État de siège (film, 1972)
État de siège est un film franco-italo-ouest-allemand[1] réalisé par Costa-Gavras, sorti en 1972.
Pour les articles homonymes, voir État de siège (homonymie).
Réalisation | Costa-Gavras |
---|---|
Scénario |
Costa-Gavras Franco Solinas |
Sociétés de production |
Reggane Films Euro International Film Unidis Dieter Geissler Filmproduktion |
Pays d’origine |
France Italie Allemagne de l'Ouest |
Genre | drame politique |
Durée | 121 minutes |
Sortie | 1972 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L'intrigue s'inspire de l'enlèvement de Dan Mitrione, agent du FBI sous couverture de l'AID, par les Tupamaros en 1970.
Synopsis
À Montevideo (le scénario et le film ne parlent que "d'un pays d'Amérique du sud", mais laissent apparaître plusieurs références à Montevideo et à l'Uruguay), les rebelles d'extrême gauche du Mouvement de libération nationale (Tupamaros) enlèvent Philippe Michael Santore, officiellement fonctionnaire de l'Agence pour le développement international (AID - Agency for international development). Alors qu'il se décrit comme un conseiller technique, expert en communication et gestion de la circulation, ses geôliers lui exposent les preuves qu'ils ont recueillies et qui démontrent qu'il agit au nom du gouvernement des États-Unis en tant que conseiller pour la répression et la torture auprès des forces de sécurité du pays. L'incapacité de la police et de l'armée à le retrouver menace alors de dégénérer en crise politique.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original français : État de siège
- Titre italien : L'amerikano
- Titre ouest-allemand : Der unsichtbare Aufstand
- Titre anglophone : State of Siege
- Réalisation : Costa-Gavras
- Assistant-réalisateur : Christian de Chalonge
- Scénario : Franco Solinas[2]
- Photo : Pierre-William Glenn
- Décors : Jacques d'Ovidio
- Musique : Míkis Theodorákis
- Montage : Françoise Bonnot
- Sociétés de production : Reggane Films, Euro International Film (EIA), Unidis et Dieter Geissler Filmproduktion
- Distribution : Valoria Films (France), Constantin Film (Allemagne de l'Ouest)
- Pays d'origine : France, Italie et Allemagne de l'Ouest
- Genre : drame politique
- Durée : 121 minutes
- Dates de sortie :
- Allemagne de l'Ouest :
- France : (Paris)
- Italie :
Distribution
- Yves Montand : Philip Michael Santore
- Renato Salvatori : Capitaine Lopez
- O. E. Hasse : Carlos Ducas (doublé par Julien Guiomar)
- Jacques Weber : Hugo, membre dirigeant des Tupamaros
- Jean-Luc Bideau : Este, membre dirigeant des Tupamaros
- Jacques Perrin : le standardiste (non crédité)
- André Falcon : le député Fabbri
- Maurice Teynac : le ministre de l'intérieur
- Yvette Étiévant : la femme du sénateur
- Christian Marin : un policier
- Maurice Jacquemont : le doyen de la faculté de droit
Production
Costa-Gavras tourne le film au Chili sous la présidence de Salvador Allende, peu avant le coup d'État du 11 septembre 1973[3], notamment à Santiago, Valparaíso et Viña del Mar[4].
Musique
La musique originale est composée par Míkis Theodorákis et interprétée par Los Calchakis. On peut également entendre Fantaisie et fugue en sol mineur pour orgue, 1re partie (Fantaisie), (BWV 542a) de Jean-Sébastien Bach dans la scène de la cérémonie funèbre de Philip Michael Santore.
Distinctions
Récompenses
Nominations
- Golden Globes 1974 : meilleur film en langue étrangère
- British Academy Film Awards 1974 : meilleure musique de film
- New York Film Critics Circle Awards 1974 : meilleur réalisateur, meilleur film et meilleur scénario
Notes et références
- État de siège sur Unifrance
- (en) Mado-Adamantia Spyropoulou ((Costa-Gavras n'est pas crédité comme scénariste, mais il précise son rôle dans cet article : "Avec des scénaristes comme Semprún ou Solinas, [...] nous discutons beaucoup à propos d’un sujet jusqu’à faire émerger une structure, [puis] nous discutons encore un peu des détails restants du récit. Et c’est alors que le scénariste commence à travailler. Il [...] me donne les dix premières pages, [...] lui fais part de mes observations [...] et nous continuons ainsi jusqu’à la fin. C’est une relation très saine, car elle donne au réalisateur la position du critique.")), « Le scénario comme méthode de témoignage du conflit politique : le cas du film État de Siège de Costa-Gavras », Revue numérique Quaina, (lire en ligne, consulté le )
- Jeanne Baumberger, Z : Un film de Costa-Gavras, Averroès junior (Rencontres d'Averroès), (lire en ligne [PDF]), p. 21.
- (en) Locations sur l’Internet Movie Database
- (en) Awards sur l’Internet Movie Database
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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