alacrité

Français

Étymologie

(1495) Emprunté au latin alacritas  ardeur »).

Nom commun

SingulierPluriel
alacrité alacrités
\a.la.kʁi.te\

alacrité \a.la.kʁi.te\ féminin

  1. (Soutenu) Allégresse, enjouement, entrain.
    • Il était invraisemblable, incroyable, que des Allemands eussent passé là sans qu’on eût entendu la moindre fusillade — d’un autre côté, la tranquillité presque paysanne de ces promeneurs en cet instant n’était pas rassurante outre mesure : à voir la façon dont l’homme de tout à l’heure s’était « replié », le lieutenant G. trouvait que les silhouettes bonasses manquaient tout à coup un peu trop d’alacrité.  (Julien Gracq, Récit, in Manuscrits de guerre, vers 1941-1942, p. 213)
    • Son esprit restait étincelant. Son intelligence n’avait rien perdu de son alacrité.  (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Je ne crois pas qu’il y ait un seul habitant de ces parages, homme ou femme, qui ne soit redevable au vent, galerne ou suroît, de cette alacrité physique et morale qu’on appelle startijenn.  (Pierre-Jakez Hélias, Le Cheval d’orgueil, 1975)
    • Son mariage, l’unique personne du Donjon Rouge qui n’eût pas l’air d'y voir une source inépuisable d’alacrité, c’était dame sa propre femme.  (George R. R. Martin, Le Trône de fer 7 : L’Épée de feu, 2000 ; traduit de l’anglais par Jean Sola, 2002)
    • Les portes de la voiture avaient claqué sur les aboiements de Lola, la chienne qui frétillait aux pieds du maître, bridée par lui, empêchée de flairer et de fêter les étrangers, comme elle aimait à le faire, accorte, la gueule fendue d’un sourire rose et blanc, saisie d’une irrépressible alacrité dès lors qu’un véhicule daignait s’arrêter dans la cour et y déverser sa précieuse cargaison. (Marie-Hélène Lafon, L’Annonce, 2009)

Anagrammes

Traductions

Références

Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.