Émile Paladilhe

Émile Paladilhe, né le à Montpellier et mort le à Rouen, est un compositeur français.

Émile Paladilhe
Émile Paladilhe
Naissance
Montpellier, France
Décès (à 81 ans)
Rouen, France
Activité principale Compositeur
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres François Benoist, Antoine-François Marmontel, Jacques-Fromental Halévy
Conjoint Georgina Legouvé
Récompenses Grand prix de Rome (1860)
Distinctions honorifiques Académie des beaux-arts (1892)

Biographie

Initié très jeune à la musique par son père, Émile Paladilhe apprend l’orgue sous la direction de l’organiste de la cathédrale de Montpellier. Son talent précoce le mène à Paris à l’âge de neuf ans. Il y poursuit ses études d’orgue avec François Benoist, de piano avec Antoine-François Marmontel et de composition avec Jacques-Fromental Halévy au Conservatoire de Paris et se lie d’amitié avec Georges Bizet. Pianiste virtuose et compositeur talentueux, il devient en 1860 le plus jeune 1er Grand prix de Rome de toute l’histoire de ce prix. Il est alors seulement âgé de 16 ans.

De retour d’un séjour de trois ans à la Villa Médicis, il compose pour la scène lyrique et connaît de grands succès. Son plus grand succès lyrique sera son opéra Patrie, créé en 1886 à l'Opéra de Paris. Cet opéra sera un des plus célèbres de l’époque. Il compose aussi trois messes et un oratorio, Les Saintes Maries de la Mer, des cantates et des motets, une symphonie, des pièces pour piano et une centaine de mélodies, dont certaines sont encore jouées aujourd’hui.

Il épouse en 1889 Georgina Legouvé, petite fille de l’académicien Ernest Legouvé, avec qui il aura deux enfants.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1892, où il succède à Ernest Guiraud.

Marié à Georgina Lefebvre-Desvallières, sœur du peintre Georges Desvallieres, il est le grand-père de Dominique Paladilhe.

Œuvres

Première page de la transcription pour cobla (tible en fa) de Patrie (coll. Musée des instruments de Céret)
Opéras
  • La Fiancée d'Abydos, 1864-66,
  • Le Passant[1], opéra-comique en un acte (F. Coppée), 1872 ;
  • L'Amour Africain, opéra-comique en deux actes (E. Legouvé), 1875 ;
  • Suzanne, opéra-comique en trois actes (de Lockroy & Cormon), 1878 ;
  • Diana, opéra-comique en trois actes (Regnier & Normand), 1885 ;
  • Patrie ![2], drame lyrique en cinq actes (Sardou & Gallet), 1886 ;
  • Vanina, opéra en quatre actes (Legouvé & Gallet), composé entre 1887 et 1890 (non représenté) ;
  • Dalila, opéra en trois actes (Feuillet & Gallet), composé en 1895-1896 (non représenté).
Œuvres sacrées
Autres compositions
  • Mandolinata, sérénade pour voix et piano, 1869 (reprise dans Le Passant);
  • Cantate Ivan IV, Prix de Rome en 1860 ;
  • Symphonie, 1862-1863 ;
  • Marche de fête pour orchestre, 1904.

Notes et références

  1. « Le passant : opéra en vers, en un acte », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  2. « Patrie : grand opéra en cinq actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

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