Abbaye de Fontaine-Daniel

L'ancienne abbaye cistercienne de Fontaine-Daniel est située à Fontaine-Daniel dans la commune de Saint-Georges-Buttavent (Mayenne). Elle fut fondée au commencement du XIIIe siècle, en 1204, par Juhel III de Mayenne, seigneur de Mayenne, revenu de Terre-Sainte dès 1196. Cette abbaye était pourvue d'une église, détruite après la Révolution française, de la taille de la cathédrale du Mans.

Abbaye de Fontaine-Daniel

L'abbaye de Fontaine Daniel en 1695

Nom local Fontaine-Daniel
Diocèse Laval
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DXLV (545)[1]
Fondation 2 août 1204
Début construction 1204
Dissolution 1791
Abbaye-mère Clermont
Lignée de Clairvaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Période ou style Style roman
Protection  Inscrit MH (1927)[2]

Coordonnées 48° 16′ 40″ nord, 0° 40′ 25″ ouest [3]
Pays France
Province Comté du Maine
Département Mayenne
Commune Saint-Georges-Buttavent
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne

Origine

Juhel III de Mayenne

Il s'agissait pour Juhel III de Mayenne d'affirmer son autorité face à ses vassaux et aux seigneurs de Laval dans la forêt de Salair, et de doter sa famille d'une nécropole.

Il la voulut grande et riche, digne des frères de Bernard de Clairvaux, l'apôtre des croisades, auxquels il la destinait. Pour Grosse-Duperon, on peut chercher des motifs moins élevés au choix que Juhel fait des Bernardins, il rappelle qu'il maltraitait, en ce temps-là, les moines de l'Abbaye de Marmoutier établis par son aïeul à Mayenne, au prieuré conventuel de Saint-Étienne, qui d'abord avaient été ses protégés et ses amis. À cette époque, il venait de brûler leur couvent.

Abbaye de Clermont

L'abbaye est fondé sous l'autorité d'un autre monastère cistercien de la région : l'Abbaye de Clermont (Mayenne)[4]. La famille de Juhel III et les seigneurs de son entourage avaient effectué plusieurs donations à cette abbaye.

La Herperie

L'abbaye est fondée d'abord à la Herperie[5] (Harperia), près Bourgnouvel sous le titre de Notre-Dame du Clairet[6].

La Herperie, placée sur la déclivité d'un coteau élevé, en contact avec la forêt de Bourgon, près de la chapelle Sainte-Anne de Bourgnouvel, ne convenait que médiocrement à l'établissement d'une abbaye. La chapelle Sainte-Anne était le but d'un pèlerinage fréquenté, et les foules, qui s'y rendaient plusieurs fois par an, venaient troubler la vie des premiers moines de Clairet[7].

La forêt de Salair

Juhel reconnut que le choix de la Herperie n'était pas heureux, et transfèra en 1204 les moines de Clairet dans la forêt de Salair en Saint-Georges-Buttavent. L'abbaye ne s'y rend que l'année suivante, lorsqu'on eût préparé une chapelle et quelques bâtiments provisoires.

Juhel III de Mayenne dota cette abbaye des meilleurs biens de sa baronnie de Mayenne. C'est le jour de l'Ascension que les religieux de l'ordre cistercien, prirent possession de l'abbaye.

Libéralités

D'après une charte de Jean, archevêque de Tours, reproduisant et confirmant une autre charte d'Hamelin, évêque du Mans, en faveur de l'abbaye de Fontaine-Daniel, Thibault Ier de Mathefelon donna à ce monastère la quatrième partie des droits de passage[8] de son fief du Pont de Laval, dit de Mayenne, et un homme dépendant de cette seigneurie (in eadem villa). Un grand nombre d'autres seigneurs firent en même temps des libéralités à l'abbaye. Guillaume de Souday et sa femme lui donnèrent le revenu de deux chapellenies qu'ils possédaient dans le diocèse d'Angers; André II de Vitré lui concéda LX sols tournois sur ses moulins de Châtillon; Maurice de Craon, VI livres tournois sur le passage de Chantocé; Constance, sa sœur, XX sols tournois sur son domaine de Chantocé, pour acheter l'huile de la lampe qui devait brûler, nuit et jour, dans l'église de ce monastère ; et Guy V de Laval, dans sa grange des Alleux, la quatrième partie de la coutume d'Ernée, un homme dans le même domaine et dix sols mansais de revenu annuel à prendre dans ladite grange[9].

Histoire

Fondation

La fondation de l'abbaye de Fontaine-Daniel est ratifiée par le pape Grégoire IX, en 1226. L'abbaye est dotée dès l'origine, tant par son fondateur que par divers seigneurs de la contrée, de nombreuses terres et seigneuries, non-seulement dans diverses parties du Maine, mais encore en Normandie et jusqu'en Anjou. Elle fut pourvue dès 1243 par Dreux V de Mello, le successeur direct du fondateur, du droit de haute justice sur tous les vassaux qu'elle possédait dans les limites de la baronnie de Mayenne. Bientôt érigée elle-même en baronnie relevant nument du Maine, elle ne tarda à devenir, en même temps qu'une abbaye célèbre au loin par la piété et la charité de ses moines, une des terres féodales les plus considérables du Maine.

La consécration solennelle de l'église de Fontaine-Daniel fut faite en 1243, par Geoffroy de Loudon, évêque du Mans ; et Dreux de Mello et Isabelle confirmèrent à cette occasion toutes les donations que l'abbaye avait reçues précédemment.

L'abbaye n'est d'abord, au milieu d'une grande prospérité temporelle, constituée que des religieux partageant leur temps entre la prière, le travail et l'aumône

Période troublée

Une période troublée arrive par la suite pour l'abbaye: les dangers qu'elle court pendant la guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise,

En 1431, Jeanne de Laval, fit bâtir le chœur de l'église abbatiale, qui est béni dans le cours de la même année, par Adam Châtelain, évêque du Mans.

La période troublée se prolonge lors des guerres de Religion avec les maux que lui firent éprouver les troupes de Robert Devereux (2e comte d'Essex) lors de leur passage par cette région.

La commende

C'est ensuite l'introduction sous le règne de Louis XI des abbés commendataires dans les abbayes, qui sera à l'origine de la période la plus critique de l'abbaye. Déjà, quand en 1463, l'évêque d'Angers, Jean II de Beauvau, nommé grâce à la faveur royale abbé commendataire de Fontaine-Daniel, avait voulu aller prendre possession de l'abbaye, il l'avait trouvée occupée, à l'instigation de François Chérot, l'abbé régulier, par une troupe de gens armés qui lui en avaient fermé l'entrée. C'était un véritable scandale dont la commende avec les compétitions qu'elle suscitait était l'unique cause.

Or, ces compétitions devaient se renouveler avec des conséquences plus fâcheuses encore en 1477 entre Jean Courtin, le successeur régulier de François Chérot, et le même Jean de Beauvau. On vit alors ce dernier faire acte de possession lors de sa première visite au monastère en le dépouillant de ce qu'il avait de plus précieux. Puis ce fut Jean Courtin qui se rendit à son tour à Fontaine-Daniel à la tête d'une vingtaine d'hommes d'armes, et, trouvant la porte fermée, y entra à main armée et par escalade. Beauvau riposta en envoyant à l'abbaye le sergent-royal, Jean d'Anjou, chargé de faire valoir ses droits mais celui-ci, loin d'y parvenir après avoir été fort maltraité, fut fait et gardé prisonnier. Enfin l’évêque d'Angers prit le parti d'expédier à Fontaine-Daniel sept à huit hommes d'armes, qui, munis d'artillerie, prirent l'abbaye d'assaut après un siège en règle, non sans y causer les plus grands dégâts, et blessant mortellement plusieurs religieux. Ces différents épisodes eurent lieu coup sur coup pendant l'automne de 1477.

Possessions

La baronie de Réville appartenait à l'abbaye de Fontaine-Daniel[10] qui possédait le premier fief noble de cette commune, ainsi qu'on le voit dans un aveu rendu au roi le . Cet aveu renferme un passage ainsi conçu : Sous la souveraineté du roi notre sire, en son duché de Normandie, nous humbles religieux et couvent de l'abbaye et monastère de N. D. de Fontaine-Daniel de l'ordre de Citeaux, confessons et avouons tenir un fief ou membre de fief Haubert, franchement et noblement à gage pleige, cour et usage, situé et assis en la vicomté de Valognes, dont le chef est assis en la paroisse de Réville et s'étend aussi dans celles d'Anneville-en-Saire, Gatteville, Tocqueville et environs et eu icelui fief avons hommes, hommages, etc., et avons manoir, maison, chapelle en icelui, et domaine y attenant, contenant dix à douze vergées de terre, tant en jardin, pré, que terre secque, au dit lieu de Réville, lequel manoir est fort caduc, à l'occasion des anciennes guerres; et à cause de notre fief, avons droit de gravage, etc..

XVIe siècle

Le XVIe siècle est à nouveau trouble pour l'abbaye. Ce sont d'abord de nouvelles compétitions entre les abbés élus par les moines et les abbés commendataires; puis, dans la seconde moitié du XVIe siècle, des procès continuels entre les abbés et les moines, tantôt à l'occasion des revenus de l'abbaye que les premiers essayaient de s'attribuer exclusivement au préjudice de ces derniers, tantôt au sujet du nombre des religieux que les abbés s'efforcent de diminuer le plus possible.

XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, la décadence du monastère s'accentue. S'ils continuent à suivre, au moins en apparence, leur règle, déjà il est vrai fort adoucie, si surtout ils pratiquent plus que jamais le précepte de l'aumône, les moines vivent aussi de plus en plus dans la mollesse et l'oisiveté.

Enfin lorsque la Révolution française vient supprimer leur règle et fermer leur abbaye, les moines s'empresseront d'apostasier.

En 1791, les terres de l'abbaye sont acquises aux enchères par une vingtaine d'acheteurs de la région, mais pas l'abbaye qui ne trouvera preneur qu'en 1796[11].

Le , les archives de l'abbaye sont détruites par le feu[11].

Lors de la cession suivante de l'abbaye, en 1806, les vendeurs s'obligent à faire démolir l'église à leurs frais, pour en récupérer les pierres de taille[11].

La filature et le tissage

Vendue comme bien national en 1796, l'abbaye devient en 1806 la propriété de Pierre Horem et de Sophie Lewille, veuve de Louis Biarez : ces industriels parisiens du textile convoitaient les vastes locaux de l'abbaye pour y établir une filature. Ils voient tout l'avantage du lieu : la force motrice de l'eau (étang alimenté par le Fauconnier), les vastes locaux de l'abbaye aptes à recevoir la première filature mécanique du département, ainsi que 100 métiers à tisser, et le savoir-faire régional en textile (3/4 de la population). Leur entreprise se développe : 560 ouvriers en 1810 et 760 en 1812. À la mort de Pierre Horem (1828), sa femme Sensitive Armfield (fille de Thomas) dirige seule l'entreprise[11].

Architecture

Cabanons et abbaye de Fontaine-Daniel, aile ouest.

Les bâtiments de l'abbaye représentent son importance à la fois religieuse et féodale partant dans leur partie principale d'une forme d'un vaste quadrilatère composé au nord par la chapelle ou église primitive, à l'est par le logement des moines, au sud par la maison abbatiale, à l'ouest par l'hôtellerie et les magasins, et ayant au centre le cloître avec sa cour, entourés eux-mêmes d'immenses servitudes, le tout précédé d'un porche monumental, ces bâtiments constituaient assurément une des plus belles abbayes de la région.

L'église surtout passait pour une merveille: à l'extérieur sa porte surmontée d'un écusson aux armes des Laval-Montmorency avec inscription au-dessous, à l'intérieur le tombeau de Juhel III et les imposantes pierres tombales de plusieurs anciens abbés ainsi que sept chapelles construites autour de la nef à différentes époques par les plus grandes et les plus illustres familles du pays, telles que les d'Avaugour et les des Vaux, et où les membres de ces familles avaient droit de sépulture.

Les religieux cisterciens de l'abbaye confièrent à François Langlois la construction du retable de leur maître-autel : l'architecte signa en 1665 une convention avec François Bouslain[12],[13].

Filiation et dépendances

Fontaine-Daniel est fille de l'abbaye de Clairvaux

Abbés

Abbés réguliers

Abbés commendataires

Sépulture

Cartulaire

Le cartulaire de l'Abbaye de Fontaine-Daniel est une source de renseignements sur les anciennes familles nobles de la contrée dont Mayenne est le centre en même temps que sur le passé des terres comprises dans la mouvance de l'abbaye.

Le cartulaire est précieux car les archives du monastère ont été entièrement détruites par la Révolution française. Restée manuscrite dans le fonds Gaignières de la Bibliothèque nationale de France, cette collection de chartes ou d'extraits de chartes était peu accessible. Elle est publiée au XIXe siècle par Grosse-Dupéron selon les règles dans l'ordre chronologique et avec une table alphabétique à la fin. Pour l'abbé Angot, par son manque d'exactitude, Gilles Ménage a induit en erreur pour certaines dates les éditeurs du Cartulaire de Fontaine-Daniel.

Voir aussi

Notes et références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 210.
  2. Notice no PA00109597, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Fontaine-Daniel », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  4. Jean-René Ladurée, "Clairmont et sa fille, Fontaine-Daniel : deux fondations claravalliennes dans le Bas-Maine", Les cisterciens dans le Maine et dans l'Ouest au Moyen Âge, Ghislain Baury, Vincent Corriol, Emmanuel Johans et Laurent Maillet (dir.), Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, t. 120, no 3, septembre 2013, p. 135-151.
  5. Cela signifie un cantonnement des harpayes.
  6. Le patronage de la Vierge était de règle dans toutes les abbayes cisterciennes : « decernimus ut omnes ecclesi0 nostrae ac successorum nostrorum in memoriam ejusdem coeli et terrae Reginae, Sanctae Mariae, fundentur ac dedicentur » (Inst. cistere., cap. XXI). .
  7. Une des règles des Cisterciens les obligeait à n'établir de monastère que dans des lieux retirés.
  8. Passagium erat tributum quod a transeuntibus exigitur (Glossaire de Ducange, t. V, p. 121).
  9. Cartulaire de Fontaine-Daniel, charte de Jean, archevêque de Tours. - Grange, Praedium rusticum, d'après Ducange, Glossaire, t. III, p. 554.
  10. Extrait d'une Note sur la commune de Reville (Manche), adressée à la société par M. le comte Duparc, ancien député. Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Volume 6, p. 398.
  11. Collectif, Tissu topique, Gallimard, , 287 p. (ISBN 2-7424-1814-8).
  12. Religieux de l'abbaye, bachelier en théologie de l'Université de Paris.
  13. L'œuvre devait être importante si l'on en juge par ses dimensions, par les quelques détails inscrits dans l'acte notarié, par le prix élevé attribué à l'auteur. La hauteur devait être de quarante-cinq pieds, et la largeur telle que « les deux côtés d'architecture dudit autel advanceront de telle façon qu'ils joindront les deux piliers qui soutiennent ladite église aux deux côtés dudit autel » Langlois y devait employer huit colonnes de marbre (quatre noires et quatre rouges) de huit pieds de hauteur six autres colonnes, formant l'étage supérieur, deux rouges « dans le milieu hautes de six pieds, et les quatre autres noires « des deux côtés » de quatre pieds et demi enfin, tout en haut, deux petites colonnes noires hautes de trois pieds « avec deux petites boules de marbre en costé noires de grosseur de 6 à 7 poulces », et tout naturellement ledit autel devait être « enrichy des ornemens et architectures » conformément au dessin accepté par les religieux. Ceux-ci devaient donner à Langlois la somme de 4.550 livres et lui fournir la pierre de maçonnerie et le sable les autres matériaux, marbre, tuffeau, plâtre, etc., étaient à la charge de l'architecte qui promettait de commencer son travail au lendemain des fêtes de la Pentecôte 1665 et de le continuer sans interruption jusqu'à complet achèvement.
  14. Le 20 juillet 1425, cet abbé fut présent à un arrangement qui intervint entre le clergé de la paroisse de la Trinité de Laval et les chanoines de Saint-Tugal  Acta fuerunt.... praesentibus ibidem nobilissimâ dominâ Anna de Lavalle, de Vitreo et de Gavre, vene« rabili in Christo patre et domino Johanne, humili abbate de Fonte-Danielis. » Recherches historiques sur l'église de la Trinité de Laval, par Isidore Boullier, page 341.
  15. Docteur en théologie, professeur distingué en écriture sainte « in sacrâ pagina eximius professor ». Le 8 janvier 1431, Adam Chastelain, évêque du Mans, lui confia, ainsi qu'au chanoine Martin Berruyer, son mandat à l'effet de le représenter au concile de Bâle. Les deux procureurs étaient autorisés àagir séparément et successivement. Du Verger mourutle 15 des kalendes de novembre 1437.
  16. Le Gallia Christiana le donne comme successeur à du Bellay
  17. Il avait été d'abord custodinos de Pierre du Bellay, sieur de la Courbe, frère du précédent abbé. Le prieur claustral de l'Epau, frère Delanoë, en qualité de mandataire de son abbaye et aussi de l'abbé et du couvent de Fontaine-Daniel, représentaces maisons à l'assemblée préparatoire du clergé, pour la nomination des députés aux Etats généraux de 1614, qui eut lieu à l'évêché du Mans le 2 août de la même année.
  18. Il était fils de Jacques Le Veneur, comte de Tillières, seigneur de Carrouges, bailli et capitaine de la ville et du château de Rouen. L'abbaye de Silly, réformée par lui dès 1614, fut unie par Jacques Le Veneur, son frère, et son successeur dans ce dernier monastère, à la congrégation des Prémontrés (1630).
  19. Seigneur de Galliffet, au Comtat Venaissin, de la Fontaine, en Saint-Mars d'Outillé, prêtre du diocèse de la Rochelle, grand-vicaire d'Aix, abbé de Saint-Cheron, diocèse de Chartres.

Articles connexes

Quelques autres abbayes de la Mayenne :

Source

  • Mémorial de la Mayenne, Godbert, 1845, p. 380-381.

Bibliographie

  • A. Grosse-Dupéron et C. Gouvrion, L'Abbaye De Fontaine-Daniel, Étude historique, et le Cartulaire de Fontaine-Daniel, Mayenne, Poiner-Béalu, 1890, 2 vol. in-8.
  • Comte de Beauchesne, L’abbaye de Fontaine-Daniel, étude historique du cartulaire de Fontaine-Daniel, par MM. Grosse-Dupéron et Gouvion, Mayenne, 1896, Revue d'Histoire et d'Archéologie du Maine, 1897, Tome XLI, p. 140-144.
  • Jean-René Ladurée, Clairmont et sa fille, Fontaine-Daniel : deux fondations claravalliennes dans le Bas-Maine, Les cisterciens dans le Maine et dans l'Ouest au Moyen Âge, Ghislain Baury, Vincent Corriol, Emmanuel Johans et Laurent Maillet (dir.), Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, t. 120, no 3, , p. 135-151.
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