fin de non-recevoir

Voir aussi : fin de non recevoir

Français

Étymologie

(Date à préciser) Composé de fin et de non-recevoir.

Locution nominale

SingulierPluriel
fin de non-recevoir fins de non-recevoir
\fɛ̃ də nɔ̃.ʁə.sə.vwaʁ\

fin de non-recevoir \fɛ̃ də nɔ̃.ʁə.sə.vwaʁ\ féminin

  1. (Droit) Exception préalable qui consiste à soutenir que la partie adverse n’est pas recevable dans sa demande.
    • La fin de non-recevoir est particulièrement inopposable à l’époux qui, lors du premier procès [en séparation], a ignoré les faits dont il fait usage à l’appui de sa nouvelle action.  (ib. 12 fév. 1875, page 141, 3e colonne ; cité par Littré)
    • Fief de l’évêque d’Avignon, Bédarrides avait gardé une certaine indépendance, qu’elle défendait jalousement. Aussi chaque fois que l’évêque cherchait à introduire à Bédarrides les mesures restrictives prises dans le Comtat, les consuls leur opposait-il une fin de non-recevoir.  (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)

Variantes orthographiques

Traductions

Références

  • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (recevoir)
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