Étienne Parfait Martin Maurel de Mons
Balthasard Parfait André Étienne Martin Maurel (ou Morel) de Mons[1], né le à Aix-en-Provence et mort le à Avignon, est un ecclésiastique français.
Étienne Parfait Martin Maurel de Mons | ||
Biographie | ||
---|---|---|
Naissance | Aix-en-Provence |
|
Décès | (à 78 ans) Avignon |
|
Évêque de l’Église catholique | ||
Consécration épiscopale | par le card. Jean-Baptiste Belloy |
|
Archevêque d'Avignon | ||
– | ||
Évêque d'Avignon | ||
– | ||
Évêque de Mende | ||
– | ||
Autres fonctions | ||
Fonction laïque | ||
Pair de France | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Issue de la famille des Maurel de Villeneuve de Mons, le prélat, né à Aix-en-Provence le , passa ses premières années à Volonne. Il était, avant la Révolution, chanoine d'Aix puis grand vicaire du diocèse de Viviers. Il n'imita point la conduite de l’évêque de Viviers, Monseigneur de Savines, qui adhéra à la constitution civile du clergé.
Après le Concordat de 1802, il devient grand vicaire du cardinal Belloy de Morangle à l'archevêché de Paris.
En 1803, après la mort de Mgr de Noé, il avait été désigné pour le siège épiscopal de Troyes, mais le Premier Consul, sur les conseils du cardinal Fesch, révoqua ce choix, préférant placer sur ce siège un prélat expérimenté qui, en 1789, occupait l'archevêché d'Auch et qui accepta. Louis-Apollinaire de la Tour du Pin-Montauban, qui avait été sacré premier évêque de Nancy en 1778, prit le titre d’archevêque-évêque de Troyes, avec exemption de la suprématie métropolitaine.
Étienne de Mons obtient le titre épiscopal en 1805 : il est nommé à Mende le 30 janvier, ce que confirme la curie romaine le 22 mars. Il est sacré évêque de Mende le à Notre-Dame de Paris par le cardinal Belloy de Morangle (les coconsécrateurs furent Jean-Baptiste de Chabot, évêque émérite de Mende, Claude André, évêque de Quimper). Messeigneurs Étienne Célestin Enoch (évêque de Rennes), Jean-Paul Faudoas (évêque de Meaux) et Pierre-Vincent Dombidau de Crouseilles (évêque de Quimper) furent sacrés le même jour.
Un des oncles du prélat, Joseph-Robin Morel de Mons, avait été évêque de Viviers (1748-1778), et le neveu se voyait ainsi appelé à administrer cet ancien diocèse, uni pour le moment à celui de Mende.
Le nouvel évêque se montra vigilant et actif. Non seulement il visita son diocèse, qui comprenait alors deux départements, mais il remplissait même les fonctions du ministère ordinaire et confessait dans sa cathédrale.
Baron d’Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux, l’évêque de Mende assista au concile de Paris en .
Avignon rétabli au rang d'évêché, Morel de Mons, qui avait gouverné l’église de Mende pendant seize ans, y fut transféré par le roi le (confirmé le 24 septembre).
Rétrogradé au rang de simple évêché depuis le , Avignon redevient définitivement un archevêché le . Maurel de Mons y créa des établissements utiles à la religion.
Il se trouva compris dans l'ordonnance du qui créa un grand nombre de pairs de France. Il avait, en politique, des principes très prononcés, et ses mandements en sont un témoignage. Son esprit vif et enjoué rendait sa conversation intéressante. Légitimiste dévoué, il fut exclu de la Chambre des pairs après la Révolution de 1830.
Au même moment, la santé du prélat déclina. On lui conseilla d'aller respirer l'air salutaire de Nice, et c'est au retour de ce voyage que Maurel de Mons mourut à Avignon le , d'une attaque d'apoplexie foudroyante.
Titres
- Baron de l'Empire le avec droit de transmission à l'un de ses neveux.
Autres fonctions
- Pair de France ().
Armoiries
Monseigneur Maurel de Mons avait choisi pour armes de présenter ses initiales enlacées mais surmontées de 3 étoiles. Il le fit de 1805 à 1808. Puis, en qualité de baron de l'Empire, il ajoute le franc-canton des barons-évêques. À partir de 1814 il prit les armes de sa famille ci-dessous[2].
« Armes des Maurel de Mons et Morel de Volonne : D'or, à un cheval cabré de sable, au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ.[3],[4],[5]. »
« Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti d'azur à trois étoiles d'or et du quartier des barons évêques de l'Empire bordé d'une filière d'argent ; au II, d'or au cheval cabré de sable[3]. »
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- « Étienne Parfait Martin Maurel de Mons », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
- L'Ami de la religion, Publié par Librairie Ecclésiastique d'Adrien Le Clere et Cie, 1830 ;
- Gabalum Christianum ou recherches historico-critiques sur l'Eglise de Mende: ancien Gévaudan, aujourd'hui département de la Lozère, Par Jean-Baptiste-Etienne Pascal, Publié par Dumoulin, 1853 ;
- Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes, Par Jean Joseph M. Feraud, Publié 1861.
Notes et références
- Le nom donné par La Grande Encyclopédie est "Morel" et non "Maurel", donné par les autres sources.
- Jean-Marie Hippolyte Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne)
- Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ)
- Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Portail du catholicisme
- Portail du Premier Empire
- Portail de la Lozère et du Gévaudan
- Portail de la politique française