131e division d'infanterie (France)

La 131e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

131e division d'infanterie
Création 3 juillet 1915
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille des monts de Champagne
1917 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de Picardie
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - 4e Bataille de Champagne
1918 - Bataille de la Marne

Les chefs de la 131e division d'infanterie

  • -  : Général Ruault
  • -  : Général Duport
  • -  : Général Guillemin
  • -  : Général Brulard
  • -  : Général Duport
  • - : Général Chauvet

Première Guerre mondiale

Composition

  • Infanterie
7e Régiment d'Infanterie de à
14e Régiment d'Infanterie de à
41e Régiment d'Infanterie de à
241e Régiment d'Infanterie de à (dissolution)
113e Régiment d'Infanterie de à
  • Cavalerie
2 escadrons du 10e régiment de hussards de à
2 escadrons du 13e régiment de hussards de à
  • Artillerie
2 groupes (puis 3 groupes à partir de ) de 75 du 50e régiment d'artillerie de campagne de à
106e batterie de 58 du 50e régiment d'artillerie de campagne de à
101e batterie de 58 du 50e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
8e groupe de 155c du 110e régiment d'artillerie lourde
  • Génie
1 bataillon du 23e Régiment d'Infanterie Territoriale d'août à

Historique

Constitution entre les 3 et

1915

  •  : repos vers Amiens. À partir du , transport par V.F. dans la région de Givry-en-Argonne.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Four de Paris et la Fontaine aux Charmes (guerre des mines) :
 : violente attaque allemande sur la Harazée.
 : extension du front, à gauche, jusqu'au ravin de la Houyette.
 : coup de main allemand.

1916

11,  : attaques allemandes sur le fort de Souville.
  • 13 –  : retrait du front et transport par camions au sud-ouest de Revigny ; repos.
  •  : transport par V.F. dans la région de Toul ; à partir du , occupation d'un secteur vers Flirey et Fey-en-Haye.
  •  : mouvement de rocade et occupation d'un secteur plus à l'ouest vers Limey et l'étang de Vargévaux.

1917

  •  : retrait du front ; instruction au camp de Bois l'Evêque. À partir du , travaux de 2e position vers Domèvre-en-Haye, Gondreville et Pompey. À partir du , instruction dans la région de Toul.
  • 3 –  : embarquement à Toul et à Foug, à destination d'Épernay et de Verzy. Le , mouvement vers Tours-sur-Marne.
  •  : occupation d'un secteur vers le Casque et le mont Haut : le , prise du Casque et de la crête du mont Haut (Bataille des monts de Champagne). Occupation des positions conquises et organisation du secteur.
  • 14 –  : retrait du front et repos au sud-est de Châlons-sur-Marne.
  •  : mouvement par étapes vers la région de Verdun ; repos.
  •  : occupation d'un secteur vers la tranchée de Calonne et Haudiomont (Guerre des mines).
  • 17 –  : retrait du front ; repos dans la région de Vanault-les-Dames.
  •  : occupation d'un secteur, sur la rive droite de la Meuse, vers la ferme Mormont et la cote 344, le , attaque allemande (2e Bataille Offensive de Verdun).
  •  : retrait du front ; repos à Vavincourt.
  •  : occupation d'un secteur vers Damloup et Haudiomont.

1918

  •  : retrait du front et mouvement vers Vavincourt ; le , transport par V.F. au nord de Conty ; repos.
  • 14 –  : mouvement vers le front. Engagée dans la 2e Bataille de Picardie. Résistance sur la ligne Castel, Thennes, Hangard. Puis organisation d'un secteur dans la région Hangard, l'Avre : À partir du , nouveaux combats très violents vers Hangard.
  •  : retrait du front ; puis repos vers Songeons.
  •  : transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts. Engagée, au fur et à mesure des débarquements, dans la 3e Bataille de l'Aisne : résistance sur la ligne Corcy, Longpont, ferme Chavigny. Puis organisation d'un secteur vers Corcy.
  • 11 –  : retrait du front et travaux de 2e position au sud de Villers-Cotterêts.
  •  : transport par camions vers Chantilly, puis, le vers Ligny-en-Barrois, le , vers Vaubécourt, le , vers Epense et Herpont, enfin, le vers Etoges.
  • 15 –  : engagée dans la 4e Bataille de Champagne, puis dans la 2e Bataille de la Marne :
Combats sur la ligne Villesaint, Chêne-la-Reine, Le Mesnil-Huttier.
 : progression jusqu'à la Marne ; combats vers Leuvrigny et vers Monvoisin.
  • 22 –  : retrait du front ; repos et travaux au sud de Reims.
  •  : occupation d'un secteur vers Prunay et le fort de la Pompelle.
  • 18 –  : retrait du front (du 18 au , éléments en secteur vers la Neuvillette).
  • 1er novembre : transport par V.F. dans les Vosges et occupation d'un secteur entre la vallée de la Weiss et la vallée de la Lauch. À partir du , occupation d'un nouveau secteur dans la région de la Chapotte, la Vezouze.
  • 1er : retrait du front et mouvement vers Lunéville ; préparatifs en vue d'une offensive sur Dieuze.

Rattachements

16 –
26 –
14 –
3 –
7 –
15 –
19 -
3 -
2 –
  • D.A.L.

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

    Liens externes

    La 131° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)

    • Portail de la Première Guerre mondiale
    • Armée et histoire militaire françaises
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.