gréviculture

Français

Étymologie

(XIXe siècle) De grève et culture.

Nom commun

SingulierPluriel
gréviculture grévicultures
\ɡʁe.vi.kyl.tyʁ\

gréviculture \ɡʁe.vi.kyl.tyʁ\ féminin

  1. (Politique) (Péjoratif) Habitude du recours à la grève comme mode de négociation entre patronat et salariés.
    • La gréviculture n’a pas donné, cette fois, ce qu’on attendait, d’abord parce que nombre d’ouvriers commencent à se méfier de ce que viennent leur dire ces orateurs parisiens ou parisianisés, ensuite parce que certains de ces orateurs eux-mêmes, satisfaits du séjour de Paris, qui n’est pas sans charmes, montrent parfois de la répugnance à s’en aller en mission.  (G. d’Azambuja, Le mouvement social dans La science sociale suivant la méthode d’observation, 15e année, Tome XXIX, Librarie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1900 → lire en ligne)
    • Pour que les seuls rapports de forces ne commandent plus les relations sociales, il faudrait, d'abord, que cesse la culture de la grève, la « gréviculture », de certaines entreprises publiques.  (Michel Godet, Le courage du bon sens, 2009)
    • Le président de la SNCF, qui a martelé vouloir qu'"il n'y ait plus de grève réflexe, cette fameuse gréviculture, a cependant estimé que "la méthode normale du dialogue social est en train de faire des progrès à la SNCF".  (Express.fr)

Dérivés

Traductions

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