fourrier

(Siècle à préciser) Composé de feurre et -ier.

fourrier \fu.ʁje\ masculin

1. (Militaire) Celui qui est chargé de pourvoir au logement des soldats quand ils passent dans une ville, et de répartir entre les escouades les vivres, les effets d’équipement, etc.
   • Nous nous apercevons soudain que nous ignorons tous notre place au combat. Toutes les théories sortent du sac des fourriers, des sergents-majors. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
   • Tous deux avaient vécu la moitié de la guerre ensemble, jusqu’à l’armistice, Fagerolle en qualité de fourrier, furetant dans les états de la compagnie, Tacherot, comme sergent d’ordinaire, disposant des bons morceaux, du pinard, de la gniole et rabiotant les paquets de perlot. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 13)
   • (Par apposition) — Caporal fourrier.
2. (Littéraire) Messager, avant-coureur.
   • Les fourriers d’été.
   • Chacun s’était laissé emporter par l’audition de ces faits vieux de sept ans, souvenirs lugubres, fourriers de tant de scandales à venir. — (Romain Sardou, Pardonnez nos offenses, 2002, Pocket, p. 22)

• fourrière

• France (Toulouse) : écouter « fourrier »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fourrier), mais l’article a pu être modifié depuis.