volière

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Dérivé du radical de voler et -ière.

Nom commun

SingulierPluriel
volière volières
\vɔ.ljɛʁ\
La volière du château de Seneffe. (2)

volière \vɔ.ljɛʁ\ féminin

  1. Sorte de grande cage où l’on nourrit des oiseaux pour son plaisir.
    • Sandra Sélam est seule, elle se tient debout près de la porte-fenêtre, un verre de champagne à la main et regarde les calopsittes se poursuivre dans la volière adossée à la maison.  (Pascal Diehl, Un crime peut-il en cacher un autre ?, Éditions du Panthéon, 2015, chapitre IX)
    • Une volière à l’air, découverte.
    • La vente d’Oiseaux et de Mammifères à des zoos privés, mais plus encore comme animaux de volière ou de salon, en particulier d’espèces déjà très raréfiées, représente aussi un important élément de défaunation.  (François Ramade, Éléments d'écologie, 2012, p.560)
    • Le château de Michel Pacha est entouré d’un jardin planté d’essences exotiques et de palmiers, avec escaliers à double volée, exèdres à degrés, kiosque-belvédère en forme de tempietto, volières, serres, nymphées, fontaines et édicules de rocaille à la marseillaise.  (Bernard Toulier, auteur de l’avant-propos de Tamaris entre Orient et Occident de Nathalie Bertrand, 2003, Actes Sud)
  2. (Par extension) Réduit entouré de grillages où l’on nourrit des pigeons, des faisans.
    • Les pigeons de volière sont les plus délicats.
    • Volière. C’eſt un pigeonnier où l’on nourrit des pigeons domeſtiques, qui ne vont point chercher leur pâture dans la campagne. Volets. Ce ſont de petits réduits, qui n’ont qu’une médiocre ouverture, fermée avec une jalouſie ou un ais […] Fuie. C’eſt une petite volière qu’on ferme avec un volet, & où on nourrit des pigeons domeſtiques en petit nombre : on a apellé auſſi fuie, un colombier qui n’a point de couverture. Mais dans la Coûtume de Tours, art. 37, le mot de fuie, ſignifie, ſelon Palu, un colombier à pié avec boulins, juſques au rez-de-chauſſée : il dérive le mot à fodiendo. […] Les pigeons d’un colombier à pié ſont réputez immeubles, & ceux de la ſimple volière, ſont meubles.  (César-Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise, ancienne et moderne, tome premier : A–D, Pierre Bruyset-Ponthus, Libraire, Lyon, 1759)
    • […] il y a encore la fuye qui est une petite volière ». Le terme de fuie s’applique donc jusqu’à l’orée du XVIIe siècle à des ensembles de boulins de façades ou à des petites volières fermées par des volets avec peu de pigeons. « Ce tourillon avoit plus tost façon d’une fuye que d’une forteresse » (Carloix, VII, 12).  (Jean-Mary Couderc, ‎Alain Schulé, L’Anjou insolite, CLD, 1999)

Traductions

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (volière), mais l’article a pu être modifié depuis.
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