tirade

(moitié XV^e siècle) Du verbe tirer avec le suffixe -ade. La forme attestée dans l’ancien occitan tirada (« portée de tir d’un arc ») ne semble par avoir de rapport vue sa date d’apparition : (1290).

tirade \ti.ʁad\ féminin

1. Morceau d’une certaine étendue qui fait partie d’un ouvrage en prose ou en vers et qui roule ordinairement sur une même idée, sur un même fait.
   • Il y a de belles tirades dans ce panégyrique. - Il nous a dit une belle tirade de son poème.
2. (En particulier) (Théâtre) Suite de phrases, de vers, qu’un des personnages débite sans être interrompu.
   • […] ; si l’on dérange cet accord, la pensée de l’auteur, cesse d’être intelligible ; telle tirade, telle expression, vraie à la lecture, devient fausse et froide à la scène ; le style jure avec l’habit… — (Julie de Quérangal, « Philippe de Morvelle », Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
3. (Péjoratif) Lieux communs qu’on emploie avec quelque développement et qui n’ont qu’un rapport éloigné au sujet de l’ouvrage.
   • L’orateur aurait bien dû nous faire grâce de ces inutiles tirades.

• stichomythie (2)

• Atride, atride
• Driate, driate
• détira → voir détirer
• triade

• tirade sur l’encyclopédie Wikipédia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tirade), mais l’article a pu être modifié depuis.

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tirade \ˈtaɪ.reɪd\

1. Tirade (en mauvaise part).

• Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « tirade [Prononciation ?] »

• tirade sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)