7e division d'infanterie nord-africaine
La 7e Division d'infanterie nord-africaine (7e DINA) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Seconde Guerre mondiale.
7e Division d'infanterie nord-africaine | |
Pays | France |
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Branche | Terre |
Type | division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Campagne de France (1940) |
Composition
7e division d'infanterie nord-africaine (7e DINA) : Général Barré
- 10e régiment de tirailleurs marocains (10e RTM) : lieutenant-colonel Brial, puis commandant Jaggli ()
- 20e régiment de tirailleurs tunisiens (20e RTT) : lieutenant-colonel Tribot-Lespierre
- 31e régiment de tirailleurs algériens (31e RTA) : lieutenant-colonel Doucet
- 81e régiment d'artillerie nord-africaine (81e RANA)
- 281e régiment d'artillerie lourde nord-africaine
- 97e groupe de reconnaissance de division d'infanterie : lieutenant-colonel Lacombe de la Tour.
Historique
La 7e D.I.N.A. fut créée en Afrique du Nord, elle se compose du 10e tirailleurs marocains, lieutenant-colonel Brial, puis commandant Jaggli (); 20e tirailleurs tunisiens, lieutenant-colonel Tribot-Lespierre ; 31e tirailleurs algériens, lieutenant-colonel Doucet. Le 3e bataillon du 10e marocain est l'ancien 4e bataillon du 7e en Corse[1].
Campagne de France (1940)
La division cantonna au camp du Valdahon du au . Du 17 au , elle fut transportée par voie ferrée vers les secteurs de Montdidier, Clermont de l'Oise, Creil. Le 18, ses premiers éléments étaient en position sur le canal de la Somme, barrant l'axe Vermand-Roye.
Sur la Somme
La 4e division coloniale se tenait à l'est et au sud d'Amiens d'Amiens, la 3e division d'infanterie légère était en position vers Ham (VIIe armée, 1er C.A.). Le , la 7e D.I.N.A. au complet essaya de constituer un front sur la Somme, à Sailly-Laurette et Chipilly. Le 24, elle atteignit Morcourt et le gros de l'infanterie était en position sur la Luce. Le 25, la progression se poursuivit, le 31e algérien était au contact à Chuignes, face à Dompierre-Becquincourt tenu par l'ennemi. Le 26, organisation d'une P.R. sur le canal de la Somme, Les 27 et 28, des combats furent livrés à Cerisy-Gailly, le 29 à Foucaucourt-en-Santerre.
Le , l'ennemi attaqua entre Somme et Luce, le front de la division fut rompu sauf devant le 10e marocains au Hamel. Les points d'appui de Méricourt-sur-Somme et du bois des Catteaux furent encerclés, mais la résistance française s'affermit à Chuignolles, Proyart, au bois du Sart. Le lendemain, il fallut cependant se replier derrière l'Avre , de Braches à Marsy. Le 8, l'ennemi lança une violente attaque sur l'Avre, en fin de journée, le repli atteignit Saint-Just-en-Chaussée et Leglantiers, à la nuit l'ordre arriva de poursuivre vers la rive gauche de l'Oise, par Estrées-Saint-Denis et Pont-Sainte-Maxence mais les ponts sur l'Oise étaient détruits[1].
Sur l'Oise
Le 10, ce qui restait de la division passa l'Oise à Pont-Sainte-Maxence. 300 hommes du 31e algérien, 250 hommes du 20e tunisien, 10 hommes du 10e marocain et un millier d'artilleurs furent regroupés et se replièrent le 11 sur Luzarches.
Sur la Marne
Le 12, après ralliement de quelques éléments qui réussirent à échapper à l'encerclement, la division mit en ligne 275 officiers, 5 150 hommes, 6 pièces de 75, 2 pièces de 155 au sud de la Marne à Torcy et Lagny-sur-Marne. Le 13, établissement de bouchons, de Melun à Fontaine-le-Port. Le 15, début du repli sur la Sauldre et la Loire. Les troupes embarquèrent aux gares de La Chapelle-la-Reine et Malesherbes.