esprit de l’escalier

Français

Étymologie

(Date à préciser) Sur l’origine de cette expression, voir l’article « Esprit de l’escalier » sur Wikipédia.

Locution nominale

Invariable
esprit de l’escalier
\ɛs.pʁi də l‿ɛs.ka.lje\

esprit de l’escalier \ɛs.pʁi də l‿ɛs.ka.lje\ masculin

  1. Fait de penser à une réplique adéquate après avoir quitté un débat ou une discussion.
    • Forcé de mentir, il m’est arrivé maintes fois de rester court ou d’être bête ou de manquer de ces bons expédients que je ne trouvais qu’une heure après et qu’on appelle l’esprit de l’escalier.  (Edgar Monteil, Histoire d’un jeune homme et de plusieurs femmes : études humaines, E. Flammarion, 1898, p. 167)
    • Paul Hervieu, qui est mort prématurément de la guerre, et de l’étendue des déceptions qu’elle apportait à ses ambitions, me disait un jour, avec ce sérieux qui ne l’abandonnait jamais – et qui est la marque des grands ambitieux :
      — « Croyez-vous que le Théâtre de Musset vivra ? »
      Si j’avais eu quelque à-propos, j’aurais pu lui répondre :
      — « Pas autant que le vôtre, évidemment, mon cher maître ! »
      Mais je n’ai jamais eu que « l’esprit de l’escalier », qui contredit tout à-propos.
       (Paul Flat, Souvenirs d’avant-guerre, pour servir après, Plon-Nourrit, 1916, p. 47-48)
    • Nous tous, les Alliés, nous avons trop souvent l’esprit de l’escalier. Quand on n’a pas su prévoir nl parler le premier, au moins faut-il trouver la réplique immédiate.  (Maurice Barrès, L’Âme française et la guerre : sur les chemins de l’Asie, Émile-Paul frères, 1918, p. 167)

Variantes

Traductions

Dérivés dans d’autres langues

Anglais

Étymologie

(Date à préciser) Du français.

Locution nominale

esprit de l’escalier \ɛ.ˌspɹiː də lɛ.ˈskæl.jeɪ\

  1. (Gallicisme) Esprit de l’escalier.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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