bévue

Français

Étymologie

(XVIIe siècle) Composé de vue et bis devenu particule négative → voir balourd, berlue et bigle ou, en ancien français, besloi (« injustice »).

Nom commun

SingulierPluriel
bévue bévues
\be.vy\

bévue \be.vy\ féminin

  1. Erreur commise par ignorance ou par inadvertance.
    • II est en littérature des bévues qui tiennent à l’ignorance des choses mêmes.  (Nouveaux mémoires de l'Académie royale des sciences et belles-lettres, 1792, page 635)
    • C’est un bon métier que celui de prophète, mais à la condition d’y éviter les trop grosses bourdes et de ne pas montrer aux simples mortels combien est peu sensible parfois l’écart entre une prédiction et une bévue.  (Anatole Claveau, Les Snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
    • — Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, je ne veux pas le paumer à cause d’une bévue ancillaire.
      — Une quoi ?
      — Une connerie de ta bonniche !
       (Michel Audiard, Le cave se rebiffe, 1961)
    • Ces bévues inclinent à l’indulgence : les Allemands sont des êtres inférieurs qui ont la chance d’être nos voisins ; nous leur donnerons nos lumières.  (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36.)

Synonymes

Traductions

Anagrammes

Références

  • « bévue », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bévue), mais l’article a pu être modifié depuis.
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