Église luthérienne de la Rédemption de Paris

L’église luthérienne de la Rédemption est un lieu de culte protestante située 16 rue Chauchat dans le 9e arrondissement de Paris. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

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Église luthérienne de la Rédemption de Paris
Présentation
Culte Protestant Luthérien
Type Église paroissiale
Rattachement Église protestante unie de France
Début de la construction 1821-1825
Fin des travaux 1843
Architecte Adrien-Louis Lusson
François-Christian Gau
Protection  Inscrit MH (1958)
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Paris
Coordonnées 48° 52′ 25,65″ nord, 2° 20′ 23,01″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Historique

L'intérieur du temple

L'église évangélique luthérienne de la Rédemption a été établie en se réappropriant une ancienne halle de déchargement, ou halle de l'octroi, construite entre 1821 et 1825 par l'architecte Adrien-Louis Lusson[1]. Cette halle avait à l'origine 90 m de long. Elle a été remplacée en 1837 par un bâtiment quai de Jemmappes. Cette appropriation a été faite par le préfet de la Seine à la demande, au nom du Consistoire, par MM. Cuvier, pasteur principal, et Kieffer, secrétaire.

En 1837, la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, protestante, s'y marie avec Ferdinand-Philippe d'Orléans, fils du roi Louis-Philippe. Elle a été l’instigatrice de la construction l’église et en fut une fidèle assidue. L'architecte François-Christian Gau a transformé le bâtiment en conservant ses 4 premières travées, entre 1841 et 1843. Après son décès, l'église est terminée par Théodore Ballu.

Paul Gauguin, alors employé chez un agent de change de la rue Laffitte, s'y marie en 1873 avec une jeune danoise, Mette-Sophie Gad (1850-1920). Les obsèques du baron Haussmann, habitué de l'église, s'y déroulent le .

L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le [2].

Orgue

L'église possède un orgue Cavaillé-Coll (1844) - Mutin (1912) de 20 jeux, avec 2 claviers de 56 notes et pédalier de 30 notes. Transmissions mécaniques.

Notes et références

  1. Musée protestant, « Temples de Paris », sur museeprotestant.org (consulté le )
  2. « Temple de la Rédemption », notice no PA00089002, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

  • Charles Gourlier, J.-E. Biet, Edme Grillon, Eugène Tardieu, Choix d'édifices publics projetés et construits en France depuis le commencement du XIXe siècle, Volume 3, p. 8 (lire en ligne) et planche 161 (voir), Librairie Louis Colas, Paris, 1844
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Paris, p. 164, éditions Hachette, Paris, 1994 (ISBN 978-2-01-0168123)
  • Hélène Guicharnaud et Christiane Guttinger-Mettetal, Temples réformés et églises luthériennes de Paris, La Voix Protestante, 2013, p. 62-65

Articles connexes

Liens externes

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