçonnent qu'il a été assassiné par le gouvernement syrien et qu'Agnès-Mariam a participé à la conspiration[13],[36]. En effet, les témoignages des autres journalistes, qui faisaient aussi partie de la visite à Homs dont elle était l'une des organisatrices, vont à l'encontre des déclarations de la religieuse. Ils affirment s'être sentis piégés, attendus et visés, emmenés contre leur volonté sur les lieux du drame, sur l'insistance de Mère Agnès-Mariam. Patrick Vallélian et Sid Ahmed Hammouche, grands reporters suisses, affirment qu'elle leur a fait du chantage sur la prolongation de leur visa et les a menacé d'expulsion, mais aussi « qu'elle a eu un clash violent avec Gilles qui ne voulait pas se rendre à Homs, et qu'elle a piqué une grosse colère quand elle a compris que notre confrère avait des contacts avec l'opposition »[37],[35]. Ils se disent également surpris du fait que celle-ci, finalement, ne les accompagne pas à Homs, comme prévu, alors qu'elle justifiait le fait d'avoir fait pression pour que l'équipe se rende à Homs avec les autres journalistes accrédités par ces mots : « Je ne voulais pas coordonner de loin plusieurs journalistes qui sont sous ma responsabilité »[34]. Ils se demandent comment Mère Agnès-Mariam « a-t-elle pu annoncer dès 15 h 19 la mort de Gilles, alors que celle-ci ne subviendra que quelques minutes plus tard ? »[35]

Mère Agnès dénie tout lien avec le gouvernement syrien et attaque en justice la veuve de Gilles Jacquier pour diffamation[36]. Elle perd son procès, la justice estimant que « les propos et faits poursuivis étaient trop imprécis »[38].

Distinctions

  • Finaliste du Prix du Public pour la Paix dans la catégorie Artisane de paix de réputation internationale[39].

Notes et références

  1. « Christians 'emptied from Middle East' | The Australian » (version du 6 octobre 2012 sur l'Internet Archive), sur The Australian,
  2. https://magazine.com.lb/2013/10/03/mere-agnes-mariam-de-la-croix-la-religieuse-hippie/
  3. « Qara en Syrie : le témoignage exclusif de Sœur Agnès-Mariam », sur Radio Notre-Dame, (consulté le )
  4. « Syrie : mais qui est soeur Agnès Myriam ? », Ouest France, (lire en ligne)
  5. Isabelle Cousturié, « Syrie : Mère Agnès-Mariam de la Croix, une voix au-dessus du bruit et de la fureur », Aleteia, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Carmelite nun from Syria describes pain of civil war », Catholic News Agency, (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Raya Jalabi, « Critics question Catholic nun's 'alternative story' on Syria civil war », sur the Guardian, (consulté le )
  8. Claude Lévesque, « Syrie - « C’est terrible de mêler le militaire et l’humanitaire » », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Les chrétiens syriens dans la tourmente | Témoignage Chrétien » (version du 27 février 2016 sur l'Internet Archive), sur Témoignage chrétien,
  10. (en-GB) « Pro-Assad Lobby Group Rewards Bloggers On Both The Left And The Right », sur bellingcat, (consulté le )
  11. Arthur Herlin, « Syrie : Mère Agnès-Mariam, la religieuse qui a sauvé 6 500 vies », Aleteia, (lire en ligne, consulté le )
  12. « Mère Agnès-Mariam: « la religieuse d'Assad » ou activiste pour la paix ? », sur CBC News,
  13. François Clemenceau et Marie Kostrz, « Voyage des parlementaires en Syrie : les dessous d'une instrumentalisation », Le JDD, (lire en ligne, consulté le )
  14. Denis Cardinaux et Josette Khoury, « Syrie : le combat sans merci du pardon », sur TerredeCompassion, (consulté le )
  15. « Nun emerges as power broker in Syria » (version du 19 décembre 2013 sur l'Internet Archive), sur bigstory.ap.org,
  16. (en) « Assad Apologist Nun Embarks On U.S. Speaking Tour », sur BuzzFeed News (consulté le )
  17. (en) « Protesting an Assad apologist », sur SocialistWorker.org, (consulté le )
  18. (en-GB) « Syria's 'detective' nun who says gas attack film faked », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  19. Pierre Jasmin, « Mère Agnès-Mariam, 2 officiers canadiens et la conférence de Genève », sur Les artisans pour la paix, (consulté le )
  20. (en) Dorothy Horsfield, Russia in the Wake of the Cold War: Perceptions and Prejudices, Lexington Books, (ISBN 9781498552189, lire en ligne)
  21. (en-US) « Mairead Maguire Nominates Mother Agnes Mariam and Mussalaha Peace and Reconciliation movement, Syria, for the 2014 Nobel Peace Prize. – the Peace PEOPLE », sur www.peacepeople.com (consulté le )
  22. (en-US) « Mother Agnes and the Story of Syria », www.counterpunch.org, (lire en ligne, consulté le )
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  24. (en-US) David Kenner, « How Assad Wooed the American Right, and Won the Syria Propaganda War », sur Foreign Policy (consulté le )
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  26. (en-GB) « The plight of Syria's Christians: 'We left Homs because they were », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
  27. « Vanessa Beeley, la blogueuse complotiste préférée des médias russes », sur Conspiracy Watch,
  28. « Mère Agnès (4). Pourquoi Jacquier s’est-il finalement rendu à Homs? », Marg bar diktator, (lire en ligne, consulté le )
  29. « Syrie: les chrétiens, enjeu de la crise », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
  30. « A Homs, l'armée a pris le contrôle de Baba Amro », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  31. « L’Association France-Israël accueille un soutien du régime syrien », sur L'Obs avec Rue89,
  32. « Mère Agnès-Mariam de la Croix invitée par France-Israël », sur La Règle du Jeu, (consulté le )
  33. « Mère Agnès-Mariam de la Croix, cette religieuse accusée à tort de faire la propagande du régime de Bachar al-Assad : autopsie d'un coup fourré foireux », sur Atlantico.fr, (consulté le )
  34. « Mort Jacquier : soirée hommage d'Envoyé Spécial - Par La rédaction | Arrêt sur images », Arrêt sur images, (lire en ligne, consulté le )
  35. « Syrie Qui a tué Gilles Jacquier », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  36. (en-US) Ben Hubbard, « A Nun Lends a Voice of Skepticism on the Use of Poison Gas by Syria », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  37. « Gilles Jacquier, une mort qui éveille les plus vifs soupçons », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  38. « Syrie: gain de cause pour trois journalistes, dont deux Suisses, dans un procès à Paris », sur www.lenouvelliste.ch, (consulté le )
  39. « Prix du public pour la paix »

Liens externes

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