Église Notre-Dame de Clignancourt

Notre-Dame-de-Clignancourt est une église catholique parisienne située dans le 18e arrondissement.

Pour les articles homonymes, voir Église Notre-Dame et Notre-Dame.

Église Notre-Dame-de-Clignancourt
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Paris
Début de la construction 1859
Fin des travaux 1863
Architecte Paul-Eugène Lequeux
Style dominant Eclectique
Site web www.ndclignancourt.org
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 53′ 35″ nord, 2° 20′ 42″ est
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Localisation

Elle est située face à la mairie de l'arrondissement. Sa façade principale est sur la place Jules-Joffrin, elle occupe un îlot entier, délimité par les rues du Mont-Cenis, du Aimé-Lavy et Hermel.

Son nom vient de Clignancourt, village absorbé par la ville de Paris.

Ce site est desservi par la station de métro Jules Joffrin.

Histoire

Les habitants du quartier de Clignancourt, devenus, au milieu du XIXe siècle de plus en plus nombreux, étaient titulaires de Saint-Pierre de Montmartre, leur église paroissiale, dont l'accès était assez pénible puisque situé au sommet de la butte Montmartre.

Aussi leur construisit-on sur la place Sainte Euphrasie (aujourd'hui place Jules-Joffrin), l'église Notre-Dame-de-Clignancourt, sur un terrain de 6 085 m2[1] au prix de 102 262,50 francs, et dont la première pierre bénie par le cardinal Morlot, archevêque de Paris, fut posée par le baron Haussmann le . Le maire de Montmartre était alors le baron Michel de Trétaigne (qui légua son nom à la rue de Trétaigne, non loin de la mairie) et ses adjoints, Achille Labat et Lecuyer. Cette église, construite par Paul-Eugène Lequeux, fut inaugurée le . Sa longueur est de 99 mètres et sa largeur de 20 mètres dans la nef et 33 mètres au transept. Sa hauteur sous clef est de 14,80 mètres.

Intérieur

Peintures

Les peintures sont de Romain Cazes et les fresques d'Émile Laffon. L'orgue est de Joseph Merklin[2],[3].

Dotée par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, en mobilier et objets de culte, l'église fut pillée pendant la Commune en 1870.

Chapelle de la Vierge

Derrière le chœur, La chapelle de la Vierge forme comme un édifice à part auquel, étant donné la pente, on monte par un escalier situé dans l’axe de l’ autel. Le clocher surmonté la première travée de la chapelle.

La chapelle est entièrement peinte. Le décor mural est dans un style art nouveau, les 5 toiles marouflées sont de Nélie Jacquemart-André et Barrias.

Note : voir http://patrimoine-eglises-paris.fr/?page_id=799

Extérieur : la Mairie

En face, sur la place Jules-Joffrin, la mairie du 18e arrondissement remplace celle qui était antérieurement située place des Abbesses. Œuvre de Varoclier, de style néo-Renaissance, sa première pierre a été posée le même jour que celle du pont Caulaincourt, le  ; elle a été inaugurée le .

Vitraux

Les ateliers Lorin de Chartres ont réalisé plusieurs vitraux, dont certains sont signés de Charles Lorin de la manière suivante : « Ch. Lorin et Cie Peintres-Verriers Paris-Chartres »

Orgues

Le grand orgue

Le grand orgue.

Orgue Merklin, construit à la fin du XIXe siècle, modifié par le facteur d'orgue Dargassies en 1988. Il se compose d'un pédalier et de deux claviers. La transmission est mécanique avec machine Barker au grand orgue.

Titulaire : Philippe Dubeau

I. Grand orgue
56 notes
II. Récit expressif
56 notes
Pédale
30 notes

Principal 16'
Bourdon 16'
Montre 8'
Flûte harmonique 8'
Bourdon 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Cornet V rgs
Fourniture IV rgs
Cymbale II-III rgs
Bombarde 16'
Trompette harmonique 8'
Clairon 4'

Principal 8'
Bourdon 8'
Violoncelle 8'
Voix céleste 8'
Flûte octaviante 4'
Octavin 2'
Carillon III rgs
Trompette harmonique 8'
Basson-hautbois 8'
Trémolo

Soubasse 16'
Octavebasse 8'
Bombarde 16'
Trompette 8'

Accessoires :

  • Accouplements : Récit/GO en 16', 8' et 4'
  • Tirasses : GO, récit
  • Appels des anches du grand orgue, du récit et de la pédale.
  • Appel grand orgue

L'orgue de chœur

Orgue Merklin, construit à la fin du XIXe siècle. Il se compose d'un pédalier et de deux claviers. La transmission des 14 jeux est mécanique.

Titulaire : Étienne Prouvay

I. Grand orgue
II. Récit expressif
Pédale

Bourdon 16'
Montre 8'
Flûte harmonique 8'
Salicional 8'
Prestant 4'

Cor de nuit 8'
Gambe 8'
Voix céleste 8'
Flûte octaviante 4'
Trompette 8'
Basson-hautbois 8'
Trémolo

Soubasse 16'
Octavebasse 8'
Violoncelle 8'

Accessoires :

  • Accouplements : Récit/GO
  • Tirasses : GO, récit
  • Appels des anches du récit

Notes et références

Annexes

Source

Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117)

Liens externes

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