Geoffroy de Loudon

Geoffroy de Loudon ou de Loudun, parfois appelé Geoffroy du Mans, est évêque du Mans au XIII^e siècle, de 1234 à 1255. Il est reconnu saint par l'Église catholique.

Saint
Geoffroy de Loudun
Geoffroy de Loudun tel que figuré sur la verrière axiale de la cathédrale du Mans.
Décès	1255 Anagni (Italie)
Nationalité	Française
Vénéré à	Le Mans
Vénéré par	l'Église catholique romaine
Fête	3 août (Église catholique romaine)

Biographie

Il est originaire probablement de Loudun, seigneur de Trèves et de Vernoil.

Il est évêque du Mans de 1234 jusqu'à sa mort en 1255. Il est aussi prieur de Saint-Tutuarn à partir de 1148[1].

Il suppléa à l’insuffisance des premiers dons et fit bâtir l'église de la chartreuse du Parc-en-Charnie dans laquelle ses restes, visités par de nombreux pèlerins, reposèrent jusqu'à la Révolution française[2].

Il a été canonisé, sa fête est le 3 août[3].

Voir aussi

Liste des évêques du Mans

Notes et références

Henri Bourde de La Rogerie, Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Île Tristan, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207673q/f292.image
En 1793, un bataillon parisien, se rendant de Laval au Mans, coucha à Saint-Denis-d'Orques et fut logé à la chartreuse qu'il saccagea. La tête de l'évêque fut portée au bout d'une baïonnette et les ossements furent dispersés. Le lendemain, le curé de Saint-Denis réunit ce qu'il put des restes de l'évêque et l'inhuma dans son cimetière.

Bibliographie

Jean-Baptiste Guyard de La Fosse et Jean Colomb, Histoire des évêques du Mans, Ch. Richelet, Le Mans, 1837, 452 p., p. 210-215

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[1] Henri Bourde de La Rogerie, Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Île Tristan, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207673q/f292.image

[2] En 1793, un bataillon parisien, se rendant de Laval au Mans, coucha à Saint-Denis-d'Orques et fut logé à la chartreuse qu'il saccagea. La tête de l'évêque fut portée au bout d'une baïonnette et les ossements furent dispersés. Le lendemain, le curé de Saint-Denis réunit ce qu'il put des restes de l'évêque et l'inhuma dans son cimetière.