affriander

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Dérivé de friand.

Verbe

affriander \a.fʁi.jɑ̃.de\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’affriander)

  1. Rendre friand.
    • Vous l’avez affriandé par la bonne chère que vous lui avez faite.
  2. Attirer par quelque chose d’agréable au goût.
    • Enfin, les jeunes seigneurs, amis des plaisirs sans contrainte et des amours faciles, faisaient partie de se réunir chez le baigneur, pour s'y livrer au vin, au jeu et à ces belles filles de théâtre qui surent, dans tous les âges, affriander et les gourmets et les gourmands de la volupté de haut goût.  (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, p.4)
    • Cueillie avant sa complète maturité, la baie s’y conservera sans moisir, […], affinant la saveur de sa pulpe qui affriande merles et grives mieux que cenelles d’épine blanche, […]. (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  3. (Figuré) (Familier) Attirer par quelque chose d’utile, de profitable.
    • Le gain l’avait affriandé.
    • Mais Alençon n’est pas une ville qui affriande l’étranger, elle n’est sur le chemin d’aucune capitale, elle n’a pas de hasards.  (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1837 ; p. 47 de l’éd. Houssiaux de 1874)
  4. (Pronominal) S’accoutumer aux friandises.

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (affriander), mais l’article a pu être modifié depuis.
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