présalé

Français

Étymologie

(XVIIIe siècle) Agglutination de pré-salé.

Nom commun

SingulierPluriel
présalé présalés
\pʁe.sa.le\

présalé \pʁe.sa.le\ masculin

  1. Variante orthographique de pré-salé.
    • Il est doux après avoir mangé d’un mouton de Présalé, d’un veau de Rivière, d'un caneton de Rouen, d’un pluvier de Dauphiné, d’une gelinotte ou d’un coq de bruière de Franche-Comté, après avoir bu du vin de Chambertin , de Silleri, d'Aï, de Frontignan ; il est doux, dis-je, de plaindre dans une digestion un peu laborieuse le sort des campagnes qui ont fourni très chèrement toutes ces délicatesses.  (Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, Cramer, 1770-1772, partie 8, page 215)
    • C’est bien beau de faire du chauvinisme sur ce qui se mange et se boit, de privilégier la vache limousine, le mouton de présalé, le vin de terroir... pour ensuite abandonner le spirituel aux étrangers.  (Jean Amadou, Je m'en souviendrai de ce siècle !, Rober Laffont, 2000)

Traductions

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