en vain

Français

Étymologie

De en et vain.

Locution adverbiale

en vain \ɑ̃ vɛ̃\ invariable

  1. Vainement.
    • En vain, j’avais cherché un ru, dont l’eau fraîche chante sous les feuilles, ou bien une source, comme il s’en trouve pourtant beaucoup dans le pays.  (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • Imbécile de Grubb, – maugréait-il, fouillant en vain ses poches. – Il avait bien besoin de garder ma boite… avec sa maudite habitude de vous « faire » vos allumettes.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 89 de l’éd. de 1921)
    • En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute.  (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
    • On appelle maintenant Derbo, le grand ministre de Mamma. Celui-là fait quelques difficultés pour accepter son incarnation. C’est en vain que le chœur profère son pressant appel, en vain que les mains agitent les tambourins.  (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
    • Le navire imperturbable cingle vers l’immensité polaire, se glisse parmi les icebergs fantastiques qui dérivent en tournoyant cauteleusement, évités de justesse, en vain menaçants.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

Synonymes

Traductions

Prononciation

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