prostration

Français

Étymologie

Du latin prostratio.

Nom commun

SingulierPluriel
prostration prostrations
\pʁɔs.tʁa.sjɔ̃\

prostration \pʁɔs.tʁa.sjɔ̃\ féminin

  1. Affaiblissement extrême ; profond abattement.
    • Je lui racontai tout: cette étrange hallucination qui me prenait à cette heure où Kostaki avait dû mourir; cette terreur, cet engourdissement, ce froid de glace, cette prostration qui me couchait sur mon lit.  (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • Elle se perdait ainsi durant des jours dans ses rêves, qui se terminaient d’ordinaire par des accès de complète prostration.  (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 35.)
    • Disons plus : la pieuse prostration de l’enfant qui a perdu sa vieille mère, par exemple, n’est-elle pas (de nos jours) un luxe que les indigents, harcelés par une tâche obligatoire, ne peuvent se permettre ? Le loisir de cette songerie morbide n’est donc pas de première nécessité : l’on peut, enfin, s’en passer ?  (Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, L’Appareil pour l’analyse chimique du dernier soupir, dans les Contes cruels, Calmann Lévy, 1893, p.202)

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Anglais

Étymologie

Du latin prostratio.

Nom commun

prostration

  1. prostration.

Apparentés étymologiques

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (prostration), mais l’article a pu être modifié depuis.

Voir aussi

  • prostration sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais) 
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