Chronologie des faits économiques et sociaux dans les années 1920

Chronologie de l'économie

Années 1910 - Années 1920 - Années 1930
Années :
Décennies :
Siècles :
Millénaires :

Événements

Afrique

  • 1919-1920 : mission dirigée par l’ingénieur Émile Bélime, à l’issue de laquelle on décide d’utiliser les crues du Niger pour développer la culture du coton dans son delta central. Un plan quinquennal est établi en 1921[2].
  • 1920 : instauration d’une taxe de repeuplement forestier au Gabon par l’administration de l’AEF[3].
  • 1920-1921, Kenya : le Labour Bureau Commission estime le nombre de travailleurs potentiels. Mise en place du travail obligatoire pour les hommes de 16 à 30 ans puis de 16 à 40 ans (1927).
  • 1921 : grève des chemins de fer au Congo belge.
  • 1921-1923 : grève des ouvriers du Katanga.
  • 1925-1929 : réalisation à Sotuba au Mali d’un gigantesque ensemble hydraulique agricole. La chaussée submersible de Sotuba permet de franchir le Niger à Bamako.
  • 1926-1927 : invasion de sauterelles et grande famine au Sahel.
  • 1927-1928 : famine en Éthiopie[4].
  • 1927 :
  • 1929 : fondation de l’United Africa Company (en) (UAC), par le regroupement des principales filiales de la société Unilever, qui obtient une place jamais égalée sur le continent (exportations d’oléagineux)[7].

Boom des exportations africaines

En AEF, l’effondrement des sociétés concessionnaires avant la guerre de 1914-1918 laisse trois compagnies : la CFHC (Compagnie française du Haut Congo), la Compagnie du Kouilou-Niari et la SHO (Société du Haut Ogooué). La production forestière en AEF connaît un véritable boom dans les années 1920, notamment grâce à la mise au point du contreplaqué (okoumé). Les exportations de bois passent de 2 000 tonnes en 1897 à 34 636 en 1906, 47 401 en 1920, 104 806 en 1923, 248 285 en 1926 et 397 754 en 1930.

Les grandes compagnies commerciales (UAC, SCAO, CFAO…) se partagent le monopole en Afrique occidentale et font de gros profits, en s’entendant pour acheter au plus bas aux producteurs africains. Certains se révoltent, comme les producteurs de cacao de Gold Coast dans les années 1920-1930, qui refusent à plusieurs reprises de vendre leur récolte dans l’espoir de voir le cours remonter. Comme les acheteurs sont aussi des fournisseurs (matériel, semences, biens divers, etc.), ils font en sorte que les producteurs soient en permanence leur débiteurs et n’hésitent pas à les escroquer. D’autre part l’exportation de produits européens (cotonnade, soie artificielle, ustensile de ménage, produits alimentaires…) vendus à prix compétitifs ruine la production artisanale locale.

L’économie de traite s’impose en Ouganda dans les années 1920. Les planteurs européens y sont l’exception. Les paysans africains produisent du coton, du café, du sucre et du thé pour l’exportation. Des acheteurs (ginners), souvent d’origine indienne, organisés en associations pour éviter de se concurrencer, drainent cette production vers les ports.

Au Kenya, c’est l’économie de plantation qui domine, grâce à une forte immigration blanche depuis 1903. De grandes plantations sont aux mains de l’aristocratie britannique (lord Delamere, lord Francis Scott, le major Grogan…), à côté de petits exploitants plus fragiles. L’installation des colons se fait dans les Highlands, principalement le long de la voie de chemin de fer de l’Ouganda. Les cultures du café, du blé dans les années 1920, du lin après 1914 et du maïs dominent. Les terres ont été acquises après l’expropriation des Kikuyus (ceux-ci ont d’abord accueilli les colons et offert des droits temporaires d’installation). Les planteurs ont recours aux squatteurs (les Kikuyu qui n’ont pas quitté les plantations) pour obtenir une main-d’œuvre bon marché et docile. Une série de mesures prises par le gouvernement entraîne la prolétarisation de la population africaine (1900-1930).

États-Unis

  • Mouvement de concentration des entreprises aux États-Unis dans les années 1920. Les produits manufacturés représentent 52 % des exportations.
  • Taylorisme : la productivité augmente de 72 % dans les industries manufacturières de 1919 à 1929.
  • Dans les années 1920, le secteur primaire (agriculture et mines) décline (de 12, 1 à 11,9 millions), le secteur secondaire stagne pour la première fois (11 millions) et le tertiaire progresse de 50 % (11,5 à 16,7 millions).
  • Succès pendant les années 1920 des fondamentalistes protestants, qui combattent contre le modernisme et le libéralisme en théologie, contre l’humanisme séculier, l’évolutionnisme darwinien, le marxisme et le catholicisme.

Amérique latine

  • Arrivée massive de capitaux privés en provenance des États-Unis vers l’Amérique latine dans les années 1920. Les politiques économiques se limitent à tenter de créer un climat favorable aux investissements étrangers.
  • Conflits sociaux dans les enclaves bananières en Colombie durant les années 1920. Répression. Lois restreignant le droit de grève (1919 et 1920). Les investissements américains en Colombie passent de 2 millions en 1922 à 124 millions de dollars en 1929.
  • 1920 : la National City Bank contrôle les finances publiques à Haïti.
  • 1922, Brésil : après 4 années de répit, début d'une crise économique de reconversion à la suite de la Première Guerre mondiale. Les industriels brésiliens réinvestissent les devises accumulées pour augmenter la capacité de production[8].
  • 1924 : retour de la croissance des exportations au Chili. Les exportations qui avaient augmenté de 9,8 % par an entre 1915 et 1919, n’augmentent que de 0,6 % entre 1920 et 1924.
  • 1924-1928 : le président du Paraguay Eligio Ayala (es) lance un projet de colonisation du désert du Chaco afin de protéger sa souveraineté[9].
  • 1927-1930 : surproduction de café, entraînant l’effondrement de l’économie brésilienne.

Asie

Cérémonie de fondation d’une école en Irak en 1929.


  • Le nombre d’écoles de garçons en Irak passe de 238 en 1921 à 1863 en 1930.
  • Mouvement de population de la Chine vers la Mandchourie ; environ deux millions de chinois émigrent en Mandchourie entre 1923 et 1926, puis trois millions entre 1927 et 1929[15].

Europe

  • 1920-1922 : la crise internationale provoque l’inflation monétaire et le retour à la spéculation au Portugal. 35 000 émigrants par an en moyenne quittent le Portugal entre 1919 et 1930, avec un maximum de 65 000 en 1920[16].
  • 1921-1922 : la famine en Russie, aggravée par la sécheresse de 1921, fait environ cinq millions de morts, principalement dans la région Volga-Oural.
  • 1921-1924 : hyperinflation de la République de Weimar.
  • - : conférence de Gênes. Elle crée la possibilité de garantir les monnaies soit par de l'or, soit par des devises elles-mêmes convertibles en or (Gold Exchange Standard).
  • Septembre 1922 : sauvetage économique de l'Autriche par la Société des Nations.
  • 1923 :
    • Dans la Ruhr occupée, la production s’effondre : 63 millions de tonnes de charbon pour 132 en 1922 et 6 millions de tonnes d’acier pour 11 en 1922.
    • 5 % de croissance industrielle en moyenne en Roumanie grâce à une politique protectionniste. L’indice en valeur passe de 100 en 1923 à 219 en 1938.
    • Apogée de la crise économique en URSS.
    • Perte de 12 000 soldats espagnol du Rif entre 1919 et 1923.
  • 1923-1929 : la production d’acier en Espagne est multipliée par 2,5. L’État favorise la création de monopoles (électricité, téléphone, pétrole) auxquels participent des intérêts étrangers. Opération de grands travaux : urbanisme, routes, voies ferrées, aviation commerciale, électrification, irrigation.
  • 1924 : plan Dawes pour lutter contre l'hyperinflation en Allemagne.
  • 1924-1929 : redressement économique de l’Allemagne.
  • 1924 :
    • grèves contre l’augmentation de la durée du travail en Allemagne (9 heures au minimum). Plus de 2000 conflits concernant 29000 entreprises, 1,6 million de salariés et 36 millions de journées de travail[17].
    • Deux tendances s’opposent à la mort de Lénine en Union soviétique : Léon Trotski recommande la révolution permanente à l’extérieur et l’industrialisation rapide à l’intérieur. Staline préconise une croissance économique graduelle et la reconnaissance de la stabilisation temporaire du capitalisme[18].
  • 1925 :
    • Concessions sociales en Espagne : augmentation des salaires (26,5 % entre 1920 et 1925 alors que les prix baissent de 6 %), respect de la journée de huit heures, règlementation du travail de nuit des femmes, mais interdiction de la grève, charte du travail et comités paritaires inspirés du fascisme corporatiste, ignorance du problème agraire.
    • Fuite des capitaux au Portugal : les dépôts portugais à l’étranger représentent six fois la masse monétaire en circulation au Portugal. Le gouvernement doit faire appel à des capitaux étrangers (français, allemands, belges, anglais) pour ses grands travaux.
    • Redressement économique en Union soviétique (la production atteint son niveau d’avant-guerre).
  •  : vote du Gold Standard Act. Churchill rétablit l’étalon-or au Royaume-Uni.
  •  : création de l’IG Farben sous l’impulsion de Carl Bosch qui réunit les six groupes de l’industrie chimique allemand (Badische Anilin, Bayer, Hoechst, etc.).
  • 1926 :
    • Espagne : Arrêt de la croissance, érosion monétaire.
    • Allemagne : le nombre de chômeurs secourus passe de 200 000 en août 1925 à 2 millions au cours de l’été 1926.
    • Deux Portugais sur trois sont encore analphabètes.
    • Le Portugal compte 300 salles de projections de cinéma.
    •  : création de l'Entente Internationale de l'Acier (EIA), à l'initiative d'Émile Mayrisch, industriel luxembourgeois, directeur de l'Arbed (Aciéries Réunies de Burbach-Eich-Dudelange)[19]. Ce cartel réunit la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Sarre; Son objet principal est de fixer des quotas de productions pour chaque membre, si ceux-ci sont dépassés des amendes sont prévues, en revanche s'ils ne sont pas atteints ce sont des primes qui sont versées. Ce premier cartel européen des producteurs d'acier préfigure la future CECA, mais la crise de 1929 et le repli des économies européennes sur elles-mêmes finiront par enterrer cette initiative.
    •  : création du cartel de la potasse entre les industriels français et allemands[19].
  • 1927 : la NEP, instaurée par Lénine, a permis à la production agricole et industrielle de l'Union soviétique d'atteindre son niveau d'avant-guerre. Le rétablissement économique justifie la reprise de la « construction du socialisme ».
  •  : lancement du premier plan quinquennal soviétique. Priorité à l'industrie lourde, dont la production augmente de 273 % à la fin du plan. Collectivisation forcée des campagnes. Création des kolkhoze et des sovkhoze. À la fin de la réalisation du plan (quatre ans et trois mois), les 210 000 kolkhozes cultivent 70 % des terres et les 4 300 sovkhozes 10 %, soutenus par 2 400 stations de machines agricoles.
  •  : la firme bavaroise BMW, qui fabrique depuis 1916 des moteurs d’avions et des motocyclettes, acquiert l’usine Dixi et se lance dans la production d’automobiles.
  • 1928 : l’Allemagne est redevenue la première puissance mondiale pour la chimie, l’optique, l’électrotechnique et les industries mécaniques. Elle assure 10 % du commerce mondial (13 % en 1913).
  • 1929 :
    • 2 356 000 chômeurs en Allemagne en mars 1929. La crise économique mondiale atteint le pays à la fin de l’année.
    • Les banques américaines demandent le remboursement immédiat des prêts accordés au Royaume-Uni, mettant beaucoup d’entreprises en difficultés. L’agriculture anglaise souffre de l’engorgement des marchés mondiaux et de la chute des prix ; sous l’effet de la contraction des échanges internationaux (de deux tiers entre 1929 et 1933), les exportations chutent. Hausse importante du taux de chômage.
    • La paysannerie roumaine souffre de l’effondrement des cours des denrées agricoles.
    • En Tchécoslovaquie, la crise économique provoque une chute de 40 % de la production industrielle en quatre ans.
    • Constitution du géant chimiste Unilever aux Pays-Bas.
    • La France compte 22 entreprises employant plus de 10 000 personnes, l'Allemagne 27, et le Royaume-Uni 39.

France

  • 1913-1929 : la production d’acier a doublé en France (4,7 millions de tonnes en 1913, 9,7 en 1929).
  • 1920 :
    • PIB à 295 milliards de francs. Stagnation du PIB.
    • Chômage à 6 %.
    • Hausse de l’inflation à 39,5 %.
    • Déficit budgétaire à 14,5 % du PIB (42,8 milliards de francs). Les dépenses publiques représentent 27,8 % du PIB.
    • Dette à 130 % du PIB.
    • Les dépenses publiques atteignent 97 milliards de francs.
  • 1920-1924 : 5,3 % des conscrits sont illettrés[20].
  • 1921 :
    • Le PIB recule de 4,4 %.
    • PIB à 305 milliards de francs. Retour au niveau d'avant-guerre.
    • Chômage à 5 %.
    • Déflation de 13,2 %.
    • Déficit public de 33,5 milliards de francs (11 % du PIB).
    • Dette à 270 % du revenu national.
  • 1922 :
    • PIB à 345 milliards de francs, en forte croissance (15,6 %).
    • La déflation se poursuit à 2,2 %.
    • La réduction du déficit public se poursuit (5 % du PIB, 17,2 milliards de francs). Les dépenses de l’État et des collectivités locales représentent 30,7 % du PIB.
    • Chute du chômage à 2 %.
    • Dette à 105 %.
  • 1923 :
    • PIB à 350 milliards de francs
    • Croissance de 5,4 % du PIB.
    • Retour de l'inflation à 8,9 %.
    • Chômage stable à 2 %.
    • Déficit public de 14 milliards de francs (4 % du PIB).
    • La dette se stabilise à 80 % du PIB.
  • 1924 :
    • 1 dollar = 0,23 franc français.
    • PIB à 365 milliards de francs.
    • Chômage à 3 %.
    • L'inflation atteint 14,3 %.
    • Le PIB croit de 10,3 %.
    • Déficit public à 2 % du PIB (5,3 milliards de francs).
    • Dette stable
    • 18,7 % de prélèvements obligatoires.
    • création de la Fédération nationale des groupements de défense des petits acquéreurs de terrains (Les « Mal-lotis »), fortement influencée par le PCF[21].
  • 1925 :
    • PIB à 370 milliards de francs.
    • Stagnation du PIB.
    • Léger déficit budgétaire.
    • Inflation à 7,2 %.
    • Chômage stable à 3 %.
    • La dette publique stagne.
    • La France renégocie ses dettes de guerre avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
  • 1926 :
    • PIB à 280 milliards de francs.
    • Forte hausse de l'inflation à 31,6 %.
    • Le retour de Poincaré amorce une période de désinflation.
    • Stagnation du chômage, du PIB et de la dette à 81 % du PIB.
    • Le budget redevient excédentaire, une première depuis 1907.
    • Citroën installe dans son usine du quai de Javel sa première chaîne de montage avec un chronométrage précis des postes[22].
  • 1927 :
    • Le PIB de la France est de 390 milliards de francs.
    • Courte récession qui casse net l'inflation à 3,8 %.
    • Hausse brutale du chômage à 11 %.
    • Recul de 2 % du PIB.
    • Excédent budgétaire à 1 % du PIB (3,9 milliards de francs).
    • La dette reste stable.
    • début de l'application dans les mines de la Compagnie d'Anzin du « système Bedaux » système de salaire au rendement qui instaure une intensification des rythmes de travail[23].
  • 1928 :
    • PIB à 420 milliards de francs.
    • Stabilité totale des prix (0 % d'inflation).
    • Croissance de 5,7 % du PIB.
    • Excédent budgétaire de 2,5 % du PIB (10,5 milliards de francs).
      • Baisse du chômage à 4 %.
    • Dette stable.
    • Deux regroupements importants de sociétés donnent naissance aux groupes « Rhône-Poulenc » et « Alsthom ».
  • 1929 :
    • La richesse nationale se porte à 425 milliards de francs.
    • 1 US dollar = 0,25 franc français.
    • Retour de l'inflation à 6,1 %.
    • Programme de travaux publics de Tardieu.
    • Limitation de l’augmentation des loyers à 150 % du loyer de 1914.
    • Le budget reste excédentaire à 3 % du PIB (12,8 milliards de francs).
    • Croissance du PIB à 8,7 %.
    • 1 % de la population active est au chômage.
    • Dette stable à 85 % du PIB.


  • Inflation : les prix ont été multipliés par trois de 1914 à 1922 et doublent entre 1922 et 1928. Cette hausse des prix pèse sur les rentiers dont les revenus sont fixes (obligations, loyers) mais la dépréciation de la monnaie favorise les industries sur le marché international.
  • La France devient le premier pays d'immigration au monde en proportion de ses habitants : 1,4 million d'immigrés en 1921, 2,3 millions en 1926 et 2,7 millions en 1931[24].

Royaume-Uni

  • 1925 :
    • publication de The Economic Consequences of Mr Churchill, de Keynes.
    • les bénéfices réalisés par les caisses de retraite sont reversés aux veuves et aux orphelins au Royaume-Uni[25].
  • Journée de huit heures de travail quotidien.
  • Extension du système des assurances chômage à tous les travailleurs à revenus faibles.
  • L’Empire britannique couvre 15 millions de km² et compte 390 millions d’habitants en 1925.
  • Le Royaume-Uni compte 42,7 millions d’habitants en 1921. 22 % de la population active travaille dans les services. Le chômage passe la barre du million.
  • Chute du taux de natalité pendant l’entre-deux-guerres à 18, puis 16 . Popularisation des techniques de contrôle des naissances. La famille anglaise type compte deux enfants, contre trois à la fin du XIXe siècle.

Démographie

  • Le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (futur Royaume de Yougoslavie) regroupe douze millions d’habitants, dont six millions de Serbes.
  • La Hongrie a perdu les deux tiers de son territoire et les trois cinquièmes de ses habitants. Elle compte alors 8 millions d’habitants. 3,5 millions de Magyars vivent en dehors de ses frontières.
  • L’émigration juive en Palestine mandataire reste faible dans les années 1920, la majorité des Juifs d’Europe de l’Est émigrant vers l’Europe occidentale après l’instauration des quotas américains. De 1924 à 1928, la quatrième alya rassemble 82 000 Juifs, la plupart fuyant les mesures antisémites adoptés en Pologne et une situation économique précaire. Ces arrivées provoquent une situation de crise économique dans le Yichouv (présence juive en Palestine), tant son organisation manque de rentabilité.
  • De 1923 à 1929, 2 859 000 colons chinois ont émigrent en Mandchourie.
  • La population des Aborigènes d'Australie tombe à moins de 70 000 individus.
  • Premiers sondages démographiques au Congo belge, qui compterait de 7 à 10 millions d’habitants en 1924.
  • 20 700 blancs en Angola, soit 0,5 % de la population. 7 500 métis, soit 0,2 % de la population.
  • L’Égypte compte 14,2 millions d’habitants en 1927 (9,6 millions en 1897)[26].
  • L'espérance de vie dans les pays développés est de 54,1 ans en 1927[27].

Notes et références

  1. Figliuzzi Arcangelo, 100 Fiches pour comprendre l'histoire économique contemporaine, Éditions Bréal (ISBN 978-2-7495-2014-8, présentation en ligne)
  2. Philippe Decraene, Le Mali, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-036432-0, présentation en ligne)
  3. Catherine Coquery-Vidrovitch, Le Congo : Aux Temps des grandes compagnies concessionnaires, 1898-1930, vol. 2, Paris - La Haye, Mouton, (présentation en ligne)
  4. Dessalegn Rahmato, Alula Pankhurst, Jan-Gerrit van Uffelen, Food Security, Safety Nets and Social Protection in Ethiopia, African Books Collective, , 580 p. (ISBN 978-99944-50-47-3, présentation en ligne)
  5. Jean-Jacques Arthur Malu-Malu, Le Congo Kinshasa, Paris, Karthala, , 412 p. (ISBN 978-2-8111-1283-7, présentation en ligne)
  6. René Brion, De la Mine a Mars, Lannoo Uitgeverij, (ISBN 978-90-209-6656-5, présentation en ligne)
  7. Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique : L'Afrique sous domination coloniale 1880-1935, vol. 7, UNESCO, , 544 p. (ISBN 978-92-3-202499-2, présentation en ligne)
  8. Frédéric Mauro, Histoire du Brésil, Editions Chandeigne, (présentation en ligne)
  9. Pablo González Casanova, América Latina : América del Sur, vol. 1, Siglo XXI, , 557 p. (ISBN 978-968-23-0280-0, présentation en ligne)
  10. Marc Michel, Décolonisations et émergence du tiers monde : 2e édition, Hachette Éducation, , 272 p. (ISBN 978-2-01-181886-7, présentation en ligne)
  11. Mark R. Finlay (trad. de l'anglais par Dominic Michelin), Guayule et autres plantes à caoutchouc : de la saga d'hier à l'industrie de demain ?, Versailles, Editions Quae, , 254 p. (ISBN 978-2-7592-1908-7, présentation en ligne)
  12. Pierre George, Géographie de l'énergie, Librairie de Médicis, (présentation en ligne)
  13. (en) Lillian M. Li, Fighting famine in North China : state, market, and environmental decline, 1690s-1990s, Stanford (Calif.), Stanford University Press, , 520 p. (ISBN 978-0-8047-5304-3, présentation en ligne)
  14. Matthieu Auzanneau, Or noir : La grande histoire du pétrole, La Découverte, , 718 p. (ISBN 978-2-7071-8611-9, présentation en ligne)
  15. Taming China's Wilderness (présentation en ligne)
  16. Samuel L. Baily, Eduardo José Míguez, Mass Migration to Modern Latin America, Rowman & Littlefield, , 293 p. (ISBN 978-0-8420-2831-8, présentation en ligne)
  17. Raymond Poidevin, Allemagne de Guillaume II à Hindenburg : 1900-1933, vol. 4, (présentation en ligne)
  18. Richard Dessens, Culture générale : histoire et formation de la pensée politique, Paris, Éditions Publibook, , 341 p. (ISBN 978-2-7483-4609-1, présentation en ligne)
  19. Élisabeth Du Réau , L’idée d'Europe au XXe siècle, Éditions Complexe, , 371 p. (ISBN 978-2-87027-882-6, présentation en ligne)
  20. Georges Duveau, Les instituteurs, Le temps qui court (présentation en ligne)
  21. Yves Cohen, Les chantiers de la paix sociale : 1900-1940, ENS Editions, (ISBN 9782902126163, présentation en ligne)
  22. Sylvie Schweitzer, Des engrenages à la chaîne: Les usines Citroën (1915-1935), Presses universitaires de Lyon, (ISBN 9782729709877, présentation en ligne)
  23. Claude Willard, La France ouvrière : 1920-1968, vol. 2, Paris, Les Éditions ouvrières (ISBN 9782708250741, présentation en ligne)
  24. Jean-Michel Guieu, Gagner la paix. 1914-1929, Le Seuil (ISBN 9782021303643, présentation en ligne)
  25. Philippe Chassaigne, Histoire de l'Angleterre des origines à nos jours : DES ORIGINES A NOS JOURS, Éditions Flammarion, , 609 p. (ISBN 978-2-08-123467-3, présentation en ligne)
  26. Elena Ambrosetti, Égypte, l'exception démographique, Paris, INED, , 255 p. (ISBN 978-2-7332-0167-1, présentation en ligne)
  27. Astrid Fontaine, Le peuple des tunnels : 1900-1930, Ginkgo Éditeur, , 399 p. (ISBN 978-2-84679-212-7, présentation en ligne)
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